La mise en œuvre du FUA en 2005, dans un contexte de forte évolution du trafic, a constitué une première étape permettant d’optimiser de manière substantielle la trajectoire des vols civils. L’amélioration continue de cette gestion souple depuis plus de 15 ans a permis d’améliorer des dispositifs et des processus opérationnels répondant aux besoins de l’ensemble des usagers tout en limitant l’impact des activités militaires sur les flux civils.
Initialement destinée à réduire les retards, cette gestion souple contribue aussi, grâce à l’optimisation des trajectoires qui en résulte (plus courtes ou moins contraintes verticalement), à une aviation plus respectueuse de l’environnement, notamment en matière de réduction CO2 et consommation de carburant, tout en prenant en compte les impératifs de sécurité et de défense.
La France, dont le modèle de coopération civil-militaire est une référence, peut servir de modèle à ses partenaires européens. Pour promouvoir ce modèle, la DSAE/DIRCAM et l’aviation civile ont conjointement décidé lors du dernier Directoire de l’espace aérien le 17 décembre 2020 de mettre en place une stratégie de communication commune, sous forme de plaquettes aux formats papier et électronique.
Les versions anglaise et française de ces dernières, qui mettent en exergue les bonnes pratiques françaises dans le domaine du FUA ainsi que le besoin d’une approche globale pour une prise en compte partagée des contraintes et des besoins par l’ensemble des acteurs du réseau, qu’ils soient étatiques, gestionnaire du réseau, prestataires de services publics ou privés, gestionnaires d’aéroports ou compagnies aériennes, sont consultables et téléchargeables sur les sites Intradef et Internet de la DSAE/DIRCAM.
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