MO1 Salah-Eddine JENOUN

Le matelot Jenoun est depuis peu dans la Marine, mais il a déjà pu y vivre de nombreuses expériences. La Franche-Comté est loin mais, de cœur, il en reste proche.

«Je me suis engagé il y a moins d’un an. Des amis marins m’avaient raconté leurs expériences, leurs missions, leurs escales lointaines, et cela m’a immédiatement intéressé. Dès que possible, je me suis engagé pour naviguer et découvrir de nouveaux horizons.

La Marine m’a donné une formation et m’a rapidement confié des responsabilités. Ce que j’apprécie, c’est la rigueur de tous les instants, le respect des valeurs, l’esprit d’équipage. Cela demande aussi une grande exigence envers soi-même.

Comme je suis intéressé par la technique, je me suis naturellement orienté vers une spécialité technique. Je travaille maintenant à la machine. J’assure la prévention contre les risques d’incendie et de voie d’eau ainsi que l’entretien du matériel de sécurité. Je suis conscient de mes responsabilités car à la mer comme à quai, un sinistre doit être maîtrisé très rapidement. La vigilance de tous les instants est essentielle.

Maintenant je travaille loin de la Franche-Comté que j’ai quitté il y a déjà quelques années. Mais je demeure attaché à cette région dans laquelle j’ai grandi et où vivent toujours mes proches.  En plus, bien que loin des rivages, c’est une région frontalière qui est ouverte sur le monde tout comme la Marine. Dès que je le peux, je contacte ma famille et conserve un lien fort non seulement avec mes proches mais aussi avec l’actualité de ma région de cœur».