Service de l'énergie opérationnelle
Le Service de l’énergie opérationnelle (SEO) reçoit une délégation britannique de la Defence Strategic Fuels Authority (DSFA)1. S’appuyant sur un échange d’officier depuis 2019, ce type de rencontre renforce les relations bilatérales entre les militaires britanniques et français.
C’est l’occasion d’échanger sur la gestion et les politiques en matière de produits pétroliers, en vue de développer l’interopérabilité.
[1] Le DSFA est le gestionnaire des produits pétroliers du ministère de la Défense britannique ; et il fait autorité en matière de politique sur les carburants, les lubrifiants et les gaz.
Un Group Captain1 et un Wing Commander2 de la Royal Air Force, et un lieutenant-colonel français du SEO détaché au Royaume-Uni, accompagnés par leurs homologues français, se sont rendus mi-octobre à la Base Pétrolière Interarmées (BPIA) à Chalon-sur-Saône, puis au Centre d’Expertise Pétrolière Interarmées (CEPIA) à Marseille.
[1] Colonel [2] Lieutenant-colonel
Visite de la BPIA
Mardi 12 octobre : les militaires rencontrent le commandement de la base et assistent à une présentation de l’organisme. L’après-midi est consacrée à la tenue d’un working group pour discuter notamment d’une vision commune de l’énergie, de l’interopérabilité des produits, ou encore du programme d’échange franco-britannique. Le lendemain, la délégation se rend au Centre d’Instruction et d’Entraînement Pétrolier (CIEP). Au programme : visite d’un réservoir de pétrole et d’un laboratoire d’analyse, puis découverte des camions et équipements, et enfin pilotage du CaRaPACE.
Véritable pôle de formation, de projection et de soutien des forces, la BPIA a suscité un vif intérêt de la délégation britannique et permis de nombreux échanges.
Visite du CEPIA
Jeudi 13 octobre : présentation et visite du CEPIA. Pôle d’expertise unique, le centre assure l’ensemble des activités d’analyses et de développement des produits et matériels pétroliers. Ici encore, la singularité et la technicité du CEPIA captivent les officiers britanniques ; notamment lors de la visite des laboratoires projetables en opérations extérieures (OPEX) et des discussions avec les militaires et ingénieurs du pôle marseillais.
Ponctuée de moments conviviaux, cette visite consolide largement les liens unissant les officiers britanniques et français.
