Le Service de l'énergie opérationnelle (SEO) est dirigé par un directeur, ingénieur général des essences. Le directeur du SEO exerce son autorité sur l'ensemble des organismes du SEO.
Il est assisté d’un directeur adjoint, qui le remplace en cas d’absence ou d’empêchement, ainsi que d’un adjoint, chef de la division « études – organisation – pilotage ».
Depuis le 1er août 2018, l'ingénieur général de 1ère classe Jean-Charles Ferré a pris la direction du Service.
IG1 Jean-Charles Ferré
Biographie réduite.
Après une scolarité au Prytanée Militaire, il intègre l’Ecole Navale de Lanvéoc-Poulmic en 1985 comme officier de marine option scientifique et technique. A l’issue de nombreuses années de formations générales, maritimes et techniques, il s’engage dans une carrière de sous-marinier.
Ayant débuté comme officier mécanicien sur sous-marin diesel, il continue en tant que chef de service propulsion du sous-marin nucléaire d’attaque Emeraude.
Désireux de réorienter sa carrière dans le domaine de la logistique, il rejoint le SEA en 1998 avec une première affectation à la direction régionale Nord-Est de Metz. Après l’école de guerre et une affectation de trois ans au CPCO, il accède aux fonctions de chef de bureau ressources humaines de la direction centrale. C’est en 2008 qu’il accède à un poste de management général par son affectation comme directeur de la région Méditerranée, entité qu’il ferme définitivement en 2011, conformément à la réforme régionale de l’époque. Après un bref passage à Nancy pour la création de la DELPIA et deux années comme sous-directeur opérations à la direction centrale, il rejoint le Centre Europe Pipeline Système Program Office (CEPS PO) comme directeur business durant trois ans. Nommé directeur de la DELPIA en 2016 avec le grade d’ingénieur général de 2ème classe, il exerce également durant cette période les fonctions de gouverneur militaire de la place de Nancy.
Le 1er août 2018, il est nommé directeur central du Service des essences des armées avec le grade d’ingénieur général de 1ère classe.
Depuis le 1er janvier 2021, il est nommé directeur du Service de l'énergie opérationnelle.
L’ingénieur général de 1ère classe Jean-Charles Ferré est officier de la Légion d’honneur et officier de l’ordre national du Mérite.
Il est marié et père d’un enfant.
Téléchargez la biographie de l'ingénieur général de 1ère classe Ferré (format pdf, 162.6 KB).
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Mon général, pouvez-vous présenter les grandes lignes de votre parcours ?
Après une scolarité au Prytanée Militaire, j’ai intégré l’Ecole Navale de Lanvéoc-Poulmic en 1985 comme officier de marine option scientifique et technique. Après de nombreuses années de formations générales, maritimes et techniques diverses, je me suis engagé dans une carrière de sous-marinier. Ayant débuté comme officier mécanicien sur un sous-marin diesel, j’ai continué en tant que chef de service propulsion du sous-marin nucléaire d’attaque Emeraude.
Désireux de réorienter ma carrière dans le domaine de la logistique, j’ai rejoint le SEA en 1998 avec une première affectation à la direction régionale Nord-est de Metz.
Après l’école de guerre et un passage crucial au CPCO durant trois années, j’accède aux fonctions de chef de bureau ressources humaines de la direction centrale. Cette affectation m’a permis d’appréhender l’importance de ce domaine et en particulier la chance pour le SEA de disposer de corps militaires qui lui sont propres.
C’est en 2008 que j’accède à un poste de management général par mon affectation comme directeur de la région Méditerranée, entité que je ferme définitivement en 2011, conformément à la réforme régionale de l’époque.
Après un bref passage à Nancy pour la création de la DELPIA et deux années comme sous-directeur opérations à la direction centrale, je suis amené à rejoindre le CEPS PO comme directeur business durant trois ans.
Nommé directeur de la DELPIA en 2016 avec le grade d’ingénieur général de 2ème classe, j’exerce également durant cette période les fonctions de gouverneur militaire de la place de Nancy.
Je suis, depuis le 1er août 2018, directeur central du service des essences des armées avec le grade d’ingénieur général de 1ère classe.
Quels sont les objectifs à court terme et long terme ?
Je m’inscris résolument dans la continuité des objectifs poursuivis par mon prédécesseur. Il s’agit pour moi de finaliser les mesures de réorganisation qui ont été validées dans la loi de programmation militaire précédente. Par ailleurs, et conscient des enjeux que représentent les projets de modernisation actuels, je maintiendrai les efforts, déjà importants, que le service déploie dans la mise en place des projets SCALP et ISO 9001. Il en va de la crédibilité du service et de sa capacité à se transformer en un outil moderne et opérationnel. Pour autant, je demeurerai extrêmement vigilant quant aux conditions de travail du personnel et à la protection des moyens du service et de l’environnement.
La nouvelle LPM 2019-2025 permet au SEA d’envisager de nouvelles perspectives. En effet, et au-delà d’une croissance légère des effectifs, l’accélération des contingents de recrutement d’EVSEA traduit une dynamique que je veux nouvelle au sein du service. Il est dans mes objectifs d’accéder de nouveau à des marges de manœuvre au sein des établissements et à la BPIA afin de retrouver une capacité de résilience cohérente avec les ambitions voulues pour nos forces. Cette ambition ne pourra être atteinte que par le maintien d’un socle de back office solide dont le personnel civil du service demeure le pilier essentiel.
Enfin, je conclurai par des éléments d’avenir que le Monde qui nous entoure nous permet d’envisager. En effet, l’impact politique, économique et opérationnel des conditions environnementales vont sans aucun doute orienter à moyen terme l’emploi des énergies disponibles. Les forces armées seront immanquablement impactées par ces perspectives et la logistique des énergies des forces sera un enjeu décisif pour leur liberté d’action. Dans ce domaine, je suis convaincu que le service des essences possède des atouts formidables dans l’anticipation de ces phénomènes. Par ailleurs, je maintiendrai les efforts que produit le SEA dans sa volonté d’accéder au leadership dans le processus complexe (à la fois doctrinal et opérationnel) de la conduite intégrée du soutien pétrolier des forces dans les instances internationales. Ces efforts seront l’occasion d’une réflexion sur la configuration des moyens opérationnels mis en œuvre par le service.
Quel est votre meilleur souvenir au sein du SEA ?
Incontestablement, mon passage en opération extérieur en Bosnie-Herzégovine en 2002. On a le sentiment de mettre en œuvre tout ce pourquoi on se prépare dans toute une vie de militaire.
Une phrase qui vous tient à cœur pour terminer ?
Le SEA ne cherche pas la lumière mais il en fournit l’énergie.