EV1 Claudie Adama
Professeur d’anglais
Avant d’entrer dans la Marine nationale en 2009, cette jeune réunionnaise de 28 ans était professeur d’anglais en Picardie, à l’Institut Régional d’Enseignement Technique Supérieur. «J’ai toujours rêvé d’enseigner sur une campagne du porte-hélicoptères Jeanne d’Arc!» Son rêve s’est enfin réalisé cette année: enseigner aux futurs officiers de Marine l’anglais opérationnel.
Comme instructeur d’anglais de l’école embarquée sur la Mission Jeanne d’Arc 2011, l’EV1 Adama a deux objectifs de formation, avec toujours le même leitmotiv: «Make the most of it! » (En tirer le meilleur parti):
Claudie alterne les cours "classiques" avec des débats, des entretiens ou des jeux de rôle. «On passe également, quand on le peut, des films en version originale, sous-titrés en anglais. Ils se divertissent, décompressent, mais apprennent tout de même! » s’amuse la jeune instructrice pour qui le relationnel et l’écoute de l’autre sont des clés du succès.
Au quotidien, l’EV1 Adama n’a donc pas le temps de s’ennuyer. «J’aime mon métier! Il est exigeant, m’oblige à entretenir mes propres connaissances, les adapter aux opérations, matériels, techniques nouvelles. On ne fait pas de l’anglais académique. En venant du civil, il a fallu que j’apprenne un grand nombre de choses pour m’intégrer au milieu militaire. Mes méthodes de travail aussi ont dû être adaptées à la vie embarquée. »
«Les officiers-élèves ont compris toute la mesure de leurs responsabilités à venir. La majorité d’entre eux s’investit pour associer les cours opérationnels et l’anglais, comme ils seront amenés à le faire demain » conclut l’EV1 Claudie Adama qui rappelle à ceux qui préfèrent se focaliser sur les cours OPS en laissant l’anglais pour plus tard que «the easiest day was yesterday » et que ce qui n’a pas été intégré hier, ne sera pas rattrapé demain.
Sources : © Ma
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