La ministre des Armées, Florence Parly, a présidé le 16 avril, à Toulon, la cérémonie de livraison de l’Alsace, première Frégate multi-missions à capacités de défense aérienne renforcée (FREMM DA). Il s’agit de la septième FREMM à rejoindre les rangs de la Marine nationale, sur un total de huit à l’horizon 2022, comme le prévoit la loi de programmation militaire (LPM) 2019-2025.
Les six premières FREMM (Aquitaine, Provence, Languedoc, Auvergne, Bretagne et Normandie), livrées à la Marine nationale entre 2012 et 2019, possèdent des équipements à dominante lutte anti-sous-marine (FREMM-ASM). Les deux dernières, Alsace et Lorraine, aux capacités de lutte anti-sous-marine identiques, disposent en plus d’une capacité de défense aérienne renforcée (FREMM DA).
Elles bénéficient également d’évolutions de leur système de combat, d’une mâture optimisée dite « taille de guêpe » et d’une portée de détection radar augmentée. L’équipage est par ailleurs renforcé par une dizaine de marins.
Conçues et développées par Naval Group, les FREMM sont des navires furtifs, polyvalents, endurants et souples d’emploi, dotés d’automatismes poussés et d’un équipage à effectif optimisé. Leurs missions principales sont :
Les FREMM sont également capables de :
Chaque FREMM a nécessité environ trois millions d'heures de travail. Près de 700 salariés de Naval Group et d'entreprises sous-traitantes travaillent ainsi chaque jour pour le programme, et plus de 500 PME/ETI sont impliquées dans sa réalisation. Ces entreprises sont implantées sur tout le territoire national.
A terme, les huit FREMM constitueront la colonne vertébrale de la flotte de surface française, qui comptera au total quinze frégates de premier rang à l’horizon 2030 : huit FREMM, deux Frégates de défense aérienne (FDA) et cinq Frégates de défense et d’intervention (FDI).
Sources : Ministère des Armées