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Courbet (F 712)

Mise à jour  : 28/08/2018 - Direction : SIRPA Marine

Les frégates de type La Fayette (FLF) préservent et font respecter les intérêts nationaux dans les espaces ma­ritimes et participent au règlement des crises. Unités furtives d’avant-garde, elles peuvent assurer le sou­tien d’une force d’intervention, la protection du trafic commercial, des opérations spéciales ou des missions humanitaires.

Ces navires embarquent un hélicoptère de lutte antinavire Panther. Les FLF sont en première ligne dans la conduite d’opérations où leur furtivité est un atout. En fonction des circonstances, elles peuvent aussi intervenir dans le cadre de la défense maritime du territoire.

Missions

Connaissance – Anticipation – Prévention – Protection – Intervention

Équipement - Armement

2 radars de navigation, 1 radar de veille surface-air

2 lance-leurres DAGAIE, système de combat STI, système de transmissions par satellite

Plate-forme et hangar pour hélicoptère

4 moteurs diesels, 1 propulseur d’étrave

1 tourelle de 100 mm, 2 canons de 20 mm, 4 mitrailleuses de 12,7mm

8 missiles antinavire MM-40-EXOCET, 1 système surface-air à courte portée CROTALE

Caractéristiques

Longueur : 125 m

Largeur : 15,4 m

Déplacement : 3 800 tonnes

Vitesse : 25 nœuds

Équipage : 150 marins

La FLF Courbet a été admise au service actif le 1er avril 1997

La ville d'Angers parraine la frégate Courbet

Symbolique

Fanion

Avers

Revers

Biographie

Né à Abbeville le 26 juin 1827, le futur amiral Courbet entra dans la Marine à sa sortie de Polytechnique en 1849, après avoir été secrétaire d'Annand Marrast pendant la Révolution de 1848. Aspirant sur la Capricieuse, il fit campagne dans les mers de Chine, l'océan Indien et dans le Pacifique. Enseigne de vaisseau en décembre 1852, il fut remarqué par l'amiral Jacquinot et promu lieutenant de vaisseau en novembre 1856. ll leva le plan de la rade de Biarritz où Napoléon III songeait à créer un grand port. Embarqué en 1858 sur le Suffren puis en 1860 sur le Montebello, il fut instructeur à l'école de canonnage et s'attacha à perfectionner les matériels d'artillerie et les méthodes de tir. Capitaine de frégate en août 1866, chef d'état-major de la division cuirassée de la Manche, il commanda en 1870 le Talisman aux Antilles et donna la chasse aux navires ennemis. Revenu en France, il fut chargé de rédiger un cours de tactique navale. Capitaine de vaisseau en août 1873, il commanda en 1874 l'école des torpilles de Boyardville dans l'Ile d'Oléron et se passionna pour cette arme nouvelle. Membre du Conseil des travaux, chef d'état-major de l'escadre de Méditerranée, il fut nommé en juin 1880 gouverneur de la Nouvelle-Calédonie et en septembre contre-amiral. Son passage à Nouméa fut marqué par une œuvre administrative importante; il s'efforça de développer l'agriculture en luttant contre la spéculation foncière ; il lutta aussi contre la spéculation minière en obligeant les concessionnaires à exploiter leurs découvertes au lieu de les revendre avec profit.

Commandant, à son retour en France, une division navale d'essais constituée à Cherbourg, il fut nommé en 1883 à la tête de l'escadre des mers de Chine, renforcée à la suite de la mort de Francis Garnier. Il allait, dans ce poste, donner la mesure de son énergie et de son audace. En août 1883, il bloqua Hué et emporta d'assaut la citadelle, obligeant l'empereur d'Annam à la paix (Traité de Hué, août 1883) .Commandant en chef interarmées, il battit les Pavillons Noirs et occupa Son-Tay et une partie du delta du Tonkin. Promu vice-amiral en mars 1884, il dirigea les opérations décidées contre la Chine à la suite de l'affaire de Langson, attaqua les forts de Fou-Tchéou, força les passes de la rivière Min et fit détruire par ses torpilleurs une partie de la flotte chinoise (février 1885), puis débarqua à Formose et s'empara de Kelung, de Makung et en mai des îles Pescadores. Épuisé physiquement, et sans doute aussi moralement, par une campagne dont il n'avait pas tenu à lui qu'elle fut plus intelligemment menée et qu'elle aboutit à de meilleurs résultats,  mourut à bord de son navire-amiral, le Bayard, en rade de Makung, le 11 juin 1885.
Le sabre de l'amiral Courbet fut déposé dans la chapelle "Marine" de la basilique du Sacré-Coeur de Montmartre. Dans son testament, il léguait " ses économies en espèces et ses valeurs mobilières" à la Société de sauvetage en mer en baie de Somme.

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Sources : © Marine nationale
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