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Chevalier Paul (D 621)

Mise à jour  : 28/08/2018 - Direction : SIRPA Marine

Les frégates de défense aérienne (FDA) assurent la su­prématie aéromaritime autour d’un bâtiment précieux. Elles constituent à ce titre un élément incontournable de l’escorte d’un groupe aéronaval ou amphibie.

En outre, elles peuvent contribuer à la défense aérienne interarmées sur les théâtres d’opérations extérieures ou dans les approches maritimes du territoire national. Leur puissant système de détection et leur système d’armes en font des unités redoutables, pouvant contrôler un vaste espace aérien et remplir tout le spectre de mis­sions des frégates de premier rang.

 

Missions

Connaissance – Anticipation – Prévention – Protection – Intervention

Équipement - Armement

2 turbines à gaz, 2 diesels, 1 propulseur d’étrave

2 tubes lance-torpilles de 324 mm pour torpilles MU 90

2 tourelles de 76 mm, 2 canons de 20 mm, 2 mitrailleuses de 12,7 mm

8 missiles antinavire MM-40-EXOCET B3, 1 système surface-air antimissile PAAMS (missiles Aster 15 et Aster 30)

6 radars dont 1 radar de veille-air tridimensionnel,

1 radar de conduite de tir de missiles (MFR),

1 système de leurre anti-torpilles, 1 sonar de coque

Lance-leurres DAGAIE, brouilleurs

Plate-forme et hangar pour hélicoptère

Caractéristiques

Longueur : 152,9 m

Largeur : 20,3 m

Déplacement : 7 050 tonnes

Vitesse : 30 nœuds

Équipage : 195 marins

La FDA Chevalier Paul a été admise au service actif le 10 juin 2011

Nantes est la ville marraine du Chevalier Paul depuis le 17 mars 2012

Biographie

Les origines de Jean-Paul de Saumeur qui se faisait appeler « Capitan Pol » sont mystérieuses. La légende veut qu’il soit né en mer, sur une barque en rade de Marseille en 1598, fils naturel d’une lavandière et du marquis Paul de Fortia, gouverneur du château d'If qui l’aurait pris sous sa protection. Une naissance qui détermina son existence passée sur les flots.

En effet, il commence à naviguer dès l'âge de douze ans. Vers 1614, il s'embarque à La Ciotat sur un brigantin de l'Ordre de Malte et donne rapidement les preuves d'une valeur exceptionnelle qui lui firent pardonner ses nombreuses incartades de jeunesse, de par son caractère fougueux.

Ses nombreux faits d'armes sur des bâtiments turcs dans la guerre contre le commerce ottoman lui valent d'être nommé en 1637 Chevalier de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem puis commandeur de l’Ordre de Malte en 1659. Recommandé à Richelieu, il est nommé capitaine de vaisseau et reçoit le commandement du Neptune à Brest.

Il participa activement à de nombreuses victoires françaises contre les Barbaresques, principalement en Méditerranée. C’est le cas en août 1638 à Guetaria sur les côtes espagnoles et en 1643 à la bataille de Carthagène. 

Il est anobli et promu chef d'escadre en novembre 1649, puis lieutenant général en mars 1654. En 1664, il devient conseiller du duc de Beaufort sur la Royale. C’est à ses côtés qu’il participe à l'expédition contre Djidjelli et écrase une escadre algérienne à la bataille de Cherchell.

Après une dernière campagne en Méditerranée en 1666, malade, il se retire à Toulon où il meurt le 20 décembre 1667 laissant le souvenir d'un marin de renommée, d'une audace et d'une maitrise exceptionnelles.

Plusieurs bâtiments de la Marine nationale ont porté successivement ce nom prestigieux, tels un contre-torpilleur type Aigle/Vauquelin (1934-1941) et un escorteur d'escadre (1956-1971).


Sources : © Marine nationale
Droits : Ministère des armées