Mercredi 27 avril 2016, un exercice de lutte anti-pollution s’est déroulé en mer au large de Monaco. Dans le scénario, un navire pétrolier est percuté par un roulier, occasionnant un déversement important d’hydrocarbures lourds (en réalité des écorces de riz).
Cet exercice a consisté notamment à améliorer l’interopérabilité des moyens maritimes Français, Italiens et Monégasques. A terre, il a facilité la fluidité des échanges en activant l’interface terre-mer, permettant ainsi d’anticiper l’arrivée fictive de la pollution sur les côtes et de préparer la lutte en frange littorale. Certains de ces moyens, comme le BSAD Jason affrété par la Marine nationale, avaient été d'ailleurs déjà été mis en alerte pour le suivi de la situation dans le port de Gênes (risque de pollution aux hydrocarbures suite à une rupture d'un barrage) le week-end dernier.
Le bilan positif de cette journée apportera de nouveaux éléments pour l’évolution du plan RAMOGEPOL, alors que l’accord RAMOGE célèbre ses 40 ans en 2016 et voit son périmètre élargi.
En effet, une nouvelle version du texte initial a été signée à Monaco, mardi 26 avril2016, par les différentes parties, pour une meilleure prise en compte de la problématique, au-delà des cas de pollution déjà abordés, des objets flottants dérivant.
Ce document a ainsi été paraphé, pour la France, la principauté de Monaco et l'Italie, par le vice-amiral d'escadre Yves Joly, Préfet maritime de la Méditerranée, monsieur Patrice Cellario, conseiller du Gouvernement pour l'Intérieur et madame Maria Carmela Giarratano, représentante du ministère de l'environnement italien.
Plus tôt dans l'après-midi de mardi, S.A.S. le prince Albert II de Monaco s'était fait présenter les moyens mis en place pour l'exercice "Ramogepol 2016", accompagné du VAE Yves Joly
Sources : Marine nationale
Droits : Ministère de la Défense