Armée de Terre
Exercice annuel d’aérocombat interarmées et interalliés, Royal Black Hawk est organisé par le 1er régiment d’artillerie (1er RA). Du 5 au 15 octobre dans la région de Belfort, l’exercice vise à la préparation de haute intensité tout en intégrant la dimension aérienne.
550 militaires participent à l’exercice d’aérocombat interarmées et interalliés, organisé par le 1er régiment d’artillerie (1er RA) . Une simulation de combat à grande échelle qui réunit les soldats du 35e régiment d’infanterie, du 132e régiment d’infanterie cynotechnique, du 2e régiment de hussards et 3e régiment de hussards, des sapeurs du 13e régiment du génie ainsi que des artilleurs du 68e régiment d’artillerie d’Afrique, du 61e régiment d’artillerie et du 54e régiment d’artillerie. Sur cette manœuvre d’ampleur sont également présents les hélicoptères américains, Apache, Chinook et Blackhawk, mais aussi les Mirage 2000-D et Rafale de l’armée de l’Air et de l’Espace ainsi qu’un avion Atlantic 2 de la Marine nationale qui donnent une dimension spectaculaire à l’exercice. Les aéronefs français et étrangers se mêlent aux équipes de spécialistes de l’appui air-sol, permettant aux unités de l’armée de Terre de maintenir leurs capacités opérationnelles.
L'objectif est d'améliorer la synergie entre les armées des différents pays et de se préparer jusqu’à la haute intensité en cas de conflits symétriques. Manoeuvre avec un sous-groupement tactique interarmes (SGTIA) la dimension réaliste de Royal Black Hawk place les sections mortiers, les équipes d’observateurs et les troupes participantes dans leur coeur de métier opérationnel : Air assault, MEDEVAC, Close Combat Attack, Close Air Support via les JTAC (Joint Terminal Attack Controller) Cet exercice d’appui 3D permet aux équipes de s’entraîner dans un cadre interarmées et interalliés, de jour comme de nuit, aux procédures de guidage et de désignation d’objectif.
C’est aussi l’occasion de « driller » avec nos alliés selon des procédures OTAN utilisées en opérations, tout en offrant l’opportunité d’expérimenter de nouvelles procédures et savoir-faire innovants. Cet exercice est bien ancré dans sa région avec des phases d’entraînement à la Citadelle de Belfort et dans les environs de Baume-les-Dames.
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