L’Armée de l’Air offre des perspectives de carrière et de progression interne. Un univers des possibles pour grimper dans la hiérarchie et découvrir de nouvelles responsabilités. Portrait d’Isabelle, qui a su prendre en marche l’ascenseur social avec brio.
Engagée comme sous-officier dans l’Armée de l’Air en 1995, Isabelle embrasse une carrière de prévisionniste aéronautique à l’École nationale de la météorologie (ENM) de Toulouse. Elle se découvre un véritable goût pour ce métier passionnant et exigeant au service de l’activité aéronautique.
Tout au long de son parcours, la jeune sous-officier a eu l’occasion d’exercer son métier de prévisionniste météo militaire aux quatre coins du pays comme en opération extérieure.
Devenue chef de centre météo et dotée d’un attrait prononcé pour les responsabilités, elle prend alors la décision de continuer sa progression professionnelle en présentant sa candidature au recrutement, au choix, pour le grade de lieutenant.
En 2017, Isabelle devient ainsi la première officier météo de l’Armée de l’Air et intègre le cours des officiers de l’École de l’air à Salon-de-Provence. Rigoureuse et exigeante, elle sort d’ailleurs major de sa promotion. Sa première affectation en tant qu’officier sera le centre interarmées de soutien météo-océanographique des forces à Toulouse. « Aujourd’hui, ma passion pour ce métier est intacte, confie-t-elle. Et je souhaite d’ailleurs jouer un rôle actif dans l’évolution de la spécialité. »
C’est en 2008 que la spécialité météo de l’Armée de l’Air a été ouverte au corps des officiers des bases. Ils ne sont recrutés que parmi les sous-officiers supérieurs de la spécialité. Affectés à des postes d’état-major, de commandement ou de responsabilités au sein des centres météo nationaux, six postes sont aujourd’hui ouverts à ces officiers, trois dans l’armée de l’air et trois au sein de structures interarmées.
Sources : Armée de l'Air et de l'Espace
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