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RACAM : les enjeux de la maintenance aéronautique du futur

Mise à jour  : 29/11/2019 - Direction : Armée de l'Air et de l'Espace

Jeudi 21 novembre 2019, la rencontre aviation civile-aviation militaire (RACAM) organisait sa 13e édition sur le thème « La maintenance aéronautique du futur : les clés de la disponibilité et de la rentabilité », sur le site de la direction générale de l’aviation civile à Paris. 

Ces rencontres ont pour objectif de renforcer la collaboration entre industriels civils et forces armées opérationnelles. De nombreux avionneurs et motoristes ont répondu à l’appel, notamment Airbus, Air France, Thales, Safran et Dassault Aviation. 

      

     

Le maintien en condition opérationnelle (MCO) a été au cœur des échanges dès le début de la matinée avec les propos du général Philippe Lavigne, chef d’état-major de l’Armée de l’air en ouverture des débats : « Le maintien en condition opérationnelle consiste en une disponibilité optimale de nos appareils. Le MCO conditionne le succès de nos opérations.» Dans le même esprit, le député Christophe Lejeune (Haute-Saône) a évoqué le taux de disponibilité des appareils comme un préalable indispensable au déploiement efficace des armées en opérations extérieures (OPEX). 

      

      

En complément du MCO, le MRO pour Maintenance, Repair and Operations (maintenance, réparation et opérations) fut longuement détaillé. Le général de corps aérien Jean-Marc Laurent a rappelé la complémentarité de ces concepts de maintenance opérationnelle : « MCO et MRO ne sont pas synonymes, ils recouvrent des logiques différentes. On retient qu’il s’agit de faire voler des aéronefs, afin de maximiser les échanges commerciaux (dans le cadre de l’aviation civile) et de rendre optimale la capacité opérationnelle des armées (dans le cadre de l’Armée de l’air). » Les innovations technologiques et la digitalisation croissante des outils de la maintenance aéronautique ont été au centre des débats avec, comme objectif commun, la nécessité réaffirmée d’une collaboration toujours plus forte entre constructeurs aéronautiques civils et forces armées. 

Le général de division aérienne Patrice Boisjot l’exprime sans détour, « il s’agit de gagner la bataille numérique ». Pour cela, l’armée de l’air française doit pouvoir compter sur des constructeurs civils innovants et pleinement impliqués. Présent à la même table ronde, le directeur de Dassault Falcon Service Pierre-Étienne Aubin a rappelé toute l’importance que revêt le champ militaire pour Dassault Aviation. Les intervenants ont rappelé toute la nécessité de fluidifier la Supply Chain dans la conception des aéronefs ainsi que l’importance centrale d’une maintenance prédictive (rester à l’affût des signaux faibles pouvant signifier une défaillance technique).

La disponibilité optimale des avions et leur capacité à être opérationnels dans le délai le plus court possible sont les garanties d’une action autonome et d’une dissuasion efficace, tout particulièrement concernant les forces aériennes stratégiques (FAS) chargées de la dissuasion nucléaire. Pour le chef d’état-major de l’Armée de l’air, les innovations techniques apportées par les acteurs civils de l’aéronautique constituent la clé de la crédibilité aérienne française : « Nous avons des avions toujours prêts à décoller qui constituent la garantie de notre posture de sécurité. J’ai besoin que les avions soient rapidement matures d’un point de vue technique. J’ai donc besoin d’avoir des industriels réactifs et performants. »

          

         

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Sources : Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air