Du 17 au 21 mai 2021, une équipe de l’état-major du Commandement des forces aériennes (CFA), emmenée par le général Christophe Vuillemin, commandant en second du CFA, a été accueilli par le colonel Olivier Kaladjian, commandant de la base aérienne (BA) 702 « Capitaine Georges Madon ». Cette délégation a effectué durant cette période une visite de contrôle organique (VCO) sur la BA 702.
La VCO relève du dispositif de contrôle interne mené au sein du CFA. Menée dans un esprit de dialogue et de transparence, elle a pour objectif principal de vérifier la bonne application des directives centrales au niveau local.
Dans ce cadre, l’administrateur civil Arnaud Vidal, organisateur de la VCO pour le CFA, a bien voulu répondre aux questions de la BA 702 :
BA 702 : « M. Vidal, dans quel cadre se déroule la VCO sur la BA 702 ? »
Arnaud Vidal : « Les unités CFA des bases aériennes sont sous tutelles de leur grand commandement qu’est le CFA. Dans ce cadre, nous nous rendons sur les sites afin de vérifier que nos directives sont applicables et appliquées par les unités concernées. Le CFA ayant sous sa coupe 530 unités réparties sur 30 bases, nous avons un calendrier de visites qui nous permet de visiter dix bases par an. De plus, le mandat d’un commandant de base étant de deux ans, cela nous permet de procéder à un cycle différent avec un autre commandant de base à la tête de l’emprise militaire. »
BA 702 : « En quoi consiste une VCO ? »
Arnaud Vidal : « Je pourrais résumer cela en trois points. Premièrement, nous vérifions si les directives centrales sont appliquées, puis si les normes sont applicables sur le terrain pour les unités, enfin, nous relevons des problématiques directement sur site. Car évidemment, au quotidien, nous sommes toujours en contact avec les unités par mail ou par téléphone, mais cela ne remplace pas le contact direct. Nous profitons vraiment de ces visites sur site pour favoriser le contact humain et les échanges directs. »
BA 702 : « Et cela s’organise comment ? »
Arnaud Vidal : « Une VCO dure une semaine et est prévue plusieurs mois à l’avance. Une dizaine de semaines avant la venue de la délégation, une confirmation de la bonne tenue de la VCO est faite entre le CFA et le commandant de base. En parallèle, les commandants d’unités visitées transmettent des fiches problématiques afin de faire remonter leurs difficultés, fiches que nous exploitons… Nous arrivons sur le site et, durant la semaine de la VCO, des inspecteurs de brigades visitent leurs unités dédiées. En fin de semaine, les remarques sont exposées au commandant de base et aux commandants d’unités concernés par la VCO. Ces remarques vont permettre au commandant de base de monter un plan d’actions avec son commandant en second et ses commandants d’unités. Selon la nature des remarques, des changements devront être faits instantanément ou bien avec des délais plus ou moins longs. On peut dire qu’une VCO n’est clôturée qu’un an après la visite. »
BA 702 : « Au cours de la VCO une partie est dédiée à la Qualité des services rendus (QSR), pouvez préciser en quoi cela consiste »
AV : « La QSR est directement dirigée par le général qui reçoit, lors d’entretiens bilatéraux, les commandants et chefs de service des unités du Soutien. Cela permet de vérifier la bonne mise en œuvre du Soutien (supports mutualisés et coordonnés de l’administrations générale et de la logistique) sur le site d’Avord. Il faut préciser que sans la participation du Soutien, la plupart des actions de la base ne seraient pas possible. Ainsi, les principaux acteurs du Soutien que sont le Groupement de soutien de base de défense (GSBdD), le Centre interarmées des réseaux d’infrastructure des systèmes d’information (CIRISI), l’Unité de soutien de l’infrastructure de la défense (USID) et la 87eme antenne médicale apportent, dans leurs domaines de compétences respectifs, leur savoir-faire aux unités du CFA, ce qui contribue à la réalisation de leurs missions. ».
BA 702 : « Merci M Vidal, un mot pour conclure »
AV : « la VCO est un réel travail d’organisation car le spectre des vérifications est vraiment très large. Mais tout aviateur (et aviatrice) a l’habitude de travailler dans un environnement complexe.
Et s’il lui arrive d’accomplir son travail individuellement, il œuvre toujours pour le collectif.
L’armée de l’Air et de l’Espace possède un savoir-faire qu’il faut mesurer mais aussi entretenir afin qu’elle soit en mesure de d’intervenir en tous lieux et en tout temps. Le CFA, à travers les VCO, participe à cet objectif. »
Sources : armee de l Air et de l Espace
Droits : armee de l Air et de l Espace