Dernière valse pour le couple FASM/ Lynx

En service depuis 1979 sur les bâtiments de la Force d’Action Navale (notamment les frégate F67 et F70 à vocation anti-sous-marine), cet hélicoptère, le premier qui fût conçu spécifiquement pour être embarqué sur les unités de surfaces (dont des missions de lutte anti-sous-marine), a été engagé avec succès dans les missions de la Marine nationale au cours de ses 40 ans de service actif, notamment au profit de la Force Océanique Stratégique et dans la protection du groupe aéronaval.

Principalement utilisé dans la Marine dans des missions de lutte anti-sous-marine, le Lynx fut l’hélicoptère majeur de la Marine de 1979 à aujourd’hui. Polyvalent, il fût également engagé sur des missions allant de la lutte contre le narcotrafic ou la piraterie à de l’action de l’État en mer, en passant par la lutte anti-navires.

La dernière flottille à mettre en œuvre des Lynx est la flottille 34F, basée à Lanvéoc-Poulmic. Créée le 9 septembre 1974 à Saint Raphaël, elle était alors équipée d'hélicoptères Alouette en version anti-sous-marine. Le 14 janvier 1975, la flottille s'installe définitivement sur la base d’aéronautique navale de Lanvéoc-Poulmic. En 1979, l’hélicoptère Lynx arme la 34F. La flottille devient alors une unité de lutte anti-sous-marine et développe ses capacités d'action par tous les temps, de jour comme de nuit.

Dans le cadre du plan Mercator, l’ensemble de la Marine se modernise pour faire face aux nouvelles menaces. Le retrait des Lynx s’inscrit dans cette démarche de modernisation de l’aéronautique navale et en particulier de sa composante hélicoptères. Les missions menées par les Lynx sont reprises par les hélicoptères multi-rôle Caïman Marine dont les équipements très évolués sont parfaitement adaptés à la lutte anti-sous-marine actuelle. Le couple FASM-F70 / Lynx est désormais remplacé par le couple FREMM / Caïman Marine.