Maître François Gasner

Le maître Gasner est né à Besançon, mais sa carrière l’a conduit dans l’aéronautique navale. Il est aujourd’hui personnel naviguant détecteur acousticien de bord sur Atlantique 2 et conseiller technique dans le domaine de la lutte anti-sous-marine.

«J’ai étudié au lycée militaire d’Autun, en Bourgogne, et j’ai toujours été très attiré par l’aviation militaire. Lors d’une journée d’échanges au lycée, j’ai été particulièrement touché par les souvenirs d’un marin de retour de campagne à bord du porte-avions Foch.

C’est en discutant avec lui que mon choix s’est tout naturellement porté sur la Marine et l’aviation embarquée qui conciliait le milieu militaire, les avions et l’aventure des détachements, les départs en mer à bord du porte-avions.

Depuis, la Marine a répondu à mes attentes car j’ai pu vivre ma propre expérience au sein du groupe aérien embarqué à bord du porte-avions Charles de Gaulle. Je suis aujourd’hui opérateur sur Atlantique2, personnel naviguant et je pars régulièrement en détachement.

Je me suis engagé comme électronicien dans la Marine, dans un premier temps en charge de la maintenance des aéronefs au sein des services techniques de la base de Landivisiau en Bretagne, puis affecté à la flottille 11Fpendant 3 ans. Cette affectation m’a permis de suivre le groupe aérien embarqué aux Etats-Unis.

Je me suis ensuite tourné vers les métiers du personnel naviguant comme électronicien de bord, dans les domaines de la recherche-détection sous-marine. En 6 années d’opérateur en équipage de patrouille maritime je suis passé du poste de 4ème à 1^er opérateur. J’encadre aujourd’hui 3 personnes. Au sein de l’équipage et en tant que 1^er opérateur détecteur acousticien de bord (Dasbo), je suis responsable d’une équipe et conseiller technique du domaine de la lutte anti sous-marine sur Atlantique 2 pour le coordinateur tactique. Ma mission est le recueil d’images et de renseignements (prise de photos, analyse et habillage des clichés…).

Je suis né à Besançon. Ma famille en est originaire et y est toujours installée. J’essaie d’y retourner régulièrement, mais en ayant des impératifs opérationnels, je ne peux pas le faire plus de 2 fois par an. La Franche Comté me manque pour son côté nature. Les saisons sont bien marquées et il y a un rythme que je ne retrouve pas ailleurs.»