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Portrait de l’adjudant Aïssa, un maître-chien passionné !

Mise à jour  : 22/02/2021 - Auteur : armee de l Air et de l Espace - Direction : Armée de l'Air et de l'Espace

Engagé depuis 19 ans dans l’armée de l’Air et de l’Espace, l’adjudant Aïssa a décidé de faire de sa passion son métier. C’est ainsi qu’il entre comme maître-chien commando parachutiste de l’air après sa formation militaire initiale à Rochefort, puis un passage de huit mois à l’escadron de formation des commandos de l’air (EFCA) sur Dijon.

                      

« Quand j’ai voulu m’engager, au début, c’était pour l’amour des chiens. Le monde militaire, je ne connaissais pas forcément, mais c’était une opportunité pour moi d’accéder à cette profession et de travailler avec un chien. Une fois que j’ai découvert ce métier et tout ce que m’apportait le monde militaire, je suis resté ! »

Pour la petite anecdote, lorsqu’il est arrivé en Cirfa pour présenter sa candidature dans le but de devenir maître-chien dans l’armée de l’Air et de l’Espace (AAE), l’adjudant Aïssa devait faire une liste avec plusieurs choix de métiers. Ne souhaitant faire que maître-chien, il a écrit cinq fois la même chose sur sa feuille de postulation.

Après sept ans en escadron de protection (EP), cinq ans au sein du commando parachutiste de l’air N°20 (CPA 20) ainsi qu’un séjour de trois ans à Djibouti, il est de retour à l’EP 1G.705 de Tours – Cinq-Mars-la-Pile où il continue d’exercer sa passion.

Accompagné de son chien Phénix, l’adjudant Aïssa assure depuis plus de deux ans la sécurité des installations militaires sur la base aérienne 705 de Tours – Cinq-Mars-la-Pile, tout en prenant diverses astreintes d’appui à la recherche et à la détection d’explosifs (ARDE) sur le territoire national. En tant que spécialisé ARDE, le maître-chien intervient sur tous les véhicules et colis suspects, aussi bien en métropole qu’en opérations extérieures.

Il a participé à plusieurs OPEX (opérations extérieures) et décrit son travail avec Phénix : « Je sais quand il est encore opérationnel et si je peux encore lui faire confiance ou pas. S’il n’est plus en capacité d’assurer ses missions, je change de chien ou je fais sans, je m’adapte à la situation. »

                               

                

Son plus beau souvenir professionnel au sein de l’AAE :

Le plus beau souvenir de l’adjudant Aïssa remonte à une de ses missions au sein du CPA 20 avec les forces spéciales. Même s’il ne peut en dire plus pour des raisons de confidentialité, il exprime avoir « touché du doigt ce qu’un commando recherche, l’action ! ». L’importance de cette mission lui a montré à quel point son métier était primordial pour la France. 

Enfin, aujourd’hui en escadron de protection, l’adjudant reste passionné par son métier et est fier de pouvoir partager son expérience auprès des jeunes recrues de l’armée de l’Air et de l’Espace. « Ce qui me passionne dans ce métier, c’est de transmettre mon expérience aux jeunes et de leur donner l’envie de suivre mes pas. En tant qu’encadrant, mon rôle est de les instruire et de partager mon savoir. »  


Sources : armee de l Air et de l Espace
Droits : armee de l Air et de l Espace