Je suis originaire de Hagondange. J'ai suivi ma scolarité en Lorraine jusqu'à l'obtention de mon baccalauréat (section «économique et sociale» au lycée saint Pierre Chanel de Thionville en Moselle, à la suite duquel j'ai intégré le bataillon de marin-pompier de Marseille, corps d'excellence à mes yeux. Marin-pompier est un métier passionnant, riche par la diversité des ses missions et dans lequel je m'épanouis pleinement.
J'ai choisi de rejoindre la Marine nationale afin d'exercer un métier qui me faisait rêver depuis mon plus jeune âge, à savoir celui de marin-pompier de Marseille. J'ai également été attiré par les réelles possibilités d'évolution de carrière qu'offre cette institution aux jeunes qui débutent dans la vie professionnelle et qui ont envie de s’investir dans un travail passionnant.
Depuis mon engagement dans la Marine et mon incorporation récente au sein du Bataillon de marins-pompiers de Marseille, j'ai eu la chance de vivre plusieurs expériences particulièrement enrichissantes. Tout d'abord, lors de la formation initiale, où chacun est loin de chez lui, avec la perte de repères que cela peut occasionner, puis lors des journées d'aguerrissement avec les fusiliers marins, mon premier contact robuste avec «l'esprit d'équipage» qui unit les marins-pompiers : une situation dans laquelle les élèves s'entraident pour entretenir un nécessaire moral d'acier. La dynamique et l’esprit de corps nous fait avancer ensemble vers un même objectif, et accomplir la mission malgré les difficultés traversées. Ce premier ressenti de la vie en groupe dans un cadre professionnel m’a particulièrement plu et m'a conforté dans ma décision d'embrasser une carrière militaire.
Ma formation à l’école des marins-pompiers de la Marine m'a permis de mettre une réalité concrète et de mettre en relief une valeur importante à mes yeux: le respect, celui de la hiérarchie, de l'institution, de notre identité de marins et de pompiers, mais aussi d'un matériel mis à notre disposition et qui va nous permettre de porter secours et préserver la vie.
Ensuite, à l’arrivée dans les compagnies opérationnelles: accomplissement de nos missions quotidiennes où nous sommes régulièrement confrontés, sans filtre ni fard, à la souffrance des personnes et à la misère sociale. C’est un environnement professionnel qui n’est pas toujours simple à gérer mais qui n'entame pas ma volonté ni ma motivation. Me lever le matin pour prendre ma garde reste un moment attendu et un plaisir! Tout le monde n'a pas la chance de s'épanouir ainsi pleinement dans son métier...
La notion de carrière est encore un peu prématurée pour moi, mais je pense malgré tout que cela dépend en grande partie de l'individu et de son investissement dans le travail et l'unité. Sortant à peine du circuit de formation initiale, j’occupe en ce moment les fonctions d’équipier sur les véhicules de secours aux victimes ainsi que sur les engins incendie, urbain et feux de forêts. Un poste de premier niveau de responsabilité qui s’étendra ensuite à d’autres types de missions pour évoluer, avec l’expérience, vers de plus grandes responsabilités.
Mon départ pour Marseille a été choisi et assumé, cependant je reste très attaché à ma région de naissance, dans laquelle j’ai conservé des liens très forts. Ma famille et mes amis vivent toujours dans ma ville d'origine. En dépit de l’éloignement occasionné, je ne regrette pas mon choix de vie car mon avenir se joue dans la marine avec de réelles perspectives d’évolutions professionnelles.
Sources : © Marine nationale
Droits : Ministère des armées