Aux côtés de leurs frères d’armes, les Aviateurs prennent part aux missions en opérations. En 2019, 839 missions aériennes (tous vecteurs Armée de l’air) ont notamment été réalisées pour l’opération Chammal et 4130 pour Barkhane.
Retrouvez des actualités et portraits pour connaître davantage leurs quotidien hors métropole…
Pour en savoir plus, suivez les actualités opérationnelles de nos armées.
Près de 60 aviateurs viennent renforcer l’effectif de la Plateforme Opérationnelle Désert (PFoD) de Gao dont le lieutenant-colonel Philippe, 22 années de service au compteur et Conseiller air du Représentant du Commandant de la Force Barkhane (REPCOMANFOR).
« Je suis le conseiller air du REPCOMANFOR, qui est le Directeur de l’aérodrome. Il est à ce titre responsable de l’exploitation de la piste et des infrastructures attenantes, que ce soit au profit de la force Barkhane ou de la MINUSMa. Mon rôle est de l’assister dans cette fonction en lui précisant les réglementations internationales existantes, notamment en termes d’implantation aéroportuaire. Surtout sur les nouveaux projets car la base évolue fréquemment en infrastructure » précise le lieutenant-colonel Philippe.
Le colonel Philippe a plusieurs cordes à son arc. Il est le chef des services opérationnel (CSO). « Je veille à la cohérence de toute l’activité aérienne et à la planification des vols mais aussi aux interactions entre la partie logistique et la partie vie pour que tout s’harmonise avec l’activité aérienne ». C’est le Joint Force Air Command-Afrique Centrale et de l’Ouest(JFAC- AFCO) qui impulse les planifications opérationnelles « une fois que je valide l’adéquation du programme avec la capacité d’accueil de la base de Gao, j’informe les unités concernées comme le DETIA et la tour de contrôle». Cependant, la mission ne s’arrête pas là pour le colonel Philippe « Je dois ajuster les vols en conduite suivant les évolutions en qualité de directeur des vols, ce qui veut dire que je suis joignable 7/7j et 24/24h ».
La piste de Gao compte plus de 90 mouvements par jour soit presque 30 000 vols par an. « Ce qui m’amène à ma troisième casquette, celle d’Officier de Sécurité Aérienne (OSA). Je dois m’assurer que chaque vol en provenance ou au départ de Gao, qu’il soit militaire ou civil, se déroule dans les meilleures conditions possibles. »
C’est une mission intense pour le lietenant-colonel Philippe « la mission est dense car c’est une plateforme aéronautique qui est en constante évolution. Par exemple, j’ai vécu l’arrivée de forces Européennes qu’il a fallu prendre en compte dans l’extension du camp ».
Le colonel glisse cependant : « j’apprécie tout particulièrement partir en opérations extérieures et d’avoir cette action concrète au sein de l’opération Barkhane. C’est mon 2e mandant au Mali. J’étais venu en 2013 dans le cadre de l’opération Serval en tant que contrôleur aérien au sein de la tour militaire. J’ai redécouvert cette base qui a fortement évoluée depuis 2013. »
Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Burkina-Faso, Mali, Mauritanie, Niger, et Tchad. Elle regroupe environ 4 500 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace. |
BARKHANE : lieutenant Katia, adjoint au chef J1 à N’Djamena
Rentrée dans l’armée de l’air il y a 25 ans, j’ai décidé d’intégrer l’armée de l’air pour les opportunités hors normes et stimulantes qu’elle m’offrait. J’ai été recruté en tant que sous-officier gestionnaire des ressources humaines.
Après plusieurs affectations en France, j’ai eu l’opportunité de travailler dans un milieu interarmées comme chef J1 à l’état-major interarmées d’Abu Dhabi, un virage professionnel à 90 degrés qui a été particulièrement enrichissant et qui m’a donné le goût et la volonté de devenir officier.
De retour en métropole à Tours au sein de la sous-direction emploi formations de la direction des ressources humaines de l’armée de l’air (DRHAA), mon investissement personnel et le soutien inconditionnel de ma hiérarchie m’ont permis de réussir l’examen de sélection professionnelle nécessaire pour passer au grade de major puis les rangs pour accéder à l’épaulette.
Durant cette même période, j’ai participé à ma première opération extérieure (OPEX) fin 2016 en tant qu’adjoint au chef J1 au TCHAD à N’Djamena (opération Barkhane). Cette OPEX de 4 mois fut un moment inoubliable en raison de l’intensité des missions à mener et de la richesse des hommes et femmes rencontrés. La préparation des cinématiques de relève à venir, le suivi et la gestion des relèves en cours et des rapatriements d’urgence des militaires sur le théâtre constituent une grande partie des tâches de l’adjoint du J1.
L’opportunité de retourner au J1 au Tchad dans le cadre de l’opération Barkhane s’est présentée à nouveau. Opportunité que j’ai saisie sans hésiter.
Cette OPEX que je vis actuellement est très différente de la première en raison de la richesse des hommes et femmes issus des différentes armées et de l’évolution des missions. Ces variables nous permettent de vivre une expérience chaque fois différente et de retirer de grandes satisfactions dans la réalisation de nos objectifs. Ces moments intenses et parfois difficiles en raison de l’éloignement de nos familles ont cependant un sens qu’il faut savoir transmettre à notre entourage.
L’armée de l’air m’a permis de m’épanouir personnellement et professionnellement à travers mes diverses affectations et fonctions que le monde du privé n’aurait sûrement jamais pu m’offrir.
BARKHANE : Les drones REAPER armés opérationnels au sein de l’opération Barkhane
Les drones moyenne altitude longue endurance (MALE) REAPER armés ont été déclaré opérationnels. Mis en œuvre par les aviateurs déployés sur la base aérienne projetée de Niamey au Niger, ils peuvent désormais réaliser des frappes au profit de la force Barkhane.
Le 19 décembre, la ministre des Armées Florence Parly annonçait « les armées françaises ont réalisé avec succès les tirs d’expérimentation de drones armés depuis la base aérienne de Niamey au Niger, dans le cadre de l’opération Barkhane ». Une qualification qui intervient à l’issue d’une série de tirs réalisée par les équipages français dans le cadre d’une campagne d’expérimentation sur champ de tir en bande sahélo-saharienne.
Une nouvelle capacité qui ne modifie en rien la nature des missions du détachement des drones de Niamey. « Le drone va rester un moyen de surveillance et de reconnaissance, en revanche, le fait que le drone puisse maintenant être armé, c’est vraiment une capacité supplémentaire pour pouvoir intervenir rapidement si le besoin s’en fait sentir. Les règles d’engagement dans tous les cas restent les mêmes » précise le colonel Hugues Pointfer, commandant de la BAP.
La France a fait le choix que ses drones soient pilotés par des personnels déployés en opérations extérieures, en l’espèce au sein des emprises de la force Barkhane. La décision de tir est une décision humaine. Ainsi, l’opérateur est toujours impliqué dans le choix de la cible, le moment et la façon de délivrer la frappe et le guidage de l’arme. A tout moment, il est capable de dévier son arme pour éviter les dommages collatéraux.
« Face à un ennemi par essence fugace, les drones armés compléteront utilement les moyens existants de la force Barkhane, comme l’action des MIRAGE 2000D » précise le lieutenant-colonel Loïc, chef du détachement.
Les drones moyenne altitude longue endurance (MALE) REAPER armés ont été déclaré opérationnels. Mis en œuvre par les aviateurs déployés sur la base aérienne projetée de Niamey au Niger, ils peuvent désormais réaliser des frappes au profit de la force Barkhane.
Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Burkina-Faso, Mali, Mauritanie, Niger, et Tchad. Elle regroupe environ 4 500 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace. |
BARKHANE : Deux MIRAGE appuient les forces armées burkinabè
Le 24 décembre, en réaction à une attaque contre un détachement militaire burkinabè à Arbinda, une patrouille de deux MIRAGE 2000D de la base aérienne projetée de Niamey a décollé sur alerte afin de réaliser, pour la première fois, une opération conjointe avec les forces aériennes burkinabè.
« Une fois en vol, nous avons été immédiatement en contact radio avec le pilote d’un avion TUCANO burkinabè » précise le commandant Jean-Baptiste, pilote de chasse et leader de la patrouille. « Il nous a alors indiqué de façon très claire que des troupes burkinabè au sol étaient attaquées ».
Une fois arrivés sur la zone et ayant réuni les éléments de situation, les chasseurs français renseignent la chaine de commandement française sur la situation, avant de se répartir le travail. « Le premier MIRAGE a appuyé le camp et les troupes au sol, tandis qu’à bord du deuxième avion, nous avons recherché toute activité suspecte autour de la zone » détaille le commandant Camille, navigateur système d’armes sur MIRAGE 2000D. Au bout de quelques minutes, les équipages détectent un groupe d’une dizaine de motos ennemies. « Notre but a alors été de guider l’avion burkinabè vers la cible, de façon à ce qu’il puisse la neutraliser » explique le commandant Jean-Baptiste. « Ce que le TUCANO ne pouvait pas voir, nous pouvions le faire pour lui, tout en appuyant les troupes au sol. »
Cette opération constitue une première en matière de coopération entre les MIRAGE 2000D français et l’armée de l’air burkinabè. Une opération conjointe réussie grâce notamment à une coordination étroite entre équipages français et burkinabè.
Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Burkina-Faso, Mali, Mauritanie, Niger, et Tchad. Elle regroupe environ 4 500 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace. |
BARKHANE : Les militaires de Niamey apportent leur aide à la population nigérienne
Le 19 décembre 2019, une quinzaine de militaires de la base aérienne projetée de Niamey se sont rendus dans des internats pour enfants de la ville de Niamey dans le cadre d’une action civilo-militaire.
Ils ont été accueillis dans un premier temps dans l’établissement Wa Himma Dan, un internat qui compte aujourd’hui une cinquantaine de jeunes enfants pris en charge par l’association nigérienne Wadi Medan Niger. Les bras chargés, ils ont apporté des denrées alimentaires ainsi que du matériel. « C’est une grosse épine du pied enlevée. L’achat de fourniture scolaire représente un budget considérable chaque année » explique le directeur du centre. « Les dons proviennent des fournisseurs locaux nigériens et des militaires français de la BAP » précise le commissaire principal Laila, à l’initiative du projet.
À l’issue, les militaires ont pu partager un goûter avec les enfants avant de rejoindre le centre de Yarakarakra à quelques kilomètres pour cette fois-ci assister à des cours d’anglais, français ou encore mathématiques dispensés par des professeurs locaux aux jeunes de l’internat.
Une action qui s’inscrit dans le cadre des actions civilo-militaire portées par la force Barkhane et qui participe à l’amélioration des conditions de vie de la population nigérienne.
Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Burkina-Faso, Mali, Mauritanie, Niger, et Tchad. Elle regroupe environ 4 500 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace. |
BARKHANE : Le président de la République française en visite sur la base aérienne de Niamey
Le 22 décembre 2019, monsieur Emmanuel Macron, président de la République, et son homologue nigérien, monsieur Mahamadou Issoufou, se sont rendus sur la base aérienne projetée (BAP) de Niamey au Niger afin de rencontrer les aviateurs engagés dans le cadre de l’opération BARKHANE.
Arrivés en début de soirée sur la base militaire, les deux chefs d’États étaient accompagnés de Florence Parly, ministre des Armées, du général François Lecointre, chef d’état-major des armées, du général Pascal Facon, commandant la force Barkhane, ainsi que de nombreuses autorités civiles et militaires. En provenance d’Abidjan en Côte d’Ivoire, la délégation s’est recueillie dès son arrivée sur la base aérienne nigérienne lors d’une cérémonie d’hommage aux soldats nigériens tués le 10 décembre dernier lors de l’attaque du camp d’Inatès.
À l’issue, le Président de la République et son homologue nigérien sont allés saluer les aviateurs de la base aérienne et ont pu assister à une présentation des missions des soldats engagés sur le théâtre d’opération par le colonel Hugues Pointfer, commandant la BAP de Niamey.
Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Burkina-Faso, Mali, Mauritanie, Niger, et Tchad. Elle regroupe environ 4 500 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace.
BARKHANE : Geneviève Darrieussecq réveillonne avec les aviateurs de Niamey
Le 31 décembre, Geneviève Darrieussecq, secrétaire d’Etat auprès de la ministre des Armées, s’est rendue sur la base aérienne projetée de Niamey au Niger afin d’aller à la rencontre des aviateurs engagés dans le cadre de l’opération Barkhane.
Après un passage par le Tchad à N'Djamena, où Madame Darrieussecq a pu visiter le poste de commandement de l'opération Barkhane, la secrétaire d’Etat a fait escale pour quelques heures sur la base aérienne projetée de Niamey. Après s’être entretenue avec Issoufou Katambé, le ministre de la Défense nigérien, à propos des opérations de la force conjointe G5 Sahel, Geneviève Darrieussecq a tenu à saluer l’engagement des militaires présents.
À l’issue, Geneviève Darrieussecq a pu partager un moment chaleureux aux côtés des aviateurs autour d’un repas à l’occasion du passage en l’an 2020. « Ce sont des moments de rencontres et des échanges, des retours d’expérience si utiles et importants » a précisé la secrétaire d’État. Avant de rappeler que la menace ne s’arrête pas, et que la vigilance est de mise même durant ce moment de convivialité, pendant lequel les personnels qui ne sont pas de garde se réunissent pour marquer une pause et se retrouver entre frères d’armes. Message reçu 5sur 5 pour les équipages et les mécaniciens d’alerte, rappelés à leurs appareils durant la soirée pour être en mesure d’intervenir… avant finalement de finir la soirée avec leurs camarades.
Enfin, une fois le décompte de la nouvelle année passée, elle a délivré un message de confiance et de remerciement à ceux qui sont engagés dans la lutte contre le terrorisme dans la région du Sahel en ces moments de fêtes.
Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Burkina-Faso, Mali, Mauritanie, Niger, et Tchad. Elle regroupe environ 4 500 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace. |
Sources : © Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air