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Le « Navarre » aux commandes : l’aviation de chasse s’entraine à la haute intensité

Mise à jour  : 08/07/2021 - Direction : Armée de l'Air et de l'Espace

L’exercice « Navarrex » s’est tenu les 22, 24 et 25 juin 2021 à Nancy. Cette mission imposée de consolidation des aptitudes (MICA) a pour objectif d’entretenir les qualifications des pilotes de chasse de la brigade aérienne de l’aviation de chasse (BAAC). 

                                                     

Les missions imposées de consolidation des aptitudes, aussi appelées « MICA », ont pour objectif d’entretenir les qualifications des pilotes de chasse de la brigade aérienne de l’aviation de chasse (BAAC). Organisées tout au long de l’année, leurs objectifs sont actualisés chaque mois, couvrant tout le panel de missions et spécialités de l’arme aérienne. L’exercice « Navarrex », qui s’est tenu les 22, 24 et 25 juin 2021, s’inscrit dans ce cadre. 

Les « MICA » sont réitérées tous les mois, et ce mois de juin avait pour thèmes : « Entry Force » (l’entrée en premier, Ndlr), coordination d’une mission « SCALP » (missile de croisière), missions à caractère suppression of enemy air defenses (SEAD) et entraînement au close air support (CAS) avec tirs réels. Avec la participation des 2e, 3e, 4e et 8e escadres de chasse, ainsi que de l’escadron de chasse 2/5 « Île de France », ces missions d’entraînement – conduites par l’escadron de chasse 1/3 « Navarre » du 22 au 25 juin – ont été particulièrement bénéfiques à la préparation opérationnelle des équipages de chasse de l’armée de l’Air et de l’Espace. 

Toutes les missions ont été pleinement valorisées pour améliorer la maîtrise des capacités mises en œuvre en opération. La préparation d’une mission « SCALP » a démontré que les équipages des différentes escadres sont capables de faire preuve d’une coordination minutieuse, au profit d’une mission commune. La participation des armées de l’air belge et allemande a permis de renforcer l’interopérabilité avec ces partenaires majeurs. 

                   

                

L’appui aérien a, quant à lui, été travaillé avec le 68ème régiment d’artillerie d’Afrique (RAA) de l’armée de Terre, dans un environnement « non-permissif », c’est-à-dire un environnement contesté, où la supériorité aérienne n’est pas encore acquise. Et au sein duquel les menaces air-air ou sol-air ennemies n’ont pas été neutralisées. Les experts du guidage tactique ont travaillé avec des techniques dites « DACAS » – digitally aided close air support – d’appui aérien rapproché assisté par l’emploi d’outils numériques. L’objectif : limiter les communications vocales pour gagner en discrétion en privilégiant la fiabilité des échanges digitaux. 

Enfin, ces missions d’entretien des compétences ont permis de s’entraîner au tir réel, avec des passes de tir programmées sur le champ de tir de Suippes. En appui de ces entraînements, un E-3F de l’escadron de détection et de contrôle aéroporté de la base aérienne 702 d’Avord était déployé pour assurer le contrôle tactique et la sécurité aérienne des missions, et l’escadron de défense sol-air « Barrois » de la base aérienne 113 de Saint-Dizier a tenu le rôle de menace sol-air sur les zones des exercices. 

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Sources : Armée de l'Air et de l'Espace
Droits : Armée de l'Air et de l'Espace