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14 Juillet

Mise à jour  : 10/07/2020 - Auteur : Armee de lair - Direction : SIRPA Air

Chaque année, pour notre plus grande fierté, la journée du 14 Juillet et son défilé militaire marquent sur terre comme dans les airs un temps fort de la vie de notre Nation et représentent un moment de rassemblement pour nos concitoyens.

En ces temps singuliers marqués par la crise sanitaire sans précédent que traverse notre pays depuis plusieurs mois, l’attachement des Français pour leurs armées s’est trouvé encore renforcé et nos concitoyens ont exprimé toute leur admiration devant notre engagement déterminé, source d’inspiration citoyenne.

Dans ce contexte inédit, les Français pourront voir défiler les équipages de nos trois armées et de la sécurité civile aux commandes d’avions et d’hélicoptères ayant contribué au soutien de la Nation contre la pandémie notamment dans le cadre de l’opération Résilience, au travers de missions de transport aérosanitaire, de soutien logistique et en apportant leur concours aux actions de sécurité civile. (...)"

Général d’armée aérienne Philippe LAVIGNE, chef d’état-major de l’Armée de l’air

      

        

  • Edito du CEMAA
  • L'Armée de l'air au coeur de Résilience
  • Hommage au général de Gaulle
  • Le défilé aérien
  • Les exclusivités !
  • Les coulisses du défilé
  • Portrait
  • Presse et réseaux sociaux

Le mot du chef d'état-major de l'Armée de l'air

"Chaque année, pour notre plus grande fierté, la journée du 14 Juillet et son défilé militaire marquent sur terre comme dans les airs un temps fort de la vie de notre Nation et représentent un moment de rassemblement pour nos concitoyens.

En ces temps singuliers marqués par la crise sanitaire sans précédent que traverse notre pays depuis plusieurs mois, l’attachement des Français pour leurs armées s’est trouvé encore renforcé et nos concitoyens ont exprimé toute leur admiration devant notre engagement déterminé, source d’inspiration citoyenne.

Dans ce contexte inédit, les Français pourront voir défiler les équipages de nos trois armées et de la sécurité civile aux commandes d’avions et d’hélicoptères ayant contribué au soutien de la Nation contre la pandémie notamment dans le cadre de l’opération Résilience, au travers de missions de transport aérosanitaire, de soutien logistique et en apportant leur concours aux actions de sécurité civile.

Cette parade aérienne dans le ciel de Paris sera également l’occasion de montrer que nos armées demeurent pleinement mobilisées pour protéger les Français au quotidien, aussi bien sur le territoire national que sur les théâtres d’opérations extérieures : assistance et protection dans l’espace aérien français ; dissuasion nucléaire aéroportée ; opérations en Afrique et au Levant.

Elles y obtiennent des succès opérationnels déterminants aux côtés de nos alliés, notamment européens, dont des représentants britanniques et allemands défileront à nos côtés pour incarner toute l’importance des coopérations internationales dans la sécurité collective.

Enfin, cette année marquera un hommage particulier au général de Gaulle à travers un tableau mettant à l’honneur les aéronefs des escadrons de l’Armée de l’air héritiers des Forces aériennes françaises libres, accompagnés du Groupe aérien du porte-avions Charles de Gaulle de la Marine nationale. Ce dossier vous fournit d’ailleurs quelques éléments sur les décisions déterminantes du général de Gaulle dans le domaine aérien.

Ensemble, à Paris ou en province, dans le ciel comme sur terre, les Aviatrices et les Aviateurs montreront le 14 Juillet tout leur talent à servir la France. Fiers de porter haut dans les airs les trois couleurs de notre drapeau, symbole de la victoire et de la cohésion nationale, ils dédient ce défilé aérien à ceux qui ont lutté avec courage en première ligne."

Général d’armée aérienne Philippe LAVIGNE, chef d’état-major de l’Armée de l’air

     

Focus opération Résilience

« Combattre et sauver » est la devise de la Brigade aérienne d’appui et de projection (BAAP) du Commandement des forces aériennes (CFA). Cette devise a pris un nouveau sens dans le cadre de la lutte contre la Covid-19.

Tout en poursuivant ses missions permanentes, l’Armée de l’air a apporté son concours à la gestion de cette crise à travers le rapatriement de ressortissants français, le transfert de patients atteints de la Covid-19 et le transport de personnels soignants, d’une région à l’autre. Cette devise résume bien la contribution en termes de diversité de moyens aéronautiques, matériels et humains mis en œuvre par l’Armée de l’air dans le cadre de l'opération Résilience.

       

        

20/01/20

L’action des pompiers de l’air : indispensable à la réactivité des missions de l’opération Résilience

La Section d’intervention NRBC (SI-NRBC) de l’Armée de l’air, implantée sur la BA 120 de Cazaux, et les pompiers de l’air spécialistes NRBC, ont été impliqués dès fin janvier dans les premières opérations de rapatriements d’expatriés français de Chine, et dans l’opération Résilience, notamment sur le plot avancé de la BA 107 de Vélizy-Villacoublay. Leur mission : désinfecter et restituer les moyens aériens, terrestres et les infrastructures engagés dans les opérations de secours, dans un délai imparti, en suivant des protocoles stricts, afin d’assurer la continuité de la mission dans des conditions optimales.

Plus de 600 pompiers de l’air sont qualifiés pour être engagés sur des missions NRBC. Leur répartition sur les bases aériennes à vocation nucléaire (BAVN) et les bases à vocation d’intervention (BAVI), assurent un maillage territorial indispensable à une réaction rapide et sur tout le territoire.

Plus d’informations sur les pompiers de l’air page 52 du dossier de presse.

31/01/20

31 janvier 2020 : l’escadron de transport (ET) 3/60 « Esterel » au service des expatriés Français

Le 31 janvier 2020, une première rotation réalisée par un A340 de l’ET 3/60 « Esterel » de la BA 110 de Creil et son personnel navigant a permis de rapatrier près de 200 Français de Wuhan (Chine) vers la BA 125 d’Istres, avant d’être confinés 14 jours dans un centre de vacances de Carry-le-Rouet. 48 heures après, un deuxième rapatriement par un A380 affrété spécialement par l’État a eu lieu. Une troisième rotation, via la base d’Istres, a été effectuée le 9 février.

Les experts nucléaires radiologiques biologiques et chimiques (NRBC) du Centre d’expertise aérienne militaire (CEAM), ainsi que les équipes NRBC de la BA 120 de Cazaux, ont été mobilisés pour assurer la désinfection de l’avion et des moyens de transport des passagers, avec le soutien des pompiers de l’air des BA 115 d’Orange et BA 125 d’Istres.

La permanence et la réactivité de l’Armée de l’air, couplées au savoir-faire de la plateforme d’Istres en ambiance NRBC, ont permis la réalisation de cette opération aérienne de grande ampleur. Plus d’informations page 52 du dossier de presse.

18/03/20

18 mars 2020 : l’A330 Phénix de la 31e escadre aérienne de ravitaillement et de transport stratégique (EARTS) en précurseur de l’opération Résilience

Dès le 17 mars, à la demande de Florence Parly, ministre des Armées, l’Armée de l’air a mis en alerte sur la base aérienne (BA) 125 d’Istres un A330 Phénix de la 31e EARTS. Du 18 mars au 3 avril, l’Armée de l’air a réalisé 6 missions en engageant un A330 Phénix équipé du kit Morphée (module de réanimation pour patient à haute élongation d’évacuation) et embarquant du personnel soignant du Service de santé des armées (SSA), permettant de transférer au total 36 patients.

Conçue pour le soutien des militaires déployés hors métropole, notamment en opérations extérieures, la capacité Morphée permet de participer au transfert des personnes gravement atteintes par la Covid-19 depuis les hôpitaux métropolitains les plus saturés pour faciliter leur prise en charge dans d’autres structures, en lien avec la Direction générale de la santé. Cette configuration a été déployée pour la première fois en métropole et sur l’A330 Phénix.

25/03/20

25 mars 2020 : lancement de l’opération Résilience

Lancée le 25 mars 2020, l’opération Résilience constitue la contribution des armées à l’engagement interministériel contre la propagation de la Covid-19. À travers Résilience, les armées s’engagent dans l’ensemble des secteurs où elles peuvent apporter un soutien aux autorités civiles, en adaptant leur action aux contextes locaux et dans le cadre d’un dialogue permanent avec les autorités civiles.

Résilience est une opération militaire inédite, dédiée au soutien des services publics et des Français dans les domaines de la santé, de la logistique et de la protection, en métropole et outre-mer, tout en prenant en compte la nécessité de poursuivre les opérations au profit de la sécurité des Français, sur le territoire national, dans les airs, sur les mers, dans l’espace cyber, comme sur les théâtres extérieurs.

01/04/20 - 07/04/20

Aérotransport du personnel soignant

Afin d’optimiser leurs déplacements sur le territoire national, l’Armée de l’air a assuré plusieurs missions d’aérotransport de personnels soignant.

Temps fort de l’opération Résilience : transferts réalisés au moment du plot avancé de la BA 107 de Vélizy-Villacoublay :

➢ 1er avril: un KC-130J de l’ET 2/61 «Franche-Comté» a rapatrié 41 soignants de Brest à Paris ;

➢ 1er avril: un C-160 de l’ET 6/64 «Anjou» a rapatrié 18 soignants de Marseille à Paris ;

➢ 1er avril: un Falcon de l’ET 60 a rapatrié 14 soignants de Nice à Paris ;

➢ 5 avril : un Falcon de l’ET 60 a rapatrié 13 soignants de Brest à Paris ;

➢ 5 avril : un Falcon de l’ET 60 a rapatrié 15 soignants de Brest à Paris ;

➢ 5 avril: un KC-130J de l’ET 2/61 «Franche-Comté» a rapatrié 30 soignants de Quimper à Paris.

L’Armée de l’air a ainsi assuré l’aérotransport de plus de 130 personnels soignants, du 1er au 7 avril, afin d’optimiser leur mission.
Au total, depuis le lancement de l’opération Résilience le

25 mars, l’Armée de l’air a assuré l’aérotransport de plus de 400 personnels soignants (chiffres arrêtés au 27 mai).

01/04/20

1er avril 2020 : mise en place du plot avancé sur la base aérienne (BA) 107 de Vélizy-Villacoublay

Du 1er au 7 avril, un plot aérien a été mis en place par l’Armée de l’air sur la BA 107 de Vélizy-Villacoublay regroupant :

➢ 3 Caracal de l’EH 1/67 « Pyrénées » de la BA 120 de Cazaux ;

➢  2 Puma de l’EH 1/44 «Solenzara» de la BA 126 de Ventiseri-Solenzara ;

➢  1 Casa CN-235 en version « nurse » (sanitaire) de la 64e escadre de transport de la BA 105 d’Évreux ;

➢  1 A400M Atlas équipé d’un Kit «CM30», de l’escadron de transport 1/61 « Touraine » de la BA 123 d’Orléans. Ce plot avancé a été désengagé le 7 avril suite à l’amélioration de la situation sanitaire dans la région.

  • Du 1er au 7 avril, ces aéronefs ont permis d’assurer, depuis le Centre médical d’évacuation d’Orly, le transfert de 41 pa- tients vers le centre et l’ouest de la France au cours de 20 missions, dont :

➢ Caracal : 9 rotations réalisées au profit de 18 patients ;

➢ Puma : 4 rotations réalisées au profit de 4 patients ;

➢ CN-235 Casa : 4 rotations réalisées au profit de 7 patients ;

➢ A400M Atlas : 3 rotations réalisées au profit de 12 patients. Une rotation A400M Atlas réalisée dans la même période au profit de 4 patients transportés de Colmar vers Toulouse vient s’additionner à ce bilan.

Au total, l’Armée de l’air aura permis l’aérotransport de 81 patients grâce à ses moyens aéronautiques.

vers le rapatriement de ressortissants français, le transfert de patients atteints de la Covid-19 et le transport de personnels soignants, d’une région à l’autre. Cette devise résume bien la contribution en termes de diversité de moyens aéronautiques, matériels et humains mis en œuvre par l’Armée de l’air dans le cadre

de l’opération Résilience.

23/04/20

L’action de l’A400M Atlas en outre-mer

Dans le cadre de l’opération Résilience, les Armées continuent d’appuyer les territoires ultramarins dans la lutte contre l’épidémie de la Covid-19. Les Forces armées en Polynésie française (FAPF), les Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC), dans le Pacifique, et les Forces armées aux Antilles (FAA), assistent et soutiennent les autorités locales. Les performances, la polyvalence et la souplesse d’emploi de l’A400M Atlas permettent à cet appareil de répondre de manière particulièrement adaptée à la problématique des élongations propres aux territoires ultramarins auxquelles les autorités locales sont confrontées dans la lutte contre l’épidémie de la Covid-19.

Hommage au général de Gaulle : Héritage d’une vision

Le 20 janvier 1945, le général de Gaulle créait, au sein de l’Armée de l’air, le Commandement de la défense aérienne du territoire (DAT) devenu aujourd’hui Commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA). Dans le domaine de la dissuasion, près de 20 ans plus tard, fruit de sa détermination, la première prise d’alerte de dissuasion nucléaire aéroportée est effective le 1er octobre 1964.

Les Forces aériennes françaises libres (FAFL)

Les Forces aériennes françaises libres (FAFL) sont créées le 8 juillet 1940 et forment la composante aérienne militaire de la France libre. Cependant, les premiers groupes de chasse et de bombardement ne seront structurés qu’à partir de l’été 1941, en intégrant principalement le dispositif de la Royal Air Force (RAF) au sein des Squadrons (équivalent de « escadron ») britanniques. Durant les trois années qui succédèrent l’appel du général, les FAFL participèrent à des missions de défense de l’Angleterre et furent présentes sur tous les théâtres de guerre, de l’Europe à l’Afrique. Aujourd’hui, l’Armée de l’air compte encore parmi ses unités trois escadrons de chasse et deux escadrons de transport héritiers des traditions des FAFL, parmi lesquelles :

➢ l’escadron de chasse 2/5 «Île-de-France», situé sur la BA 115 d’Orange ;

➢ le régiment de chasse 2/30 «Normandie-Niémen», situé sur la BA 118 de Mont-de-Marsan ;

➢ l’escadron de chasse 3/30 « Lorraine », situé sur la BA 118 de Mont-de-Marsan ;

➢ l’escadron de ravitaillement en vol et de transport stratégique 1/31 «Bretagne», situé sur la BA 125 d’Istres ;

➢ l’escadron de transport 60, situé sur la BA 107 de Vélizy-Villacoublay.

Plus d’informations sur les unités héritières des traditions FAFL page 30 du dossier de presse.

       

Le déroulé

Pour cette édition 2020 du 14 Juillet, le défilé aérien sera composé de 9 blocs :

        

Patrouille de France

Alphajet

Opération Résilience

A400M

2 x Casa Nurse

A330 Phénix

Falcon

Hommage au général de Gaulle

2 x Rafale Lorraine

2 x Rafale Normandie-Niémen

2 x Mirage 2000 Ile-de-France

Défense aérienne

AWACS

Mirage 2000-5 Cigognes

Rafale 30ème escadre de chasse

Forces aériennes stratégiques

C135

Mirage 2000-5

4 x Rafale 4ème escadre de chasse

Opérations extérieures

C135

4 x Mirage 2000D - 3ème escadre de chasse

2 x Rafale 4ème escadre de chasse

Soutien logistique opérationnel

A400M - Touraine

C160 - "Anjou"

KC-130J "Franche-Comté"

Résilience interarmées interservices

Caracal

Protection du territoire national

2 x Fennec

        

Les exclusivités !

Cette année l'escadron de transport 2/61 "Franche-Comté" est à l'honneur car le KC-130 J défile pour la toute première fois tandis que c'est la dernière fois pour l'escadron de transport 2/64 "Anjou". En outre, cette année, nous fêtons les 30 ans de l'AWACS et les 75 ans du retour du "Neuneu" (Régiment de chasse 2/30 "Normandie-Niémen").

        

KC-130J : le nouvel avion ravitailleur

Nouvel avion ravitailleur de l’ET 2/61 « Franche-Comté », stationné sur la BA 123 d’Orléans-Bricy, le KC-130J est le premier avion doté de la capacité de ravitaille- ment en vol des hélicoptères H225M Caracal.

L’acquisition de ces avions offre une capacité unique en Europe qui, couplée aux savoir-faire des équipages, offre une allonge essentielle pour la conduite des opérations tactiques, contribuant ainsi à la montée en puissance de l’autonomie stratégique de l’Armée de l’air en opération extérieure.

       

       

     

C-160 Transall : mise en sommeil de l’ET 2/64 « Anjou »

Mis en service en 1967, le C-160 Transall est un avion de transport d’assaut qui équipe l’escadron de transport 2/64 « Anjou » stationné sur la base aérienne 105 d’Évreux-Fauville. Cet aéronef a été déployé sur l’ensemble des opérations extérieures et humanitaires dans lesquelles l’Armée de l’air est engagée depuis les années soixante-dix.

Il a été, une nouvelle fois et parmi les premiers, partie prenante de l’opération Résilience, aux côtés des autres aéronefs de l’Armée de l’air en assurant le transfert des équipes médicales de Mar- seille vers la BA 107 de Vélizy-Villacoublay, le 1er avril. Toujours déployé en opération extérieure dans le cadre de l’opération Barkhane, il sera définitivement relevé l’été prochain pour être remplacé par un C-130J-30/KC-130J.

Cette décision s’inscrivant dans le plan de gestion du retrait définitif des forces du C-160 Transall. Du haut de ses 57 ans, le C-160 Transall aura sillonné les quatre coins du monde. Devenu rapidement un emblème du transport aérien militaire, il n’a plus que quelques années d’engagement à vivre. Après la mise en sommeil de l’« Anjou » cet été, il restera encore quelque temps en service au sein de l’escadron électronique aéroporté (EEA) 1/54 « Dunkerque » de la base aérienne d’Évreux et de l’escadron de transport (ET) 3/61 « Poitou » de la base aérienne d’Orléans-Bricy.

           

     

L’AWACS célèbre ses 30 ans de service

Implantée sur la BA 702 Avord, l’E-3F SDCA (système de détection et de commandement aéroporté) plus communément appelé AWACS, est au cœur des missions permanentes de l’Armée de l’air : dissuasion nucléaire, protection de l’espace aérien et intervention.

Livré à l’Armée de l’air en 1990, l’AWACS célèbre ses 30 ans de service au sein de la 36e escadre de commandement et de conduite aéroportés. Avion radar, l’AWACS est un outil flexible, capable d’élaborer la situation tactique au-dessus des théâtres d’opérations grâce à son large spectre de moyens de communication et de transmission de données. Dans ce cadre, il assure également le contrôle tactique de missions aériennes offensives et défensives, le relais radio, le contrôle des zones de ravitaillements en vol, il gère la déconfliction au sein d’un espace aérien, la diffusion de la menace (air-sol, air-air), la surveillance d’évènements majeurs. Il permet ainsi à l’Armée de l’air de disposer d’un moyen essentiel au commandement et à la conduite des opérations aériennes.

          

     

Régiment de chasse 2/30 « Normandie-Niémen »

En 1942, le général de Gaulle décide d’engager le groupe de chasse « Normandie » sur le front de l’Est aux côtés des Soviétiques.

Entre 1943 et 1945, 273 victoires aériennes seront remportées par les Aviateurs de l’unité, à qui Staline attribuera le nom « Niémen » pour récompenser leur glorieuse participation à la bataille qui se déroula à proximité du fleuve du même nom. Le régiment de chasse 2/30 «Normandie-Niémen » et ses Yak-3 s’est posé le 20 juin 1945 au Bourget, et a été accueilli par le général de Lattre de Tassigny.

2020 marque donc le 75e anniversaire du retour du « Normandie-Niémen » en terre française. Le « Normandie-Niémen » est l’unité la plus titrée de l’Armée de l’air française.

       

Les coulisses du défilé

L’Ecole de formation des sous-officiers de l’Armée de l’air défile à Paris ce 14 Juillet 2020

Comme chaque année depuis 1998, l’Ecole de formation des sous-officiers de l’Armée de l’air (EFSOAA) de Rochefort participera à la cérémonie militaire du 14 juillet, à Paris.

   

   

Malgré cette situation inédite, liée à la pandémie de Covid-19, 40 élèves sous-officiers et huit  de la base aérienne de Rochefort représenteront l’emprise. Ces derniers seront menés par le colonel Éric Le Bras, commandant en second de l’école. En tant normal, la formation de Rochefort est représentée par une centaine d’élèves. Par ailleurs, les effectifs des défilants ont été drastiquement réduits : 2000 militaires prendront part à l’événement, contre 4300 l’an dernier. 

La cérémonie du 14 juillet marque un temps fort dans la vie de la Nation. C’est pourquoi, même en période troublée, la participation des écoles de l’Armée de l’air, dont celle de Rochefort, fait sens. Cette journée est un symbole de rassemblement de d’inspiration citoyenne. 

Le défilé, moment particulièrement marquant dans la vie d’un militaire, est en effet, pour les élèves sous-officiers de Rochefort, de toutes les spécialités et issus des trois armées (Armée de l’air, Armée de terre, Marine nationale) et de la Gendarmerie, à la fois un aboutissement - celui de longues séances d’entraînement pour offrir une prestation de qualité - et un commencement - celui d’une carrière militaire qui s’annonce riche d’engagement au sein des forces. C’est également pour eux l’occasion de sceller des liens forts autour de cet évènement symbolique.

    

     

Enfin, cette cérémonie militaire, inhabituelle dans son contexte comme dans son format, honorera le personnel engagé dans l’opération « Résilience ». Ainsi, les français assisteront à un événement qui mettra tout particulièrement en lumière les unités opérationnelles et les aéronefs de l’Armée de l’air ayant contribué à la lutte contre le nouveau Coronavirus (transport aéronsanitaire, de soutien logistique, entre autres). Aussi, cette année marquera un hommage particulier au général de Gaulle. À son combat, aux 80 ans de l’appel du 18 juin, 130 ans de sa naissance et 50 ans de sa mort.

 

 

En raison de l’actualité, particulièrement marquée par la crise sanitaire de la Covid-19, le traditionnel défilé militaire du 14 juillet sera remplacé par une cérémonie, présidée par Emmanuel Macron, sur la place de la Concorde.

Portrait du LCL Xavier

A l'occasion du 14 Juillet, découvrez le portrait du LCL Xavier.

Officier projet du défilé aérien du 14 juillet, il est rattaché à la division manifestations aériennes de la sous chefferie activité aérienne du Commandement de l'activité aérienne et des opérations aériennes (CDAOA).

"Ma mission consiste à proposer puis planifier le défilé aérien en fonction du thème retenu, des appareils disponibles ainsi que des messages de communication à faire passer.
Le montage du défilé aérien nécessite une étroite collaboration entre les différents grands commandements de l’Armée de l’air, des autres Armées, du Service d'informations et de relations publiques de l'Armée de l'air (SIRPA Air), mais aussi du cabinet du gouverneur militaire de Paris (GMP). Trois grandes échéances sont prévues entre les mois de février, avril et juin afin de coordonner l’événement dans sa globalité.
Toute la préparation s’est faite cette année par visioconférence, avec les incertitudes liées à l'épidémie de Covid19. Quant à la réalisation du défilé, toutes les armées se sont mises en ordre de bataille pour être en mesure de faire ce défilé dans les temps et avec toute la sécurité nécessaire.
Cette année se déroulera un défilé extra-ordinaire en raison de la situation sanitaire que connaît le pays. Néanmoins, le défilé aérien pourra tout de même se faire tout en respectant les consignes de distanciation : les avions opéreront cette année depuis leur base mère, sans mise en place préalable sur les bases parisiennes, afin d’éviter les regroupements importants de personnel.

Deux nations étrangères participeront également au défilé aérien : les anglais, dans le tableau d’hommage au général de Gaulle, et les Allemands dans le tableau Résilience en hommage aux soignants."

     

Presse et réseaux sociaux

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Pour en savoir plus consultez le dossier de presse du 14 Juillet ci-dessous : 

Dossier de presse du 14 juillet 2020


Sources : Armée de l'air
Droits : Armée de l'Air et de l'Espace