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Expérimentation de l’EDA-R par le groupe Jeanne d’Arc

Mise à jour  : 04/05/2012 - Auteur : LV Clément Boulliat - Direction : SIRPA Marine

Présent à bord du BPC pour la durée de la Mission Jeanne d’Arc 2012, l’EDA-R (Engin de Débarquement Amphibie – Rapide) n°2 a pu apporter sa contribution au succès des missions de lutte contre la piraterie, grâce à ses capacités (autodéfense, transmissions, vitesse élevée) permettant de l’employer comme capteur d’information supplémentaire. Les officiers-élèves effectuant leur stage d’application à la mer à bord du BPC Dixmude étaient au cœur de cette expérimentation, en embarquant durant la navigation de l’EDA-R.

Patrouillant à une vitesse moyenne de 20 nœuds pendant une durée pouvant atteindre 10 heures, l’EDA-R augmente sensiblement la surface de la zone « blanchie » par les bâtiments de la Marine. Sa mission est alors, comme pour les hélicoptères du groupe Jeanne d’Arc, de reporter au Dixmude, tout élément jugé suspect.

Commandés à hauteur de quatre exemplaires par la Marine, les EDA-R sont basés à Toulon, au sein de la Flottille Amphibie, unité qui assure la formation des équipages, le soutien et la maintenance des engins.

Initialement dédiés à la projection de forces à partir de la mer, les EDA-R sont néanmoins capables de remplir une large gamme de mission, comme la liaison intra-théâtre, la protection rapprochée d’un bâtiment, la récupération et la mise en œuvre discrète des troupes ou encore la patrouille en zone hostile.

Menées sous le contrôle du Dixmude, ces expérimentations rentrent dans le cadre de la VCM 2 (Vérification des Caractéristiques Militaires – phase 2) des EDA-R, avant leur admission au service actif, prévue à l’issue de la Mission Jeanne d’Arc 2012.


Sources : © Marine nationale
Droits : Ministère des armées