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Un Phénix de l’Armée de l’air en escale à Fort-de-France

Mise à jour  : 06/06/2019 - Auteur : Armée de l'Air - Direction : Armée de l'Air et de l'Espace

Mardi 28 mai 2019, l'Airbus A330 Phénix de l'Armée de l'air française s’est posé à l’aéroport Aimé Césaire de Fort-de-France pour sa première escale aux Antilles.

L’A330 Phénix est la réponse au retrait progressif des avions ravitailleurs KC-135RG et C-135FR. Il remplacera également les Airbus A310-300 et A340-200 de l’escadron de transport (ET) 60 « Estérel ». À terme, l’Armée de l’air sera dotée de 15 Airbus A330 Phénix.

L’avion a été livré à l’Armée de l’air le 19 octobre 2018. Aux mains de l’équipe de marque du centre d’expertise aérienne militaire (CEAM), il a poursuivi, depuis, les vols d’expérimentation. L’objectif est d’obtenir une mise en service opérationnel en octobre 2019 avec un noyau dur d’équipages qualifiés sur l’appareil et une première capacité opérationnelle dans les missions de transport stratégique et de ravitaillement en vol.

Le Phénix a ainsi enchaîné les missions ces derniers mois : Pologne, Jordanie, La Réunion, Tahiti, États-Unis, etc. Comme nous l’explique le capitaine Gérald, un des pilotes du Phénix,  « le CEAM dispose de cet avion pendant un an pour réaliser le plus de missions possible afin que le futur escadron dispose de toutes les procédures nécessaires à toutes les missions de l’avion, que ce soit pour le ravitaillement en vol ou pour le transport de fret et de passagers. La mission que nous réalisons en ce moment consiste à aller chercher des passagers à Paris, les amener à Cayenne, puis ramener d’autres passagers de Cayenne et de Fort-de-France en métropole. L’avion peut transporter 270 passagers au maximum. Aujourd’hui, nous allons transporter vers la métropole plus de 200 personnes dont trois blessés ainsi que 30 tonnes de fret, ce qui correspond pratiquement à la masse maximale de l’avion pour cette mission. »

C’est donc dans le cadre de cette expérimentation en condition réelle que l’avion s’est posé en Martinique, le temps d’embarquer une trentaine de passagers supplémentaires avant de repartir en direction de Roissy Charles-de-Gaulle. C’est une période faste pour les forces armées aux Antilles, qui ont déjà assisté au passage du porte-hélicoptères amphibie Tonnerre et de la frégate La Fayette.


Sources : Armée de l'Air et de l'Espace
Droits : Armée de l’Air