Malgré le confinement mis en place le 16 mars 2019, le Groupe de plongeurs démineurs (GPD) de l’Atlantique a poursuivi ses missions. A l’instar d’autres unités, le GPD est actuellement réparti en deux bordées, dites chaude et froide. Cette organisation lui permet de maintenir sans difficulté ses équipes d’astreinte chargées du traitement des engins explosifs historiques d’une part, et, d’autre part, des engins explosifs improvisés.
Si le nombre de découvertes a récemment diminué du fait de la fermeture des plages et de l’arrêt des activités de plaisance, les plongeurs sont cependant intervenus 10 fois dans le cadre de l’action de l’Etat en mer pour traiter 17 munitions.
Les conditions météorologiques devenues très favorables peu après le début du confinement, alliées à la baisse du nombre de découvertes fortuites, ont permis aux plongeurs de concentrer leurs ressources sur la rade et le goulet de Brest, contreminant ainsi chaque semaine plusieurs munitions historiques, telles qu’un obus de 320 millimètres. Le GPD Atlantique a également traité 5 obus localisés par un navire civil, tandis que 5 autres ont été détruits suite à la recherche menée sur l’épave du War Balloon au large du Conquet (29).
Au total, ce sont plus de 27 munitions qui ont été traitées par les plongeurs démineurs du GPD Atlantique pendant les huit semaines de confinement en France.
Enfin, afin de garantir leur capacité à intervenir, les plongeurs démineurs du GPD Atlantique ont également veillé à maintenir leur rythme d’entraînement. Des plongées de qualification en mer d’Iroise ont ainsi eu lieu chaque semaine, impliquant tous les secteurs du groupe et amenant les plongeurs à travailler jusqu’à une profondeur de 47 mètres.
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Sources : Marine nationale
Droits : Ministère des armées