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Hydro-océanographique

  • Laplace (A 793)
  • Borda (A 792)
  • Lapérouse (A 791)
  • Beautemps-Beaupré (A 758)
Mise à jour  : 04/09/2018 – Direction : SIRPA Marine

Le changement constant des fonds marins et l’expansion du trafic maritime obligent le service hydrographique et océanographique de la marine (SHOM) à réaliser grâce aux BH et BHO, des campagnes régulières de relevés de fonds dans des zones définies par convention internatio­nale. Il permet à la France de disposer d’une capacité autonome de connaissance des fonds marins. Le BH et les BHO participent ainsi aux missions de service public. Ils conduisent également des missions opérationnelles de recueil de données d’environnement marin nécessaires au déploiement des forces navales et à l’emploi de leurs systèmes d’armes. Ils apportent un soutien indispensable à la Force océanique stratégique pour la dissuasion nu­cléaire.

Missions

Connaissance – Anticipation – Prévention – Protection – Dissuasion

Équipement - Armement

2 radars de navigation, système de transmissions par satellite, 2 vedettes hydrographiques, portiques arrières et latéraux, sondeur multi-faisceaux petits et grand fonds, sondeur vertical à faisceau large, sondeur de sédiments, courantomètre Doppler

4 moteurs diesels-alternateurs et 2 moteurs électriques 2,2 MW, 1 propulseur d’étrave, 2 propulseurs arrière

2 mitrailleuses de 12,7 mm

Caractéristiques

Largeur : 10,9 m

Déplacement : 980 tonnes

Vitesse : 15 nœuds

Équipage : 30 marins et 15 hydrographes

Le bâtiment hydrographique Laplace a été admis au service actif le 20 avril 1988.

Symbolique

Fanion

Avers

Revers

Tape de bouche

Biographie

Né à Beaumont-en-Auge (Normandie) le 23 mars 1749. Il devint célèbre en tant qu'astronome et mathématicien. Pair de France, il fut nommé professeur à l'École Royale Militaire en 1769. Membre adjoint de l'Académie des Sciences en 1773, il en devint membre titulaire en 1785. En 1794, il fut professeur à l'École Normale de Paris et en 1795 à l'Institut de France.
Ensuite, sa vie fut marquée par les étapes de son travail politique. Sénateur Premier Consul et ministre de l'Intérieur en 1799, il devint président du Sénat en 1803 puis comte d'Empire en 1806. Enfin, il fut nommé membre de l'Académie Française en 1816.
Il mourut à Paris le 5 mars 1827. 

Le marquis de Laplace étudia des domaines aussi variés que le calcul des probabilités, la thermodynamique et l'électromagnétisme. Ses travaux astronomiques poursuivirent l'œuvre de Newton, cherchant à expliquer grâce à la loi de gravitation tous les mouvements des astres du système solaire. Enfin, il consacra de grands efforts de recherche à l'explication des marées, et établit en particulier une formule approchée de calcul de la marée à Brest, que l'on utilisait encore voici quelques années.

Les bâtiments ayant portés le nom de Laplace

Une corvette à hélice de première classe (1850-1880)
La corvette à hélice de première classe Laplace était un bâtiment en bois, long de 57 m, déplaçant 1430 tonneaux. Construite par l'arsenal de Lorient en 1850, elle était armée de 8 canons et sa propulsion était assurée par un moteur de 400 chevaux.
A partir de 1854, elle effectua de nombreuses campagnes en mer de Chine, dans les océans Indien et Pacifique, sur les côtes d'Afrique et de Terre-Neuve. Elle fut rayée des listes de la flotte à Brest en 1880.

Un sous-marin de première classe (1913-1938)
Il fut construit à Rochefort en 1913. Long de 75 m, il déplaçait 920 tonnes en surface et atteignait les vitesses de 16 nœuds en surface et 10 nœuds en plongée. Son équipage comprenait 59 hommes dont 4 officiers et son armement consistait en deux canons de 75 mm et huit tubes lance-torpille. Il fut affecté successivement aux escadrilles de Rochefort, de Cherbourg et enfin de Toulon où il fut condamné en 1938.

Une frégate météorologique (1943-1950)
C'était un ancien destroyer américain, construit en 1943, racheté par la France en 1947 et transformé par l'arsenal de Brest. Longue de 92 m, elle déplaçait 1400 tonnes et atteignait la vitesse de 19 nœuds. Elle effectua douze missions météorologiques dans l'Atlantique entre 1948 et 1950. Dans la nuit du 15 au 16 septembre 1950, mouillée au large de Saint-Malo, elle explosa et coula après avoir heurté une mine allemande. Cet accident coûta la vie à 52 marins et civils. Seuls 40 rescapés échappèrent à la catastrophe. Une cérémonie commémorative est célébrée chaque année à la date du drame.


Sources : © Marine nationale
Droits : Ministère des armées

Mise à jour  : 04/09/2018 – Direction : SIRPA Marine

Le changement constant des fonds marins et l’expansion du trafic maritime obligent le service hydrographique et océanographique de la marine (SHOM) à réaliser grâce aux BH et BHO, des campagnes régulières de relevés de fonds dans des zones définies par convention internatio­nale. Il permet à la France de disposer d’une capacité autonome de connaissance des fonds marins. Le BH et les BHO participent ainsi aux missions de service public. Ils conduisent également des missions opérationnelles de recueil de données d’environnement marin nécessaires au déploiement des forces navales et à l’emploi de leurs systèmes d’armes. Ils apportent un soutien indispensable à la Force océanique stratégique pour la dissuasion nu­cléaire.

Missions

Connaissance – Anticipation – Prévention – Protection – Dissuasion

Équipement - Armement

2 radars de navigation, système de transmissions par satellite, 2 vedettes hydrographiques, portiques arrières et latéraux, sondeur multi-faisceaux petits et grand fonds, sondeur vertical à faisceau large, sondeur de sédiments, courantomètre Doppler

4 moteurs diesels-alternateurs et 2 moteurs électriques 2,2 MW, 1 propulseur d’étrave, 2 propulseurs arrière

2 mitrailleuses de 12,7 mm

Caractéristiques

Largeur : 10,9 m

Déplacement : 980 tonnes

Vitesse : 15 nœuds

Équipage : 30 marins et 15 hydrographes

Le bâtiment hydrographique Borda a été admis au service actif le 16 juin 1988. Dax est la ville marraine du Borda depuis le 5 mai 1989.

Symbolique

Fanion

Avers

Revers

Tape de bouche

Biographie

(Extrait d'un article du capitaine de vaisseau Michel Pène - Cols Bleus n° 2485)

La vie de Borda, né à Dax le 4 mai 1733, est toute en contrastes et en circonstances plus ou moins heureuses. D'abord son goût pour la recherche et les mathématiques ne l'attire point au début vers la Marine mais vers l'École du génie militaire de Mézières.
Il se fait ensuite transférer aux Chevaux-légers pour poursuivre à Paris sa formation scientifique. En 1756, il rédige pour l'Académie des sciences un mémoire sur la balistique.
C'est seulement vers 1762, à vingt-neuf ans et après un séjour dans le port de Dunkerque qu'il arrive à Brest au service des bâtiments de l'arsenal, à une époque où, sous l'impulsion de Choiseul, la flotte tente de se relever de ses ruines. Il se découvre une passion pour l'étude des fluides et leurs applications dans la construction navale. Cependant, la Marine regarde d'un oeil soupçonneux ce "terrien" qui veut entrer dans le corps très fermé des officiers.
En 1771, il est embarqué sur La Flore chargée par l'Académie des sciences de mettre au point les montres marines.
Il est nommé lieutenant de vaisseau en 1775 alors qu'il est déjà très connu, voire célèbre pour ses nombreux travaux scientifiques et ses communications à l'Académie des Sciences, en particulier dans le domaine de l'observation et de la navigation. A cette époque, il fait connaître sa méthode des relèvements astronomiques obtenus par des instruments de réflexion. La mesure du méridien est la grande entreprise qui mobilise alors la communauté scientifique.
Borda s'impose et il peut pendant quelques années concilier activités scientifiques et activités maritimes. La Croix de Saint -Louis et une place à l'Académie de marine sont les marques de ses succès.La guerre de l'Indépendance américaine vient bouleverser ses activités. Borda est tout d'abord major général de l'escadre de l'amiral d'Estaing, puis est promu à quarante-six ans capitaine de vaisseau.
Il commande en 1781 Le Guerrier et en 1782 Le Solitaire , vaisseau de 74 canons, avant de se voir confier le commandement d'une petite division navale à la Martinique. Il se heurte alors à une force anglaise beaucoup plus puissante. Après plusieurs heures de combat, son navire étant désemparé et une bonne partie de l'équipage, dont son second, tués, il doit amener son pavillon. Ceci se déroula le 6 décembre 1782.
Libéré après une captivité peu sévère, il reprend alors ses activités. C'est à la veille de la Révolution française qu'il va connaître la consécration. En 1783, le ministre de la Marine lui confie la direction des constructions navales à Paris. Il est inspecteur des constructions navales en 1784, directeur de l'École des élèves ingénieurs de la marine en 1789. Il publie en 1787 son ouvrage Description et usage du cercle de réflexion après avoir réalisé l'instrument en 1775.
Le chevalier de Borda a traversé la Révolution française, plutôt qu'il n'y a participé et il a évité la guillotine qui a emporté tant de ses collègues de la Marine et de l'Académie. Mais il n'en profite pas pour commencer une nouvelle carrière comme son collègue Monge qui sera ministre de la Marine. Il est pourtant membre de l'Institut créé en 1795 et il participe à l'instauration du système métrique. Mais sa santé et sa fortune se sont altérées. Travaillant toujours sur des problèmes de réfractions et de logarithmes, il disparaît à Paris en 1799.
Ainsi la guerre de l'Indépendance et la Révolution se sont conjurées pour empêcher le chevalier de Borda de donner sa pleine mesure et de réaliser la carrière que ses dons et son travail lui permettaient d'espérer.

Les bâtiments ayant portés le nom de Borda

Quatre bâtiments de la Marine française ont déjà porté le nom de Borda.

Un brig de 10 canons (1834 - 1849)
Mis en chantier à Bayonne en 1828, prend le nom de Borda en 1832. Mis à flot le 26 septembre de la même année, il est armé le 15 avril 1834 sous le commandement du LV Luczot. Le 24 février 1836, il arrive à Rochefort venant du « Passage » et y repart le 18 mars. Le 11 mai 1837, il est armé comme stationnaire à Rochefort, en remplacement de la Mayenne. Le 18 décembre 1839, à la suite à l'affectation du vaisseau Commerce de Paris à l'École navale sous le nom de Borda, il est renommé Observateur. Ce brig est condamné en 1849.

Un vaisseau de 110 canons (1807-1884)
Du type éponyme, dont la construction, qui est ordonnée le 14 mai 1804, et commence à Toulon en décembre 1804, est le fruit d'un don des commerçants parisiens à la République (27 mai 1803). C'est sans doute ce qui explique que baptisé dans un premier temps le 7 novembre 1804 Ville de Paris, il prit dès le 21 novembre le nom de Commerce de Paris. Mis à flot le 8 août 1806, il eut une carrière aussi longue que relativement tranquille, dans un premier temps à Toulon de 1808 à 1814, puis Brest, où il désarme le 2 décembre 1814. Entre 1822 et 1825, il est rasé d'une batterie pour améliorer ses qualités nautiques. Puis il est rebaptisé plus simplement Commerce le 9 août 1830 (pour éviter toute confusion avec le Ville de Paris). Le 18 décembre 1839, il prend le nom de Borda, car il va peu après remplacer l'Orion comme bâtiment amiral de l'École navale. Après plus de vingt ans au service de l'École navale, le 10 août 1863, il est rebaptisé Vulcain, pour servir comme bâtiment central de la réserve jusqu'en 1884. Condamné en avril 1884, il est démoli l'année suivante à Brest.

Un vaisseau de 120 canons (1849-1891)
Il devait s'appeler Formidable, mais fut renommé Valmy en 1836. Conçu sur plans Leroux, c'est le plus grand vaisseau à voiles alors jamais construit en France. Sa construction débute à Brest le 1er mars 1838, et il est mis à flot le 25 septembre 1847. Après une série d'essais sous voiles en novembre 1849, il rejoint l'escadre d'évolution. C'est avec le Jupiter qu'il fait une croisière en juillet-août 1850 de Naples à Tunis puis Cherbourg.
En 1854-55, il participe à la guerre de Crimée en mer Noire, plus particulièrement au bombardement de Sébastopol (17 octobre 1854). Mis en réserve à Brest en janvier 1856, il reste un moment sans être utilisé.
Le 18 août 1863, il est renommé Borda, et prend quelques mois après la place de l'ex Commerce de Paris à l'école navale.
En 1890, il est rayé des listes et renommé Intrépide (simple échange de nom avec son successeur le vaisseau rapide prévu en mixte). Il est condamné à Brest en 1891.

Un vaisseau rapide prévu en mixte type Algésiras (1864 - 1889)
Sa construction est ordonnée en juin 1853 à Rochefort, et débute le 2 septembre 1853, sous le nom d'Intrépide. Mais son achèvement va tellement tarder qu'il n'y aura plus aucun intérêt de l'armer en vaisseau, tellement ce type était dépassé.
Il est donc transformé sur cale en transport en 1863-64. Enfin mis à flot le 17 septembre 1864, il sera armé à Rochefort. De décembre 1866 à juin 1867, il effectue le rapatriement du corps expéditionnaire du Mexique (CV Claude Gennet). Le 16 juillet 1881, il participe à la prise de Sfax. Affecté en 1883 à l'École navale, il est en 1887 mis en réserve à Toulon, amarré à Missiessy et servant comme caserne. C'est en 1890, qu'il est renommé Borda, et commence une nouvelle carrière. Il est démoli à Cherbourg en 1921-22.


Sources : © Marine nationale
Droits : Ministère des armées

Mise à jour  : 04/09/2018 – Direction : SIRPA Marine

Le changement constant des fonds marins et l’expansion du trafic maritime obligent le service hydrographique et océanographique de la marine (SHOM) à réaliser grâce aux BH et BHO, des campagnes régulières de relevés de fonds dans des zones définies par convention internatio­nale. Il permet à la France de disposer d’une capacité autonome de connaissance des fonds marins. Le BH et les BHO participent ainsi aux missions de service public. Ils conduisent également des missions opérationnelles de recueil de données d’environnement marin nécessaires au déploiement des forces navales et à l’emploi de leurs systèmes d’armes. Ils apportent un soutien indispensable à la Force océanique stratégique pour la dissuasion nu­cléaire.

 

Missions

Connaissance – Anticipation – Prévention – Protection – Dissuasion

Équipement - Armement

2 radars de navigation, système de transmissions par satellite, 2 vedettes hydrographiques, portiques arrières et latéraux, sondeur multi-faisceaux petits et grand fonds, sondeur vertical à faisceau large, sondeur de sédiments, courantomètre Doppler

4 moteurs diesels-alternateurs et 2 moteurs électriques 2,2 MW, 1 propulseur d’étrave, 2 propulseurs arrière

2 mitrailleuses de 12,7 mm

Le bâtiment hydrographique Lapérouse a été admis au service actif le 20 avril 1988. Albi parraine le Lapérouse depuis le 7 octobre 1988.

Caractéristiques

Largeur : 10,9 m

Déplacement : 980 tonnes

Vitesse : 15 nœuds

Équipage : 30 marins et 15 hydrographes

Symbolique

Fanion

Avers

Revers

Tape de bouche

Biographie

Jean-François de Galaup entre à l'École des Gardes de la Marine à 15 ans, le 19 novembre 1756, ayant ajouté au sien le nom de La Pérouse, celui d'une terre reçue de son père.

À 15 ans, il entre dans la Marine. À 18 ans, il est blessé et fait prisonnier pendant la bataille des Cardinaux, près de Quiberon.

Après d'autres activités sur les côtes françaises, il effectue un séjour de cinq ans à l'île de France (aujourd'hui île Maurice), et exécute plusieurs missions dans les îles voisines. La Pérouse est promu au grade d'enseigne le 1er octobre 1764.

Chargé de deux voyages aux Indes comme commandant de la Seine, il rencontre à l'île de France sa future épouse, Eléonore Broudou, fille d'un armateur nantais, devenu administrateur de la Marine.

Les quatorze ans de paix de 1764 à 1778 lui permettent de consolider son expérience de la navigation en Atlantique et dans l'océan Indien, en qualité d'abord de simple officier, puis de commandant de plusieurs bâtiments du roi.

Rentré en France en 1777, il est nommé lieutenant de vaisseau et obtient la croix de Saint-Louis.

Lors de la reprise des hostilités (en 1778), il reçoit le commandement de la frégate l'Amazone, et se distingue dans l'escadre du comte d'Estaing par la prise d'une frégate britannique, l'Ariel.

Il participe ensuite à la guerre d'indépendance des États-Unis et aux combats contre les Britanniques aux Antilles jusqu'au Labrador (expédition de la baie d'Hudson), où il démontre sa valeur maritime et militaire en capturant deux forts britanniques.

Après le traité de Paris, il est choisi par le marquis de Castries, ministre de la Marine et par Louis XVI pour diriger une expédition autour du monde visant à compléter les découvertes de James Cook dans l'océan Pacifique. Au Kamtchatka, il reçoit sa Commission de chef d'escadre arrivée de France. Après un long voyage par la cap Horn, l'archipel d'Hawaï, l'Alaska, la Sibérie, la Chine, et jusqu'en Australie, l'expédition maritime disparaît corps et biens à Vanikoro, îles Salomon, en 1788.


Sources : © Marine nationale
Droits : Ministère des armées

Mise à jour  : 04/09/2018 – Direction : SIRPA Marine

Le changement constant des fonds marins et l’expansion du trafic maritime obligent le service hydrographique et océanographique de la marine (SHOM) à réaliser grâce aux BH et BHO, des campagnes régulières de relevés de fonds dans des zones définies par convention internatio­nale. Il permet à la France de disposer d’une capacité autonome de connaissance des fonds marins. Le BH et les BHO participent ainsi aux missions de service public. Ils conduisent également des missions opérationnelles de recueil de données d’environnement marin nécessaires au déploiement des forces navales et à l’emploi de leurs systèmes d’armes. Ils apportent un soutien indispensable à la Force océanique stratégique pour la dissuasion nu­cléaire.

 

Missions

Connaissance – Anticipation – Prévention – Protection – Dissuasion

Équipement - Armement

2 radars de navigation, système de transmissions par satellite, 2 vedettes hydrographiques, portiques arrières et latéraux, sondeur multi-faisceaux petits et grand fonds, sondeur vertical à faisceau large, sondeur de sédiments, courantomètre Doppler

4 moteurs diesels-alternateurs et 2 moteurs électriques 2,2 MW, 1 propulseur d’étrave, 2 propulseurs arrière

2 mitrailleuses de 12,7 mm

Caractéristiques

Longueur : 80,64 m

Largeur : 14,9 m

Déplacement : 3300 tonnes

Vitesse : 14 nœuds

Équipage : 2 équipages de 25 marins et 25 scientifiques et hydrographes

Le bâtiment hydro-océanographique Beautemps-Beaupré a été admis au service actif le 13 décembre 2003. Sa ville marraine est Boulogne-Billancourt

Charles, François Beautemps-Beaupré

Charles, François Beautemps-Beaupré est né le 6 août 1766 à La Neuville-au-Pont (Marne).
 Il fut initié à l'art de dresser les cartes par son cousin Nicolas Buache, entré en 1780 comme hydrographe au Dépôt des cartes et plans de la Marine. Il y est admis comme élève à son tour en 1783. Là, il collabore à la préparation de cartes que Lapérouse emporta dans son voyage.
 Il part en 1791 sur la Recherche avec l'amiral d'Entrecasteaux et reste absent cinq ans. Au cours de cette campagne, il met au point des procédés entièrement nouveaux de lever sous voile des cartes. S'affranchissant des relèvements à la boussole, les points remarquables de la côte sont relevés au cercle à réflexion, imaginé par Borda, en mesurant les angles avec un point éloigné ou avec le Soleil. Pour la détermination des sondages, il emploie les propriétés de l'arc de cercle capable d'un angle donné. Napoléon le charge en 1799 de la reconnaissance hydrographique de la côte de Dunkerque puis de divers autres travaux.

En 1816, Beautemps-Beaupré commence la réfection complète de l'hydrographie des côtes de France. Les opérations à la mer dureront 23 ans. Le Pilote français , terminé en 1844, résultat de ces travaux, fit l'admiration de l'ensemble du monde maritime. Chevalier de Saint-Louis, chevalier de Saint-Michel, grand officier de la Légion d'honneur, il disparaît en 1854 à l'âge de 88 ans. Il laissa à ses compagnons le souvenir d'un homme simple, modeste, judicieux, courageux et bon. Prêchant l'exemple lors des travaux, fomant ses ingénieurs, Beautemps-Beaupré a bien mérité le titre de "père de l'hydrographie" qui lui a été attribué.

Nota : dans son livre A la mer comme au ciel édité aux presses de l'Université de Paris-Sorbonne, M. Olivier Chapuis retrace la vie de Beautemps-Beaupré et la naissance de l'hydrographie moderne de 1700 à 1850.

Les précédents Beautemps-Beaupré

De 1872 à 1896 : un croiseur de troisième classe (1 200 tonnes, 63 mètres).

De 1920 à 1935 : l'ex-patrouilleur D'Estaing, construit pendant la Grande Guerre, transformé en bâtiment hydrographique entre 1919 et 1920 (1 100 tonnes, 64 mètres).

Un bâtiment hydrographe dérivé d'un aviso colonial type Dumont-D'Urville, sabordé avant la fin de sa construction en 1940 ( 2 000 tonnes, 106 mètres).

De 1946 à 1969 :  l'ex-ravitailleur d'aviation Sans Souci, transformé à la Libération en escorteur puis en aviso hydrographe (2 000 tonnes, 95 mètres).


Sources : © Marine nationale
Droits : Ministère des armées