SKYROS : Clap de fin en Grèce

C’est sur la base aérienne de Tanagra, maison-mère des Mirage 2000 et précédemment des Mirage F1 de l’armée de l’air hellénique, située à une quarantaine de kilomètres de la capitale grecque Athènes, que le détachement Skyros a réalisé sa dernière étape. La venue de l’armée de l’Air et de l’Espace quelques jours après la signature du contrat d’achat par la Grèce de 18 avions Rafale était d’autant plus attendue. « C’est avec grand plaisir que nous sommes arrivés en Grèce, s’est exprimé le général Laurent Lherbette, chef de la mission Skyros lors d’une conférence de presse le 4 février. Entre nos deux armées, c’est une longue histoire de coopération qui se trouve aujourd’hui encore renforcée avec le choix grec d’acquérir des Rafale. » 

Entre le 2 et le 5 février, Français et Grecs ont pu parfaire leur interopérabilité au cours d’exercices communs axés sur la défense aérienne, l’attaque au sol, la protection de High Value Assets (HVA – équipements à haute valeur ajoutée) comme l’A400M, ou encore le ravitaillement en vol. « Cet entraînement commun est la preuve du partenariat stratégique et tactique entre la France et la Grèce, une occasion privilégiée pour renforcer notre interopérabilité, a indiqué le ministre grec de la Défense, Nikolaos Panagiotopoulos. Je tiens à remercier l’ensemble des personnels, français et grecs, qui ont œuvré à la préparation et à la réalisation de cet exercice. »

Après 14 000 kilomètres parcourus en quinze jours, les Aviateurs déployés dans le cadre de la mission Skyros sont rentrés en métropole le 5 février. À l’issue d’un nouveau test PCR (le 9^e de la mission) et d’un confinement, ils retrouveront leur famille avec la satisfaction d’avoir réussi un raid audacieux dans un contexte Covid très contraignant. 

Retrouvez, dans le magazine Air actualités du mois de mars, un article complet sur la mission Skyros.