Après 21 jours en mer Noire pour participer à des exercices et affirmer la présence de l’OTAN dans la zone, le chasseur de mine tripartite (CMT) Orion s’est à nouveau engagé, le 18 novembre, dans le détroit du Bosphore et des Dardanelles dans le sens Nord Sud cette fois.
C’est au cours d’une halte à Çanakkale (Turquie) que l’Orion quitte le Standing NATO Maritime Counter Measure Group 2 (SNMCMG2), après 60 jours passés sous le contrôle opérationnel de MARCOM (Maritime Command – Centre de commandement maritime de l’OTAN).
Outre l’affirmation de la présence de l’OTAN en mer Noire, le déploiement était centré autour de trois exercices majeurs : DYNAMIC MARINER 20 (France), NUSRET 20 (Turquie) et POSEIDON 20 (Bulgarie). Ainsi, dix-sept fausses mines ont été détectées, onze ont été remontées et trois mines historiques ont été localisées et identifiées. Mais c’est aussi la coopération avec sept marines otaniennes (Espagne, Grèce, Italie, Turquie, Roumanie, Bulgarie, Grèce) et une interaction avec le Standing NATO Maritime Group 2 SNMG2 (guidage du FGS « Brandenburg »). En accueillant à son bord quatre membres de l’état-major du groupe, l’Orion a assuré, durant douze jours, la permanence du commandement du groupe OTAN
Sources : Marine nationale
Droits : Ministère des armées