Armée de l’Air et de l'Espace
Quoi de mieux que la Journée mondiale des abeilles pour parler d'un projet porté par deux Aviatrices passionnées par l’environnement et la biodiversité de la base aérienne (BA) 123 d’Orléans-Bricy. Un indice, les sujets du projet n’excèdent pas 80 milligrammes, ils sont jaunes et noirs et c'est aujourd'hui leur journée ?
Il s'agit de la création d'une section apiculture au sein du club sportif et artistique (CSA) de la base.
Depuis quelques mois, le caporal-chef Caroline et le caporal-chef Mélissa ont dû suivre une formation avant de pouvoir créer ce CSA et de se lancer dans ce projet. L'enjeu a été d’apprendre le mode de vie des abeilles, l'entretien des ruches et la récolte du miel. « Une formation bien éloignée des standards de l'armée, nous confie l'une des adhérentes. Il n'existe pas de journée type pour un apiculteur tant les missions sont variées tout au long de l'année et selon les saisons. En hiver, les abeilles sont au repos et ne produisent pas de miel. Alors que dès qu'arrivent les beaux-jours, c'est l'effervescence ! »
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En possession de huit ruches et d’environ 200 000 abeilles, une à deux fois par semaine, les membres de la section apiculture (quatre responsables d'activités et une quinzaine d'adhérents) sont donc chargés de veiller à la bonne santé de ces demoi"Z"ailes de Bricy en les protégeant des prédateurs pouvant attaquer la colonie, mais aussi des maladies pouvant affecter les ruches. Ils s’assurent également des bonnes conditions de vie des abeilles selon les saisons pour ne pas perturber leur cycle naturel et bien entendu de récolter le miel.
Pour le caporal-chef Caroline, « elles vont sans nul doute trouver ici un terrain de jeu à leur goût. Le site est préservé des pesticides, sécurisé et interdit au public. L'environnement est idéal pour les abeilles qui vont y trouver un apport en nourriture toute l'année avec notamment des fleurs de pissenlits, de cerisiers et autres fruitiers, de cabarets-des-oiseaux (sorte de chardons)... De quoi composer un excellent miel, dont la première récolte, sans doute modeste à cause de la météo, interviendra dès le mois prochain. »
La finalité de ce projet est de vendre le miel récolté pour pouvoir se doter de nouveaux matériels afin de se développer et de compléter le cheptel déjà existant. C'est d'ailleurs ce que précise le colonel Stanislas Michel, commandant la base aérienne, et premier soutien au projet : « Avec un espace de 750 ha, il est tout à fait possible de trouver un équilibre entre l'activité militaire et la protection de la faune et de la flore pour préserver la biodiversité. »
Rendez-vous cet été pour connaître les avancées du projet et le poids de la récolte !
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Sources : armee de l Air et de l Espace
Droits : armee de l Air et de l Espace
