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Métier : météorologue

Mise à jour  : 22/10/2021

Après 18 mois de formation à l’école nationale de la météorologie, le second maître Léa et le maréchal des logis Quentin se retrouvent à bord du porte-hélicoptères amphibie Tonnerre dans le cadre de l’exercice Cormoran21. Dans l’armée de Terre ou la Marine nationale, ils partagent le même métier de météorologue.

Alors que le maréchal des logis Quentin rejoint l’aviation légère de l’armée de Terre (ALAT) au 1er régiment d’hélicoptères de combat (1er RHC), le second maître Léa, une camarade de promotion à l’école nationale de la météorologie (ENM), fait le choix de de la Marine nationale et est affectée sur la base d’aéronautique navale de Lanvéoc-Poulmic. Sept mois après avoir rejoint leur affectation respective, ils embarquent tous deux sur le même premier entraînement opérationnel : Cormoran 21. Ils découvrent l’un des deux porte-hélicoptères amphibies (PHA) déployés, le Tonnerre.

Une fois en poste, les jeunes engagés tiennent un rôle décisif dans la mission du groupe naval aéromobile : observer, analyser et interpréter les informations pour les synthétiser et être un véritable conseiller auprès du commandement. Beaucoup d’éléments de programmation et de décisions dépendent de la météo. C’est d’ailleurs le premier point de tout briefing, dans l’ALAT comme dans la Marine nationale. La navigation en mer, la sécurité aéronautique et la construction des manœuvres dépendent, entre autres, des conditions météorologiques dans lesquelles les pilotes volent.

Conseiller du commandement

« Pendant cet exercice, certaines conditions météorologiques risquaient de devenir dangereuses pour les vols, illustre le maréchal des logis Quentin. Après s’être concertés entre météorologues de l’armée de Terre et de la Marine, nous avons rendu compte au commandement. La trajectoire des porte-hélicoptères amphibies a été modifiée en conséquence afin de ne pas contraindre la sécurité des vols et permettre de conduire la mission. »

« Il est très intéressant de travailler en interarmées car nous pouvons partager nos savoir-faire et notre expérience, renchérit le second maître Léa. Nous œuvrons sous les ordres d’un major ; Ses 32 ans de service sont une source inépuisable d’apprentissage. »

Partage de connaissances

Ce partage de connaissances se révèle d’une grande richesse, en raison de leurs spécificités d’emploi. Les météorologues des armées sont tous formés à l’ENM de Toulouse pendant 18 mois. La formation s’articule en deux temps : un tronc commun de 12 mois, puis un semestre de spécialité réparti entre les différentes armées.

« Je n’avais jamais travaillé avec la Marine auparavant et j’en ai beaucoup appris, analyse le maréchal des logis Quentin. L’environnement maritime est nouveau pour moi et le prendre en compte est très formateur. Les météorologues de la Marine sont aussi océanographes afin de pouvoir calculer la portée de détection des radars. Dans une spécialité aussi précise, c’est passionnant de partir ensemble en mission.»


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