Exercice Cutlass Fury pour la FREMM Languedoc

Le 1er septembre 2016, la frégate multimission Languedoc est arrivée à New York, aux États-Unis pour la première escale de son déploiement de longue durée (DLD). Après un appareillage de Toulon puis une escale technique à Brest, la frégate et son équipage ont traversé l’Atlantique. De nombreux exercices et tests sur les capacités du bâtiment ont rythmé ce transit d’est en ouest.

Le cap a ensuite été mis sur Halifax, en Nouvelle-Écosse, principale base navale canadienne en Atlantique où le Languedoc a pris part à l’exercice «Cutlass Fury 2016», du 9 au 23 septembre 2016.

À dominante anti-sous-marine, cet entraînement opérationnel multinational rassemble près de 3.000 marins et 18 unités des marines canadienne, américaine, britannique, espagnole et française : avions de chasse, avions de patrouille maritime, frégates, pétroliers-ravitailleurs, sous-marins nucléaires d’attaque.

Après un briefing à Halifax, en Nouvelle-Écosse, les manœuvres à la mer se sont enchaînées à un rythme soutenu. L’équipage du Languedoc a mis en œuvre son savoir-faire pour exploiter au mieux les capacités anti sous-marines de cette frégate à la pointe de la technologie.

Cet entraînement avec des nations alliées a permis d’éprouver l’ensemble des capacités opérationnelles du bâtiment, de montrer l’interopérabilité des forces alliées de l’OTAN et d’en tirer de précieux enseignements.

Le Languedoc était inséré dans le Task Group canadien. La toute nouvelle frégate française était ainsi particulièrement observée par les Canadiens qui souhaitent aujourd'hui renouveler leur flotte.

Le déploiement de longue durée est une étape décisive de la vérification des capacités militaires du bâtiment, avant son admission au service actif. Il s’agit d’une période à la mer effectuée loin, longtemps et en équipage, afin de mettre à l’épreuve le bâtiment et ses systèmes et de permettre sa totale appropriation par les marins. Lors de ce DLD, la FREMM Languedoc aura l’occasion de travailler et de s’exercer avec les marines alliées. Elle participera également au soutien à l’export de l’industrie française.