La ministre des armées, Florence Parly, a décidé de prolonger de trois ans le temps de service du patrouilleur de la Marine nationale Arago, repoussant sa date de retrait de 2021 à 2024.
Une analyse technique conduite par la Marine nationale a permis de confirmer la faisabilité de la prolongation de l’Arago et sa capacité à assurer les missions de protection des intérêts nationaux et d’action de l’Etat en mer.
Cette décision permet de garantir la présence de ce type de navire en Polynésie française dans la durée, jusqu’à l’arrivée du premier des deux patrouilleurs outre-mer (POM) basés à Papeete, prévue à partir de 2023.
La prolongation de l’Arago répond à un réel besoin opérationnel : missions de souveraineté et de protection des zones économiques exclusives françaises (ZEE), d’intervention contre les pollutions maritimes et en faveur de la préservation de l’environnement, ainsi que de sauvetage et d’assistance aux personnes.
La loi de programmation militaire accorde une priorité à la composante « patrouilleur », essentielle pour faire respecter la souveraineté française dans nos espaces maritimes, qui constituent le deuxième domaine maritime mondial. La ministre des Armées s’est rendue la semaine dernière au sein du chantier naval Socarenam qui a lancé la construction du premier (sur six) patrouilleur outre-mer. Ces six navires ultra-modernes et polyvalents seront déployés entre 2021 et fin 2025 en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française et à La Réunion.
Sources : Ministère des Armées
