Les patrouilleurs de haute-mer (PHM) sont des unités polyvalentes et optimisées pour assurer la défense maritime du territoire. Leur spectre d’emploi est large : lutte anti-sous-marine dans les eaux côtières, participation à des missions d’embargo, soutien, protection et entraînement des sous-marins, défense des approches maritimes, sauvegarde maritime. Véritables sentinelles maritimes, les PHM peuvent assurer ponctuellement des missions de présence, notamment dans le golfe de Guinée, et de soutien de la dissuasion.
Missions
Connaissance – Anticipation – Prévention – Protection – Dissuasion
Équipement - Armement
1 radar de navigation, 1 radar de veille surface-air, 1 radar de conduite de tir, 1 sonar de coque, 1 bruiteur remorqué NIXIE, système de transmissions par satellite
1 tourelle de 100 mm, 2 canons de 20 mm, 4 mitrailleuses de 12,7 mm
1 système d’autodéfense anti-aérienne SIMBAD (missiles Mistral)
Caractéristiques
Longueur : 80,5 m
Largeur : 10,3 m
Déplacement : 1 250 tonnes
Vitesse : 24 nœuds
Équipage : 85 marins
Le PHM Enseigne de vaisseau Jacoubet a été admis au service actif le 23 octobre 1982
Sète est la ville marraine du patrouilleur de haute-mer Enseigne de vaisseau Jacoubet depuis le 15 octobre 1982
Symbolique
Fanion
Avers
Revers
Tape de bouche
Biographie
Il naît à Toulouse le 6 mars 1913. Il concrétise sa vocation pour la Marine en entrant à l'École navale en 1932.
Après une affectation à Toulon à bord du contre-torpilleur Chevalier Paul suivie d'une période d'instruction au pilotage à Villacoublay, il rejoint en 1940 l'escadrille AC2 des forces maritimes du Nord comme pilote de chasse sur Potez 631.
Pilote ardent, plein de sang froid et de détermination, il n'hésite pas, lors d'un sévère bombardement de son terrain de stationnement le 10 mai 1940, à décoller et prendre en chasse les avions ennemis qu'il attaque seul, avec une grande témérité, déchargeant toutes ses armes et poussant son attaque à fond malgré le feu ardent de l'adversaire.
André Jacoubet trouve la mort un mois plus tard, le 17 juin 1940, en combat aérien, au-dessus du territoire de la commune de Lecaude, dans le Calvados. Il était accompagné au cours du combat de son radio, le second maître radio volant Joseph Scouezec. Ils reposent tous les deux, sous une même tombe, dans l'enclos paroissial de Lecaude.
Par arrêté du 12 septembre 1940, l'enseigne de vaisseau Jacoubet est inscrit au tableau spécial pour le grade de chevalier de la Légion d'honneur pour faits de guerre, et cité à l'ordre de l'armée de mer le 17 septembre 1940.
Son nom est porté aujourd'hui par un aviso du type A 69, mis en service en 1982, une rue de Toulouse (quartier de Lardenne), ville marraine de l'aviso Enseigne de vaisseau Jacoubet, ainsi que par le centre de préparation militaire marine (PMM) de cette ville.
Le second-maître Joseph Scouezec, tué en combat aérien le 17 septembre 1940, a été fait chevalier de la Légion d'honneur à titre posthume par décret du 24 juillet 1944.
Sources : © Marine nationale
Droits : Ministère des armées