Accueil | Terre | Soutien aux blessés | Soutien psychologique | Soutien psychologique dans l'armée de Terre Terre ... Soutien psychologique | Soutien psychologique dans l'armée de Terre

Soutien psychologique dans l'armée de Terre

Mise à jour  : 11/07/2010

En opérations extérieures, les blessures ne sont pas toujours physiques et peuvent être psychologiques. Pour accompagner ses soldats, l'armée de Terre a développé son dispositif de soutien psychologique en un dispositif novateur, effectif en Afghanistan depuis l'été 2009.

Peut être parce qu'elle est invisible, la blessure psychologique demeure trop souvent incomprise. Pourtant elle n'est pas une question nouvelle au sein de l'armée de Terre. Défini et affiné au cours des années, le concept du soutien psychologique en zone de combat place l'homme au coeur du dispositif.
L'armée de Terre a ainsi conçu un dispositif novateur de soutien psychologique.
Avec les opérations extérieures, et en particulier l'Afghanistan, il est devenu essentiel de prendre en compte le facteur humain non pas seulement pendant mais aussi avant et après la projection.
Ce dispositif de soutien psychologique a deux grands objectifs :

  • remplir la mission avec le minimum de pertes
  • mais aussi ramener des hommes en mesure de se réadapter.

Ce dispositif est effectif en Afghanistan depuis l'été 2009 et sera amélioré au fur et à mesure des retours d'expérience. Il pourra par la suite être appliqué aux autres théâtres.

> Cellule d'intervention et de soutien psychologique de l'armée de Terre
Activée depuis le 1er septembre 2004, la cellule d'intervention et de soutien psychologique de l'armée de Terre (CISPAT) s'inscrit dans un dispositif global de gestion de crise, dans une situation individuelle ou collective ayant un fort impact psychologique sur l'ensemble du groupe. Elle intervient sous la responsabilité du commandement pour son déploiement opérationnel.

> Soutien psychologique du combattant
Autant la blessure au feu est considérée comme glorieuse, autant la blessure psychologique constitue encore un aspect occulté des conséquences des traumatismes opérationnels. Au-delà du devoir moral vis-à-vis de ses hommes, la gestion du potentiel humain impose à tous les échelons de s'investir dans l'aspect psychologique du commandement. Le chef au combat, même s'il est responsable de ses hommes, ne pourra jamais tout résoudre seul. Son action doit être complétée par celle d'autres acteurs et s'inscrire dans la durée.


Droits : Armée de Terre 2010