Les 2 et 3 mai 2017, une délégation du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude s’est rendue au 3e Régiment d'hélicoptères de combat (3e RHC) d’Etain (Meuse). La délégation était composée du commandant du Dixmude, du commandant adjoint aviation, du chef de bordée aviation et du directeur du pont d’envol (chien jaune).
L’objectif de la visite était de renforcer le lien de jumelage né le 3 février dernier entre ces deux unités. Le 3e RHC - Grand 3 - a présenté son régiment et ses capacités, notamment celles offertes par le système d’information terminal de l’aviation légère de l’armée de Terre (SITALAT) lors d’un exercice de patrouille de nuit sur le thème de la destruction en profondeur. Embarqué en Gazelle, le commandant du Dixmude a pu appréhender, depuis les airs, les opérations d’aérocombat menées par l’armée de Terre.
En opérations comme en entraînement, le Dixmude entretient des relations privilégiées avec le Grand 3 puisqu’il a vocation à travailler de concert avec les hélicoptères de combat de l’armée de Terre. Grâce aux 5200 m² du pont d’envol, il a la capacité de mettre en œuvre 6 à 8 hélicoptères simultanément et son hangar peut abriter jusqu’à 20 aéronefs.
Depuis leur jumelage, les deux unités sont déterminées à faire de ce lien un exemple de coopération interarmées forte et durable. Améliorer la connaissance de son allié est un gage déterminant pour la réussite des opérations interarmées.
Le Grand 3, implanté dans la Meuse à 25 km à l’est de la ville de Verdun, est surnommé le « régiment de la nuit ». S’imposant comme un précurseur, il s’est spécialisé dans le combat nocturne avec son viseur Viviane sur Gazelle et fait aujourd’hui figure d’expert dans la numérisation et la simulation au sein de l’ALAT. Présent sur tous les territoires, il contribue activement aux manœuvres interarmes, interarmées et interalliés de grande ampleur.
Outil de commandement et de projection de forces, les BPC peuvent, depuis leur pont d’envol, déployer une force aéromobile complète constituée d’hélicoptères de combat, destinée à conduire des frappes ou des opérations de surveillance d’un territoire. Leur capacité amphibie leur permet, grâce aux engins de débarquement rapides et de grande capacité d’emport, de projeter des troupes et véhicules de la mer vers la terre, mais aussi de procéder à des opérations de soutien aux populations (évacuation de ressortissants, assistance après un sinistre). Leur modularité permet d’embarquer un état-major et de mettre en œuvre un poste de commandement de forces interarmées pour la conduite d’une opération nationale ou multinationale depuis la mer. Les BPC disposent d’un véritable hôpital embarqué permettant de faire face à une crise sanitaire de grande envergure (blocs opératoires, salle de traitement des grands brûlés…).
Sources : Marine nationale
Droits : Ministère des armées