Passage de témoin entre frégates à Bergen

Accostées à couple l’une de l’autre et, ce, pour la première fois de l’histoire des FREMM et des FASM, les deux frégates ont rallié le port norvégien dans le cadre de l’exercice TG20.1 impliquant la force maritime otanienne SNMG1 ainsi que d’autres unités norvégiennes, danoises, allemandes et hollandaises. Cet exercice, mené en mer de Norvège et dans les fjords de la côte, est principalement tourné vers la lutte anti-sous-marine, domaine de prédilection des deux frégates françaises. S’il y a certes un véritable saut générationnel entre ces deux unités, les marins qui servent à leurs bords sont tous animés du même état d’esprit combatif issu d’une vraie expertise française reconnue dans le domaine de la lutte sous la mer.

Bien que davantage habituées à la lutte sous la mer par grand fond, FASM et FREMM ont pu tirer une importante expérience dans l’environnement resserré des fjords, optimisant jour après jour l’emploi de leurs moyens (sonars, hélicoptères Caïman et Lynx) au sein d’une force maritime imposante : 8 unités de surface, avions de patrouille maritime P3C norvégiens, hélicoptères NH90 norvégiens et trois sous-marins diesels (allemands, hollandais et norvégien).

Le détachement 33F de la Normandie et son Caïman Marine ont effectué des échanges avec la frégate norvégienne HMNS Thor Heyerdahl qui s’apprête, comme les 3 autres frégates norvégiennes du même type, à accueillir prochainement à leur bord et de manière pérenne des détachements de NH90 de l’armée de l’air norvégienne.

Les exercices terminés, chaque unité a repris sa patrouille. Le La Motte-Picquet plus au Nord pour la suite de sa mission de connaissance et anticipation et la Normandie vers les îles britanniques pour poursuivre la vérification de ses capacités militaires sous le pilotage de la commission permanente des programmes et des essais (CPPE).