Florence Parly, ministre des Armées, et Geneviève Darrieussecq, ministre déléguée auprès de la ministre des Armées, ont appris avec tristesse la disparition d'Edgard Tupët-Thomé, compagnon de la Libération. Il avait fêté son centième anniversaire en avril dernier au sein de l’Institution nationale des Invalides (INI).
Le ministère des Armées se souviendra de son audace au combat, de son patriotisme ardent, de sa modestie dans la Victoire. Edgard Tupët-Thomé reste un modèle d’engagement, un exemple du service désintéressé au nom d’un idéal.
Chaque moment clé de la Seconde Guerre mondiale en France se retrouve dans l’épopée du jeune Edgard Tupët. Soldat de 39 et de 40, prisonnier de Dunkerque, évadé au cours de son transfert, il refuse la défaite et intègre les réseaux de résistance naissants. Engagé dans les Forces françaises libres en 1941, il suit une instruction de parachutiste et s’entraîne en Grande-Bretagne. Sous le pseudonyme d’Edgard Thomé, il accomplit de nombreuses missions en France. Daoulas et Landerneau dans le Finistère, Clerval dans le Doubs, Arches en Moselle, se souviennent de sa bravoure et de son héroïsme. Il poursuit le combat au-delà de nos frontières après la Libération du territoire national.
Décoré par les Pays-Bas et le Royaume-Uni, Grand-croix de la Légion d’honneur, Edgard Tupët-Thomé était un des quatre derniers Compagnons de la Libération. À l’instar de ses 1038 frères d’armes, il personnifia l’honneur de la France et la participation de notre pays à la Victoire.
Les honneurs funèbres militaires lui seront rendus le 17 septembre 2020 dans la cour d’honneur des Invalides.
Sources : Ministère des Armées