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Le saviez-vous ? La trêve de Noël 1914

Mise à jour  : 26/12/2019 - Auteur : Carine Bobbera - Direction : DICoD

Le saviez-vous ? Derrière beaucoup de coutumes, usages, traditions et expressions militaires se cachent bien souvent des anecdotes insolites, amusantes ou historiques. Alors pour étoffer votre culture générale et briller le matin devant vos collègues à la machine à café, plongez-vous dans notre rubrique du mercredi. Aujourd’hui, nous allons vous raconter l’histoire de la « trêve du Noël 1914 » au cours de laquelle soldats français, britanniques et allemands fraternisèrent.

25 décembre 1914. Une scène pour le moins inattendue se déroule sur le front : des soldats des deux camps cessent le feu et célèbrent Noël ensemble !

Il faut dire qu’en cette veille de Noël 1914, après quatre mois de combat, dans le froid et la boue des tranchées, les soldats sont épuisés. Sur les lignes du front belge, le moral est au plus bas. C’est là que le miracle se produit. En plusieurs points du front, les Allemands placent des sapins de Noël, avec bougies et lanternes, sur le parapet des tranchées de première ligne. Quelques soldats, britanniques et allemands, vont spontanément et sans autorisation, sortir de leurs tranchées avec des drapeaux blancs et fraterniser. A lieu alors l’impensable : les hommes se serrent la main, boivent et chantent ensemble des chants de Noël. L’occasion également pour eux de s’échanger du tabac, des cigarettes et même des petits objets souvenirs comme des boutons d’uniforme. Dans d’autres endroits, les hommes profitent de cette trêve pour récupérer leurs camarades morts sur le no man’s land et les inhumer. Ces scènes de fraternisation donnent lieu à des événements inouïs comme des parties de football improvisées entre britanniques et allemands, en pleine zone de combats.
Du côté des Français, les actes de fraternisation sont moins nombreux, mais existent, comme dans la Somme avec la 28e division d’infanterie, la 70e division d’infanterie dans l’Artois ou encore la 5e division d’infanterie dans la région de Reims.

A certains endroits, la trêve se prolonge jusqu’au 1er janvier 1915. Mais dans la plupart des cas, elle est de courte durée. Car elle ne plaît pas aux autorités militaires qui y mettent un frein afin d’éviter que les fraternisations se reproduisent et se concrétisent par des actions pacifiques.

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Sources : Ministère des Armées