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Coopération franco-sud-africaine pour le groupe Jeanne d’Arc

Mise à jour  : 24/05/2012 - Auteur : Aspirant Pierre Gladieux - Direction : SIRPA Marine

Le BPC Dixmude et la FASM Georges Leygues ont réalisé, du 16 au 21 mai, avec leurs détachements embarqués, une relâche opérationnelle au Cap, en Afrique du Sud.

Au-delà de l’importance symbolique du passage du cap de Bonne Espérance par le groupe Jeanne d’Arc et des traditionnelles visites de courtoisie, les activités menées ont été pleinement inscrites dans le cadre de la coopération entre nos deux pays.

Alors que la marine sud-africaine se développe, suivant l’évolution économique et politique de ce pays considéré comme faisant partie des puissances émergentes dites «BRICS» (le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud), un salon d’armement a été organisé à bord. Des industriels ont exposé leur matériel à de nombreux visiteurs, dont notamment des officiers généraux sud-africains. Le secrétaire d’État à la défense et aux anciens combattants s’est également rendu sur le Dixmude, afin de rencontrer le commandant du groupe Jeanne d’Arc, le CV Guillaume Goutay, et visiter le BPC. La venue du Dr Sam Makhudu Gulube correspond à sa première visite d’un bâtiment de guerre, et témoigne de la proximité politique et militaire entre la France et l’Afrique du Sud.

Le point d’orgue de ces activités de coopération fut la manœuvre navale et aéronavale conjointe, réalisée entre le Georges Leygues, le Dixmude et les forces armées sud-africaines lors de l’appareillage du groupe, le 21 mai. Des hélicoptères Lynx et Oryx se sont posés plusieurs fois sur le pont d’envol du Dixmude pour réaliser des TAGs (Touch and Go) dans le cadre de crossdecks, tandis que l’Alouette III de la 22S se posait sur la frégate Amatola. Les deux bâtiments du groupe Jeanne d’Arc ont dans le même temps participé à une manœuvre d’entraînement avec le sous-marin Queen Modjadji et la frégate Amatola. Il s’agissait pour l’Amatola et le Georges Leygues d’escorter le BPC et de le protéger de toute éventuelle menace, notamment sous-marine.

En outre, cette relâche opérationnelle du groupe Jeanne d’Arc intervient au moment du lancement des «saisons croisées», la série d’échanges culturels et diplomatiques entre la France et l’Afrique du Sud. Dans ce contexte la troupe de théâtre de l’École navale a donné une représentation d’Arts de Yasmina Reza, à l’Alliance française du Cap, devant un public nombreux, sud-africain et français.

La Mission Jeanne d’Arc consistant en la formation des officiers-élèves, l’ambassadeur de France en Afrique du Sud et l’amiral Teuteberg, directeur de la stratégie au sein de la South African Navy, ont chacun donné une conférence au profit des officiers-élèves (OE) du groupe. Les midships comptent d’ailleurs un membre de plus, puisqu’à l’issue de l’escale, un cadet sud-africain a embarqué sur le Dixmude et poursuivra son apprentissage en participant aux cours et activités des OE.

Le groupe Jeanne d’Arc navigue à présent en océan Atlantique, en direction de l’Amérique du Sud, vers Rio de Janeiro, où d’autres importantes activités de coopération sont prévues avec le Brésil, et notamment avec la marine brésilienne.


Sources : © Marine nationale
Droits : Ministère des armées