6 avril 2011 : signature du plan local de redynamisation (PLR) du GARD (Nîmes-Garons)

Sur une enveloppe totale de 13 M€, dont 4,45 M€ de part Etat, le contrat signé représente 2,7 M€ au titre des crédits du fonds de restructurations de la défense (FRED) et 1,75 M€ du fonds national d’aménagement et de développement du territoire (FNADT).

De gauche à droite :

M. Max Roustan, président de la communauté du Grand Alès-en-Cévennes et député maire d’Alès, M. Hugues Bousiges, préfet du Gard, M. Gérard Longuet, ministre de la défense et des AC, le sénateur-maire de Nîmes, M. Jean-Paul Fournier, président du syndicat mixte pour l’aménagement et le développement de l’aéroport de Nîmes-Alès-Camargue-Cévennes, M. Damien Alary, président du conseil général du Gard.

Les principaux axes

• la consolidation de l’activité aéronautique, afin d’assurer l’homologation et la certification de l’aéroport (réaliser des aménagements de bord de piste acquérir des matériels de piste, réaliser des clôtures de sécurité, acquérir deux camions de pompiers)
• l’aménagement des infrastructures de la zone économique aéroportuaire en vue de : 1- l’accueil des nouvelles activités industrielles et de services (décroiser les réseaux civils et militaires, créer un STAP , améliorer les voies d’accès) 2- la création d’un pôle d’entreprises aéronautiques pour aménager et équiper les locaux destinés à héberger les nouvelles activités économiques, et encourager la création d’emplois (en particulier sur la zone d’activités MITRA, contiguë à la BAN)
• la création de l’Actiparc MITRA afin d’aménager les infrastructures de cette future zone d’activités, dédiée à un cluster « gestion des risques de l’environnement », à la logistique et aux activités aéronautiques.

La redynamisation du territoire

La zone de redynamisation retenue correspond au territoire de l’agglomération de Nîmes métropole.

Ce PLR a été élaboré en raison de la fermeture de la base d’aéronautique navale de Garons, le 2 juillet 2011. Son objectif principal est de contribuer à la redynamisation économique de l’agglomération nîmoise, pour compenser le départ de l’aéronautique navale.
Par ailleurs, la communauté d’agglomération Nîmes métropole qui aura un stand sur le prochain salon du Bourget, est en train d’aménager la zone économique MITRA soit 160 ha en bordure du site de la base aéronautique et qui constitue de ce fait un équipement structurant.L’aéroport civil qui est adossé à la base accueille en effet plusieurs entreprises, dont une importante activité de maintenance et de réparation d’avions civils, ainsi que des vols de transport de passagers ;

Le maintien d’une activité aéronautique à Nîmes représente donc un enjeu économique de première importance et la reconversion de la base aéronavale doit faire l’objet d’un accompagnement prioritaire de l’Etat.