La direction de la circulation aérienne militaire (DIRCAM) est la « vielle dame » de la DSAÉ et est l’illustration concrète de ce qui fait désormais une particularité au sein de l’Europe, où certains pays ont fait le choix de conserver uniquement la circulation aérienne générale (CAG). Très attachée à cette particularité, la France a pu notamment la mettre à profit dans le cadre de l’épidémie liée au COVID-19, crise sanitaire sans précédent à laquelle notre pays a malheureusement été confronté.
Malgré le contexte précité, les équipes de la DIRCAM ont su conserver un engagement fort au service des activités des forces aériennes étatiques, destinées à répondre aux besoins des autorités d’emploi, y compris en des temps particulièrement difficiles.
L’espace aérien est une ressource de plus en plus rare en raison du développement de l’aviation commerciale avec laquelle l’État doit composer au regard des enjeux économiques de notre temps. Il convient donc de concilier des enjeux de développement économique et de souveraineté, au travers d’un juste équilibre et d’un juste partage de l’espace aérien. En d’autres termes, il s’agit de permettre au secteur économique de prospérer, tout en permettant aux forces aériennes étatiques de s’entraîner en toute sécurité.
Parallèlement, l’espace aérien s’apprête également à connaître un accroissement de son utilisation avec l’essor des drones qui semblent progressivement préfigurer les aéronefs « de droit commun » de demain.
Au moyen d’un dialogue permanent entre les diverses parties prenantes, la DSAÉ réussit à concilier des intérêts à la fois différents et connexes, tant au niveau national qu’international, avec pour objectif une fluidité optimisée et sécurisée de la circulation dans les airs en tenant compte des besoins des autorités d’emploi dont elle est soucieuse de préserver les capacités opérationnelles.
La présente LSAé va vous faire découvrir de manière concrète, par l’intermédiaire d’une approche organique de la DIRCAM, le travail des équipes de cette direction de la DSAÉ qui tiennent compte des réalités du terrain et des contraintes des différents acteurs afin de leur permettre de réaliser leurs missions respectives dans les meilleures conditions.
Ensemble, continuons à « voler plus sûr », grâce à une règlementation plus mature au service des vols futurs !