Le SIC de la défense est constitué de l’ensemble organisé des ressources permettant de collecter, traiter, transmettre et stocker les données sous format numérique qui concourent aux missions du ministère, à l’exception des ressources mises en œuvre par la direction générale de la sécurité extérieure.
Défini par le décret n° 2018-532 du 28 juin 2018, le SIC de la défense est vaste : plus de 1500 systèmes d’information et de communication, des technologies qui servent les administrations et les forces, en France comme à l’étranger et un budget annuel de près de 2,5 milliards d’euros. En outre, le ministère opère son propre système de communication par satellite ou liaisons radio de toutes gammes.
Le SIC de la défense est, du fait des différentes activités qu’il participe à réaliser, de multiples natures. Le ministère se distingue par une grande diversité de métiers, avec des femmes et des hommes en opérations sur terre, dans les airs, sur et sous les mers.
Il s’agit également d’hôtellerie, d’habillement, des hôpitaux, des pompiers, des infrastructures, des satellites et de quantité d’autres activités.
Il comporte différents sous-ensembles aux finalités bien différentes :
Le SIC de la défense fait partie du système d’information et de communication de l’État, à l’exception des systèmes d’information opérationnels et de communication, des systèmes d’information scientifiques et techniques, et des systèmes d’information, d’administration et de gestion qui font intervenir, nécessitent ou comportent des supports ou information classifiés.
Près de 22 000 personnes travaillent dans la famille professionnelle SIC, y compris dans les trois grands organismes du domaine numérique à vocation ministérielle que sont la DIRISI (Direction interarmées des réseaux d’infrastructure et systèmes d’information), le COMCYBER (Commandement de la Cyberdéfense) et l’AND (Agence nationale du numérique).
Le SIC de la défense représente un réseau interne de 220 000 machines, des réseaux classifiés, plus de 10 000 postes de travail, plus de 1 000 sites en France, outre-mer et dans le monde.
Il est constitué d’environ 1500 SI principaux, partageant pour la plupart le socle numérique ministériel qui mutualise les réseaux et les datacenters.