Le Vendémiaire confirme sa qualification opérationnelle

La première phase à quai a été consacrée à l’évaluation de l’organisation de l’unité en et hors port-base (sécurité, cyberdéfense, protection-défense) mais également à la préparation physique et mentale du combattant, moment privilégié durant lequel l’équipage de la frégate a pu démontrer sa pugnacité et son esprit de cohésion à travers des parcours aquatiques, prise en charge et transport de blessé, franchissements d’obstacles naturels ou industriels.

La deuxième phase, avec une période de navigation en et hors lagon de Nouvelle- Calédonie, a permis d’éprouver de jour comme de nuit toutes les chaînes fonctionnelles de la frégate grâce notamment aux concours d’autres unités comme le bâtiment multi-missions (B2M) d’Entrecasteaux ou le patrouilleur P400 La Moqueuse . Durant cette phase intense qui a mis à l’épreuve la combativité et l’endurance de l’équipage, les entraineurs de la FAN ont contrôlé l’ensemble des capacités opérationnelles du Vendémiaire : manœuvres, lutte contre les sinistres, tirs d’artillerie, lutte contre les menaces asymétriques, opération de visite ou encore escorte de bâtiment précieux sous menace.

Ce stage MECO s’est conclu par un exercice d’évacuation de ressortissants (RESEVAC), durant lequel il s’agissait pour le Vendémiaire, assisté du B2M, d’évacuer d’une zone hostile vers une zone sécurisée des ressortissants joués pour l’occasion par des militaires du régiment d’infanterie du Pacifique – Nouvelle Calédonie (RIMAP NC) et des élèves du Collège de Tuban. La participation des collégiens à cet exercice marquait la première interaction entre l’établissement et les marins du Vendémiaire depuis la création de leur partenariat en janvier 2018.

Qualifié opérationnel sans réserve à l’issue de ce stage intense, le Vendémiaire peut désormais aborder sereinement l’entraînement opérationnel interarmées et interallié Croix du sud 2018 au cours duquel il devra assurer le commandement et la coordination de la lutte au-dessus de la surface.

Les bâtiments de la Marine nationale suivent périodiquement des stages de remise à niveau opérationnel de leur équipage. Ces stages, encadrés par les experts de la division entraînement de la force d'action navale permettent aux bâtiments d'obtenir les qualifications nécessaires pour participer à des exercices d'ampleur, au cours desquels ils seront confrontés à un éventail de menaces important (attaques aériennes, menace sous-marine, guerre électronique, flottes hostiles...). Ainsi, dans le cadre de scénarios d'exercices très variés (environnement interarmées et international), les équipages devront montrer leur aptitude à gérer les crises et à trouver leur place dans des schémas opérationnels complexes.

La mise en condition opérationnelle (MECO) est la phase finale du processus d'entraînement, elle vise à acquérir la qualification opérationnelle, qui matérialise l'aptitude des bâtiments à exécuter toutes les missions opérationnelles correspondant à ses capacités militaires.