Dérivés du Falcon 20 et fortement inspirés du programme américain "Guardian", ces appareils sont aujourd'hui en service au sein de la flottille 25 F. Ils ne sont basés que dans les territoires d'outre-mer.
Le Gardian accueille un équipage de six personnes : pilote et chef de bord prennent place à l'avant, tandis que la cabine est occupée par le mécanicien de bord (mecbo), le radio et deux radaristes-navigateurs. Le mécanicien de bord est responsable du largage des chaines SAR dont au moins deux exemplaires sont régulièrement emportés à bord. Une trappe ouverte dans le plancher permet leur largage en plein vol.
Peu nombreux, les équipages et leurs appareils doivent faire face en plus à un vaste éventail de missions. Les appareils doivent assurer l'alerte SAR sur l'ensemble de la superficie couverte par la Polynésie française, et participent également à la surveillance des approchent maritimes, au transport des autorités et aux missions de service public. Le Gardian fait la preuve de sa polyvalence en endossant également un rôle plus militaire, qu'il s'agisse de jouer les plastrons au profit des navires de passage ou de réaliser des missions de "tenue de situation de surface", son radar à compression d'impulsion repère sans peine les gros bâtiments à 120/140 nautiques (environ 250 kilomètres). Pour l'identification visuelle ou la recherche en mer, l'appareil est équipé de deux larges hublots, placés en avant de l'aile, et derrière lesquels peuvent prendre place le "mecbo" et le radio qui font office d'observateurs.
Sources : Marine nationale
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