Début d’un nouveau cycle opérationnel pour le Courbet

Composée d’une semaine d’entraînement à quai et de deux semaines d’entraînement en mer, la RANO a permis à l’équipage de réviser ses savoir-faire fondamentaux (conduite nautique, sécurité, protection défense, cyberdéfense, maîtrise des capacités opérationnelles, mise en œuvre des armes). Au total près de 75 exercices ont été conduits pendant ces trois semaines d’entraînement avec l’aide des « brassards jaunes » (entraîneurs) d’ALFAN. Le stage a aussi permis au Courbet de réaliser son contrôle aéronautique périodique et de faire valider par la Force aéronautique navale (ALAVIA) son aptitude opérationnelle à la mise en œuvre des hélicoptères.

Tamouré

La deuxième phase de la remontée en puissance du Courbet, articulée autour d’un « Tamouré », est venue clore ce cycle d’entraînement avec un exercice au rythme particulièrement soutenu, réalisé du 17 au 19 avril devant l’île du Levant (mer Méditerranée). Ce stage avancé était destiné à tester la préparation physique et mentale de l’équipage ainsi que sa capacité à s’organiser pour affronter l’imprévu. Pour ce faire, la division entraînement de la FAN a fait appel à de nombreux moyens pour placer les marins de la FLF dans des conditions proches de celles qu’ils pourraient être appelés à connaître en opérations. Pendant trois jours, l’exercice plonge le bâtiment et son équipage dans un scénario où ils doivent conduire des missions opérationnelles : escorte, renseignement, appui feu naval, tout en faisant face à un niveau de menace élevé.

Missile CROTALE, tourelle de 100mm, canons de 20mm, armes légères d’infanterie : l’équipage a eu recours à la quasi-intégralité de l’armement de la frégate pour traiter les menaces qui l’ont harcelée jour et nuit. Au bilan, après plus de quinze rappels au poste de combat, près d’une dizaine de cibles ont été traitées par le Courbet, une dizaine d’incendies et de voies d’eau maîtrisés, des blessés fictifs pris en charge.

Cette période d’entraînement a permis à l’équipage de progresser, de se préparer à affronter un spectre étendu de menaces (terrestre, aérienne, asymétrique, mine, etc.) et de renforcer la cohésion. Au terme de ce cycle, le Courbet doit désormais maintenir et entretenir cet esprit d’équipage et ces savoir-faire précieux dans la perspective de ses déploiements opérationnels futurs.

Pour naviguer plus loin :

Les frégates, épine dorsale de la Marine nationale

Les marins au service de la performance : le maintien en condition opérationnelle

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