Après avoir été dissous en 1992, le 5e régiment de cuirassiers a été recréé le 2 juin 2016 sur le sol des Émirats arabes unis. Le 5e cuirassiers est donc un « jeune régiment ». Mais ses traditions remontent à 1653, date à laquelle le régiment de cavalerie étrangère, commandé par le duc de Navailles, devient français. De 1725 à 1737, après avoir racheté le régiment au marquis de Monteils, celui-ci est donné par Louis XV à son beau-père, l’ex-roi de Pologne Stanislas, pour reconquérir son trône d’où son nom de tradition : Le Royal Pologne.
Le 5e régiment de cuirassiers dispose d’une structure particulière puisque, contrairement à un régiment de cavalerie de métropole, il est organisé en groupement tactique interarmes (GTIA). Il dispose ainsi en permanence d’un escadron blindé équipé de chars Leclerc et de VBL, d’une compagnie d’infanterie disposant de VBCI, d’une compagnie d’appui équipée de CAESAR, de véhicules de l’avant-blindé génie et d’un escadron de commandement et de logistique. Le régiment est également en mesure d’accueillir sur court préavis deux compagnies d’infanterie sur VAB et VBCI et une section du génie, notamment pour des exercices en milieu désertique.
Le 5e régiment de cuirassiers est implanté dans le désert du Moyen-Orient, à 45 minutes d’Abu Dhabi aux Emirats arabes unis. Le régiment est donc un point d’appui dans le Golfe arabo-persique. Il participe aux missions de coopération bilatérale avec les pays de la région et contribue à la préparation opérationnelle des unités projetées de France dans son domaine d’excellence : le combat numérisé interarmes en milieu désertique et en zone urbaine.
L’effectif total de l’unité est de 270 militaires dont 58 uniquement sont permanents. Cependant, en période de grands exercices, avec les renforts venant de France, l’effectif du groupement tactique interarmes (GTIA) 5e RC peut atteindre jusqu’à 800 militaires, toutes armes confondues.
Le 5e RC dispose du centre d’entraînement au combat et d'aguerrissement au Moyen-Orient. Outre les capacités habituelles d’aguerrissement, ce centre d’entraînement couvre une palette exceptionnellement étendue de compétences : combat interarmes en zone urbaine et désertique, lutte contre les engins explosifs improvisés, tir en zone urbaine, sauvetage au combat et appui-feux.
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