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14 Juillet 2021

Mise à jour  : 13/07/2021 - Direction : Armée de l'Air et de l'Espace

       

Le 11 septembre 2020, l’armée de l’Air adoptait son nouveau nom suite aux annonces officielles de la ministre des Armées en juillet 2020, un basculement important tant sur le plan symbolique qu’opérationnel. En devenant l’armée de l’Air et de l’Espace, elle s’est ainsi ouverte à de plus larges perspectives. Fondée sur les

spécificités du milieu aérien, l’extension de la maîtrise de la troisième dimension au milieu spatial vient accroître les responsabilités de l’armée de l’Air et de l’Espace. Pour accompagner ce changement, une nouvelle identité visuelle a vu le jour notamment avec l’ajout d’une courbe pour évoquer la sphère terrestre, qui symbolise la capacité de l’armée de l’Air et de l’Espace à s’élever au-delà de cette limite.

L’action des forces aériennes de l’armée de l’Air et de l’Espace est caractérisée depuis ses débuts par les fonctions de préparation, d’opérations et de soutien, mais également par une fonction transverse : la gestion des ressources humaines. Au total, ce sont plus de 50 000 professionnels (Aviateurs, civils et réservistes) qui s’engagent au quotidien pour assurer les missions permanentes de protection, dissuasion et intervention, et ainsi contribuer à la sécurité globale et à la protection des Français sur le territoire national comme à l’étranger. Un engagement de chaque instant rendu possible également par les moyens techniques et logistiques modernes dont dispose l’armée de l’Air et de l’Espace. Des moyens qui sont en perpétuelle évolution et qui seront encore renforcés dans les années à venir, conformément aux ambitions exprimées dans le cadre de la Loi de programmation militaire.

Comme chaque année, le défilé du 14 Juillet est l’occasion de mettre en valeur ces Aviatrices et ces Aviateurs qui sont le moteur de l’armée de l’Air et de l’Espace, et de célébrer le lien Armée-Nation. 

   

  • Défilé aérien
  • Défilé terrestre
  • Médias

Défilé aérien

     

Escadron de transport 3/62 « Ventoux »

            

L’ET 1/62 « Vercors » est une unité de transport installée sur la BA 105 d’Evreux. Depuis novembre 1993, l’ET 1/62 « Vercors » vole sur Casa CN-235. Créé en 1970, l’ET 3/62 « Ventoux » est également stationné sur la BA 105 d’Evreux. L’ET 3/62 « Ventoux » utilise également le Casa.

Actualités

- Le Casa du "Ventoux" s'entraîne au largage de colis

     

Casa CN-235

Le Casa CN-235 est un avion de transport tactique léger et de fret. Il peut transporter jusqu’à cinq tonnes de matériels ou quarante-trois passagers. Le Casa est engagé dans de nombreuses opérations extérieures. En effet, 1 an après sa livraison, cet aéronef est envoyé au Rwanda en 1994. Par la suite, il sera de plus en plus déployé en Afrique et se verra progressivement doté d’un nouveau standard qui lui permettra d’accroitre ses performances sur piste courte. Les Casa vont également être utilisés comme patrouilleurs dans le cadre de la lutte contre le narcotrafic en mer des Caraïbes. Cet aéronef a aussi été déployé dans le cadre de l’opération Barkhane ou dans le cadre de soutien aux populations après des catastrophes naturelles (Ouragan Katrina, Tsunami de 2009 dans le Royaume de Tonga, Ouragan Irma…). Depuis 2016, la totalité de la flotte des Casa de l’armée de l’Air et de l’Espace est stationnée sur la BA 105 d’Evreux. On compte aujourd’hui 27 Casa CN-235 en service dans l’armée de l’Air et de l’Espace.

Escadron de transport 2/61 « Franche-Comté »

                               

Installé sur la BA 123 d’Orléans, l’ET 2/61 « Franche-Comté » est constitué en tant que groupe de transport le 1er mai 1946 sous l’appellation de « Groupe de Transport 2/62 ». L’ET 2/61 « Franche-Comté » est équipé de trois aéronefs : le C-130H Hercules depuis 1987, le C-130J-30 Super Hercules depuis 2017 et arrivé en 2019 le KC-130J qui dispose notamment de la capacité de ravitaillement en vol des hélicoptères. Cet escadron réalise différentes missions d’aérotransport de personnel ou de matériel, d’aéroportage, d’aérolargage de personnel ou de matériel. Il effectue aussi des missions de ravitaillement et d’évacuation, à la fois de ressortissants mais également dans un cadre sanitaire.

Actualités

- Création d'une escadron C-130J franco-allemand sur la BA105 d'Évreux

- Le C-130J en soutien aérien des Îles Glorieuses à La Réunion

- La journée du type du C-130J sur Barkhane

    

Le saviez-vous ?

Cette année la BA 105 s’apprête à accueillir une flotte binationale d’avions de transport américains Lockheed C-130J-30 Super Hercules, exploitée par une unité composée de militaires français et allemands. D’ici à 2023, ce seront au total dix appareils qui composeront ce premier escadron mixte. Ce projet majeur et sans précédent en Europe est un des maillons de la construction de la défense européenne.Côté allemand, on attend six C-130J entre 2021 et 2023, pour une pleine capacité opérationnelle de l’escadron début 2024. Dans la continuité de l’installation, un centre de formation toutes spécialités C-130J est prévu d’ici trois ans sur la base aérienne d’Évreux. Cette section sera dotée d’un simulateur et d’un centre d’instruction théorique animé par les pionniers de cet avion déjà emblématique.

Escadron de chasse 1/2 « Cigognes »

       

Héritier de la légendaire Escadrille des Cigognes (première unité de l’histoire de l’aviation militaire fondée en juillet 1912), l’Escadron de chasse 1/2 « Cigognes » reprend les traditions du 329ème Squadron de la Royal Air Force qui avait été lui-même constitué par des pilotes du Groupe de Chasse 1/2 « Cigognes » (nom originel de cet escadron). Créé en novembre 1945, l’Escadron de chasse 1/2 « Cigognes » s’est installé pendant plus de 60 ans sur la BA 102 « Capitaine Georges Guynemer » de Dijon avant de déménager sur la BA 116 «Lieutenant-colonel Papin » de Luxeuil. Il s’agit de la première unité de l’armée de l’Air opérationnelle sur Mirage III. Par la suite, l’escadron passera sur Mirage 2000C en 1984 puis sur Mirage 2000-5.

Actualités 

- La permanence opérationnelle intervient aux portes de Paris

            

Mirage 2000-5

Mis en service en 1999, le M2000-5 est une version modernisée du M2000 C. C’est un avion de combat monomoteur optimisé pour la mission de supériorité aérienne. Il est également capable de ravitailler en vol. Il est utilisé dans le cadre de la mission de « Police du ciel » sur le territoire mais également en opérations extérieures (notamment dans les pays Baltes). Aujourd’hui, ce sont 28 Mirage 2000-5 qui sont au service des missions de l’armée de l’Air et de l’Espace dont 4 sont en permanence sur la BA 188 « Colonel Emile Massart » de Djibouti.

Escadron électronique aéroporté (EEA) 1/54 « Dunkerque »

                

En participant à des missions toujours plus complexes, l’escadron électronique aéroporté (EEA) 1/54 « Dunkerque », stationné sur la BA 105 d’Evreux, permet d’établir un relevé de la situation électronique d’une zone, ce qui peut être déterminant pour la conduite des opérations. Cette mission précieuse s’inscrit aussi bien dans le cadre stratégique de la fonction connaissance et anticipation, qu’au niveau opératif au sein des commandements de la force Barkhane au Sahel et de la force Chammal au Levant et tactique au profit des forces au sol. Unité discrète, qui accueille en son sein une des plus vieilles escadrilles de l’armée de l’Air et de l’Espace, elle sillonne le ciel du monde entier depuis 30 ans à la recherche d’informations indispensables aux armées.

Actualités

- Le CEMAAE expérimente le vol sur ALSR

- L'AAE reçoit son deuxième ALSR

          

Avion léger de surveillance et de renseignement

Le 31 juillet 2020 a été livré le premier des deux ALSR. Le système ALSR est composé d’un avion Beechcraft King Air 350 et de différents équipements au profit du renseignement militaire français. Le Vador est capable de réaliser des missions de renseignement, de reconnaissance et de surveillance avec une faible empreinte logistique et une grande facilité de déploiement. La Loi de programmation militaire 2019-2025 prévoit un parc de huit ALSR à l’horizon 2030. Dans le cadre du volet défense du plan de soutien à l’aéronautique, le second ALSR a été livré en décembre 2020. Ces aéronefs seront complémentaires des autres moyens de renseignement d’ores et déjà présents sur les théâtres d’opérations extérieurs (drone, Rafale, E3-F AWACS, le C160 Gabriel…).

École de l’aviation de chasse « Christian Martell »

                    

L’EAC porte le nom de « Christian Martell », pilote de chasse et résistant. Instructeur et pilote de renom, il tenta de rejoindre l’Angleterre et les FAFL par deux fois avant d’y parvenir en 1942. Implantée à Tours depuis 1961, l’EAC a récemment déménagé vers la BA 709 de Cognac dans le cadre de la nouvelle formation des équipages de chasse sur ce nouvel avion : le Pilatus PC-21. En effet, tous les PC-21 sont stationnés sur cette base où a désormais lieu toute la phase intermédiaire de la formation au sein de l’École de pilotage de l’armée de l’Air et de l’Espace, devenue en septembre 2020 l’EAC.

Actualités

- Les deux premières promotions intégralement formées sur PC-21 rejoignent les escadrons de chasse opérationnels

      

Le saviez-vous ?

L’arrivée du PC-21 à Cognac, accompagnée d’outils de simulation modernes tant au sol qu’en vol (simulation embarquée), est en train de faire évoluer très profondément la formation des équipages de chasse. Le projet MENTOR vise à poursuivre la modernisation débutée avec FoMEDEC. Ainsi, en 2025, la formation des équipages de l’armée de l’air aura été entièrement modernisée, avec un gain de quasiment 10 mois sur la durée complète de la formation d’un pilote de chasse et des savoir-faire très largement étendus qui devraient faciliter l’arrivée en unité de combat. MENTOR permettra aussi de renforcer les capacités de coopération internationale de l’armée de l’Air et de l’Espace grâce à la cohérence du cursus et l’élasticité du modèle industriel (externalisation de la maintenance).

Escadron de ravitaillement en vol et de transport stratégique 1/31 « Bretagne »

            

L’Escadron de ravitaillement en vol et de transport stratégique (ERVTS) 1/31 « Bretagne », implanté sur la BA 125 d’Istres détient la capacité de ravitaillement en vol grâce à l’A330 Phénix. L’ERVTS 1/31 « Bretagne » est également engagé sur les théâtres d’opérations extérieures où il effectue des missions de transport stratégique. Le « Bretagne » a contribué à l’opération Résilience par la mise en oeuvre du module de réanimation pour patient à haute élongation d’évacuation (Morphée), ce qui a permis le transfert automédicalisé de patients atteints de la Covid-19.

Actualités : 

Le Phénix participe à l'opération Chammal depuis la métropole

Réception du 4e Phénix à Istres

Retour de mission pour le Phénix

Opération Minotaure : projeter vite et loin

       

Le saviez-vous ?

Le 7 mai 2021, le quatrième A330 Phénix a rejoint l’armée de l’Air et de l’Espace sur la BA 125 d’Istres. L’arrivée de ce nouvel avion confirme la montée en puissance accélérée par la loi de programmation militaire 2019-2025, et celle du futur hub des armées à Istres. Une modernisation du parc aéronautique qui conduit également au renouvellement de la formation du personnel. La BA 125 s’est ainsi vue dotée du simulateur Past Task Trainer (PTT), outil de dernière génération afin de former de façon adaptée les Aviateurs aux enjeux de l’armée de l’Air et de l’Espace et de garantir ainsi sa supériorité opérationnelle.

École de l’aviation de transport 319 « Capitaine Dartigues »

                                  

L’EAT 319 est l’école formant les futurs pilotes des avions de transport de l’armée de l’Air et de l’Espace. Créée en 1912 à Avord, elle y restera jusqu’au début de la Seconde Guerre Mondiale avant d’être déplacée à Châteauroux puis dissoute. L’école telle que nous la connaissons actuellement est créée en 1965 et devient le 1er aout 1994, l’EAT 319. C’est en 2001 que l’école sera officiellement baptisée « Capitaine Dartigues ». Elle est installée sur la BA 702 d’Avord. Depuis 1997, l’EAT 319 forme également les futurs pilotes d’avions de patrouille maritime de la Marine Nationale.

         

Le Xingu

Bimoteur brésilien, cet aéronef est utilisé pour la formation des pilotes de transport militaire. Arrivée au sein de l’armée de l’Air en 1982, la flotte sera ensuite transférée sur la BA 702 d’Avord, au service de l’EAT. Le Xingu permet le transport de 9 personnes. Actuellement, l’armée de l’Air et de l’Espace dispose de 22 EMB-121 Xingu au sein de son parc.

3ème Escadre de chasse

                 

La 3ème Escadre de chasse est une unité de l’armée de l’Air et de l’Espace installée sur la BA 133 « Henry Jeandet » de Nancy. Créée le 1er janvier 1944 au sein des Forces aériennes françaises libres (FAFL), cette escadre a été dissoute en 1999 suite à la disparition du niveau « Escadre » au sein de l’armée de l’Air. Finalement, la 3ème Escadre de chasse sera reformée en septembre 2014, lorsque ce niveau sera de retour dans l’organisation de l’armée de l’Air. La 3ème escadre de chasse est composée de trois escadrons : l’EC 1/3 « Navarre », l’EC 2/3 « Champagne » et l’EC 3/3 « Ardennes ». L’escadre a notamment été engagée en 2015 dans l’opération Chammal pour combattre Daesh où elle opérait depuis la base aérienne projetée (BAP) en Jordanie. Les Mirage 2000 D effectuent les missions de combat, d’appui aérien et de renseignement dans le ciel du Sahel. Ils sont présents dans tous les engagements français sur les différents théâtres d’opérations depuis plus de 20 ans: ex-Yougoslavie, Kosovo, Libye, bande sahélo-saharienne, Irak…

Actualités

Relève des 2000 D à Barkhane

Les 2000 D s'entraînent avec nos alliés à la mission d'Entry Force

Les 2000 D participent à l'exercice Iniochos

Arrivée du premier Mirage 2000 D rénové

30e et 4e escadre de chasse

           

                      

La mission d’intervention immédiate, notamment grâce aux Rafale de la 30ème Escadre de chasse qui peuvent être engagés sans préavis pour réaliser des missions de reconnaissance, de supériorité aérienne ou d’attaque au sol à plusieurs milliers de kilomètres de la France.

L’escadron de chasse (EC) 1/4 « Gascogne » et l’EC 2/4 « La Fayette » sont deux unités de combat de l’armée de l’Air et de l’Espace. Stationnés sur la BA 113 de Saint-Dizier, ces deux escadrons de la 4ème Escadre de chasse des FAS sont équipés de Rafale B (B pour Biplaces) En tant qu’unités des FAS, leur mission principale est la dissuasion nucléaire. Respectant en permanence un contrat de posture, elles s’entrainent régulièrement à cette mission exigeante, démontrant au travers d’opérations majeures comme Poker la crédibilité opérationnelle de la dissuasion qui s’appuie sur le tryptique Rafale, ASMP-A (Air-sol moyenne portée amélioré), A330 Phénix.

Actualités :

- Les Rafale C atteignent la barre des 10k heures de vol sur Chammal

- La 4e et la 30e escadre de chasse participent à l'exercice Iniochos 2021 (d'autres informations ici)

- La 30e escadre de chasse s'entraîne à l'utilisation du missile SCALP

- Deux Rafale de la 30e escadre participent au défilé aérien grec

- Le standard F3-R pleinement opérationnel

RC 2/30 « Normandie-Niémen »

       

Référent « forces spéciales » de l’aviation de chasse de l’armée de l’Air et de l’Espace, le Régiment de chasse (RC) 2/30 « Normandie-Niemen » est stationné sur la BA 118 de Mont-de-Marsan. Évoluant sur Rafale F3-R, l’unité est en mesure d’assurer l’ensemble des missions conventionnelles de l’aviation de chasse française : bombardement, défense aérienne, reconnaissance ou encore appui des troupes au sol grâce à la polyvalence de l’appareil. Le RC 2/30 « Normandie-Niemen » réalise ses missions aussi bien sur le territoire national, en assurant la PPS-A par exemple) qu’en opérations extérieures (Sangaris, Serval, et désormais Chammal et Barkhane).

     

Mises à l'honneur :

- Le 2/30 est un escadron FAFL. Il fête ses 80 ans cette année. Lors de cette édition 2021, un M2000C du 2/5, un Rafale du 3/30 et un autre du 2/30 survoleront ensemble les Champs-Élysées pour commémorer les 80 ans de la création des premières unités des FAFL.

- Participation à l'opération Minotaure, Skyros, Shaheen, Iniochos, AT21.

Escadron de chasse 2/4 « La Fayette »

        

L’EC 2/4 « La Fayette » est une unité de combat de l’armée de l’Air et de l’Espace. Stationné sur la BA 113 de Saint-Dizier, cet escadron de la 4ème Escadre de chasse des FAS est équipé de Rafale B (B pour Biplaces). En tant qu’unité des FAS, sa mission principale est la dissuasion nucléaire. Respectant en permanence un contrat de posture, elle s’entraine régulièrement à cette mission exigeante, démontrant au travers d’opérations majeures comme Poker la crédibilité opérationnelle de la dissuasion qui s’appuie sur le tryptique Rafale, ASMP-A (Air-sol moyenne portée amélioré), A330 Phénix. Grâce au Rafale B, avion de chasse omnirôle, l'escadron participent également à l’ensemble des missions conventionnelles de l’armée de l’Air et de l’Espace : sur le territoire national, à travers la PPS-A aux ordres du centre national des opérations aériennes (CNOA), sous la responsabilité du Premier Ministre, ou en opérations extérieures comme lors de l’opération Hamilton en 2018 ou encore dans le cadre de l’opération Chammal au Levant depuis 2014, opération toujours en cours. Depuis une base aérienne projetée les Rafale de l’armée de l’Air et de l’Espace apportent un soutien précieux aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre les groupes terroristes. A noter que les traditions du 2/4 « La Fayette » remontent à la Première Guerre mondiale et à l’escadrille « La Fayette » qui a accueilli, avant l’entrée en guerre des États-Unis en 1917, des pilotes américains souhaitant participer aux combats.

Actualités 

- 105 ans d'amitiés franco-américaine

- 105 ans de l'escadrille N124 "Tête de sioux"

Escadron de transport 1/61 « Touraine »

                 

Héritier des escadrilles de bombardement de la Première Guerre mondiale, l’ET 1/61 « Touraine » a pour mission le transport de personnes, de matériel et de fret. Cet escadron sera le premier à mettre en service de façon opérationnelle, le 22 novembre 1967, le C-160 Transall. En août 2017 l’ET 1/61 « Touraine » a réalisé sa première mission opérationnelle sur terrain sommaire en A400M Atlas. L’escadron est stationné sur la BA 123 d’Orléans.

Actualités :

- L'A400M franchit une nouvelle étape vers sa pleine capacité opérationnelle

- L'A400M est déployé en soutien à La Réunion

- L'A400 atterrit pour la première fois sur une surface de type "plage"

- L'A400M poursuit sa montée en puissance

- Un 18e A400M à Orléans

                      

Mise à l'honneur :

- Développement des capacités opérationnelles de l'A400M. Montée en puissance de l'aéronef.

Escadron de ravitaillement en vol 4/31 « Sologne »

       

Créé en 1966 et implanté sur la BA 125 d’Istres, l’Escadron de ravitaillement en vol (ERV) 4/31 « Sologne » est une unité de l’armée de l’Air et de l’Espace spécialisée dans les ravitaillements en vol et le transport stratégique. L’ERV 4/31 « Sologne » assure des missions de ravitaillement en vol pour les avions de combat dans le cadre des opérations extérieures telles que Barkhane ou Chammal. De plus, l’arrivée de l’A330 Phénix (qui sont des MRTT : Multi role transport tanker) au sein de l’armée de l’Air et de l’Espace a conduit à une réorganisation de la 31ème Escadre aérienne stratégique. Ainsi, l’ERV participe désormais au transport stratégique de troupes et de fret.

Actualités :

- Les C-135 employés dans le cadre de l'opération Barkhane

- Des F16 polonais à la rencontre des C-135 FR

Un C-135 FR ravitaille des F-35 norvégiens

      

C-135

Le C-135 est un aéronef ravitailleur rapide et fiable. Véritable couteau suisse, le C-135 fut longtemps l’unique ravitailleur de l’armée de l’Air et de l’Espace. Si sa première vocation reste la mission de dissuasion nucléaire aéroportée, cet aéronef contribue à de nombreuses missions grâce à sa polyvalence. En effet, il est indispensable pour le ravitaillement des avions de chasse mais prend également part à la PPS-A et peut assurer le transport de personnes et de fret. Le C-135 permet également l’évacuation médicale aéroportée depuis 2008 grâce à l’intégration du kit « Morphée » qui est le module utilisé pour assurer des évacuations aériennes stratégiques médicalisées de malades et de blessés, légers ou lourds. Treize C-135 sont actuellement en service au sein de l’armée de l’Air et de l’Espace et cette flotte est amenée à être remplacée par les A330 Phénix de l’Escadron de ravitaillement en vol et de transport stratégique 1/31 « Bretagne ».

Escadron de transport 1/62 « Vercors »

            

L’ET 1/62 « Vercors » est une unité de transport installée sur la BA 105 d’Evreux. Depuis novembre 1993, l’ET 1/62 « Vercors » vole sur Casa CN-235.

Actualités

- Le Casa du "Vercors" s'entraîne au largage de colis

               

Le Casa CN-235

Le Casa CN-235 est un avion de transport tactique léger et de fret. Il peut transporter jusqu’à cinq tonnes de matériels ou quarante-trois passagers. Le Casa est engagé dans de nombreuses opérations extérieures. En effet, 1 an après sa livraison, cet aéronef est envoyé au Rwanda en 1994. Par la suite, il sera de plus en plus déployé en Afrique et se verra progressivement doté d’un nouveau standard qui lui permettra d’accroitre ses performances sur piste courte. Les Casa vont également être utilisés comme patrouilleurs dans le cadre de la lutte contre le narcotrafic en mer des Caraïbes. Cet aéronef a aussi été déployé dans le cadre de l’opération Barkhane ou dans le cadre de soutien aux populations après des catastrophes naturelles (Ouragan Katrina, Tsunami de 2009 dans le Royaume de Tonga, Ouragan Irma…). Depuis 2016, la totalité de la flotte des Casa de l’armée de l’Air et de l’Espace est stationnée sur la BA 105 d’Evreux. On compte aujourd’hui 27 Casa CN-235 en service dans l’armée de l’Air et de l’Espace.

La Patrouille acrobatique de France

     

Comme le veut la tradition, l’ouverture du défilé aérien est effectuée par le passage de la Patrouille acrobatique de France (PAF) aux commandes de leurs Alphajet en formation « Big Nine ». Figure emblématique du défilé du 14 Juillet, la PAF est incarnée par 9 pilotes et 39 mécaniciens qui représentent le savoir-faire de l’armée de l’Air et de l’Espace. La PAF reflète ainsi l’engagement des Aviateurs dans l’accomplissement de leurs missions quotidiennes et l’excellence de l’industrie aéronautique française. Les démonstrations de la PAF sont l’occasion d’illustrer l’exigence nécessaire aux missions opérationnelles de l’armée de l’Air et de l’Espace. Pilotes et mécaniciens de spécialités variées sont tous issus d’escadrons de combat de l’armée de l’Air et de l’Espace et ont vocation à y retourner à l’issue de leur passage au sein de la PAF.

Actualités : 

- La PAF à la rencontre d'une centaine d'élèves de Colmar

La PAF échange avec des milliers de collégiens

La PAF à la rencontre des élèves du campus aéronautique de Clermont-Ferrand

La PAF à la rencontre des EAJ sur la BA133

    

Mise à l'honneur : 

- Ouverture traditionnelle du défilé aérien du 14 Juillet.

- Malgré le contexte sanitaire, la PAF a entretenu le lien étroit quelle entretient avec la nation (rencontre avec des élèves, etc.) 

Escadron de transport 3/61 « Poitou »

     

L’Escadron de transport (ET) 3/61 « Poitou » apporte un appui tactique indispensable aux opérations spéciales françaises. Au coeur des combats, c’est souvent seul dans les airs qu’il assure des missions de renseignements, d’aéroportage, d’aérolargage, de reconnaissance et de guidage des frappes aériennes. Installé sur la BA 123 d’Orléans et unité des forces spéciales Air, l’ET 3/61 « Poitou » est principalement engagé sur les théâtres d’opérations extérieures de Barkhane et de Chammal.

Actualités

- La dérive d'un Transall sur un rond point de la ville d'Évreux pour lier à jamais l'aéronef à son emblématique et magnifique ville

Un Transall déployé aux Antilles dans le cadre de l'opération Résilience

        

C160 Transall

Avion emblématique de l’armée de l’Air et de l’Espace, le C160 Transall remplit depuis 1965 des missions cruciales, sur tous les théâtres d’opérations. Cet avion de transport tactique permet de ravitailler en vol les avions de chasse mais a également la capacité de ravitailler un autre C160. Il peut transporter jusqu’à 16 tonnes de matériel ou 89 passagers. Son autonomie lui permet de parcourir 4400km et ainsi d’être projeté sur de longues distances. Actuellement, l’armée de l’Air et de l’Espace compte 9 C160R et 2 C160G Gabriel. Enfin, la modernisation de la flotte transport tactique va permetttre de poursuivre le retrait progressif des C160 Transall.

Escadron de chasse 2/5 « Ile-de-France »

        

Créé en 1941, il s’agit du premier Groupe de chasse français libre présent sur le sol britannique à avoir participé à la Seconde Guerre mondiale. Situé sur la BA 115 d’Orange depuis 1951, l’Escadron de chasse 2/5 « Ile de France » possède une double flotte de Mirage 2000 (7 M2000 B et 12 M2000 C respectivement biplaces et monoplaces). Armé par plus de quarante Aviateurs, l’escadron assure des missions de défense de l’espace aérien dans le cadre de la Posture permanente de sûreté aérienne (PPS-A) aussi connue sous l’appellation de « Police du ciel » et met en oeuvre les capacités d’appui aérien et de bombardement nécessaires dans les conflits de basse intensité. L’Escadron forme également l’ensemble des pilotes affectés sur toutes les versions du Mirage 2000 grâce notamment à ses Mirage 2000 B. Enfin l’escadron de chasse 2/5 «Ile de France» est engagé au Sahel dans l’Opération Barkhane et célèbrera le 14 octobre prochaine ses 80 ans.

Actualités :

- Deux nappes d'hydrocarbures détectées par l'EC 2/5 « Île-de-France » au large de la Corse

- Portrait du capitaine Quentin, pilote ayant détecté les nappes d'hydrocarbures

80 ans du 2/5

    

Mise à l'honneur :

- Le 2/5 est un escadron FAFL. Il fête ses 80 ans cette année. Lors de cette édition 2021, un M2000C du 2/5, un Rafale du 3/30 et un autre du 2/30 survoleront ensemble les Champs-Élysées pour commémorer les 80 ans de la création des premières unités des FAFL.

- Le 2/5 détecte une nappe d'hydrocarbure au large de la Corse.

Escadron de chasse 3/30 « Lorraine »

       

L’Escadron de chasse 3/30 « Lorraine » est aujourd’hui le référent « chasse » de la mission de Posture permanente de sûreté aérienne (PPS-A), dont l’objectif premier est de garantir la défense et la souveraineté de l’espace aérien national. Stationnés sur la BA 118 de Mont-de-Marsan depuis 2016, et répartis sur le territoire national pour les besoins de la mission de PPS-A, les Rafale ont la possibilité de décoller en quelques minutes, de jour comme de nuit, H24, 7j/7. Sollicité sur des opérations extérieures, l’Escadron de chasse 3/30 « Lorraine » intervient également dans le cadre de l’Opération au Levant et participe notamment à la coalition internationale Inherent Resolve (OIR) contre les positions de Daesh en Iraq et en Syrie depuis 2014.

Actualités : 

- 80 ans du 3/30 « Lorraine »

  

Mise à l'honneur : 

- Le 3/30 est un escadron FAFL. Il fête ses 80 ans cette année. Lors de cette édition 2021, un M2000C du 2/5, un Rafale du 3/30 et un autre du 2/30 survoleront ensemble les Champs-Élysées pour commémorer les 80 ans de la création des premières unités des FAFL.

- Participation à l'opération Minotaure, Skyros, Shaheen, Iniochos, AT21.

Escadron de détection et de contrôle aéroportés 36 « Berry »

     

Le 36ème Escadron de détection et de contrôle aéroportés (EDCA) « Berry » est une unité de l’armée de l’Air et de l’Espace créée le 1er aout 1993 sur la BA 702 d’Avord où il est toujours installé. Le 36ème EDCA compte 168 militaires, répartis en une vingtaine de spécialités, qui réalisent quotidiennement des missions nombreuses et variées. Polyvalent, cet escadron assure la formation du personnel affecté à l’unité, la mise en oeuvre des 4 E3-F AWACS dont l’armée de l’Air et de l’Espace dispose ainsi que le déploiement d’équipages qualifiés pour des missions complexes. L’EDCA collabore avec de nombreuses entités des trois armées françaises et étrangères.

Actualités

L'Awacs participe à l'opération Chammal

Les Awacs délocalisés à Châteauroux

    

Le saviez-vous ?

L’E3-F AWACS fête cette année ses 30 ans de service au sein de l’armée de l’Air et de l’Espace. Livré le 22 mai 1991, le premier AWACS neuf en provenance des Etats-Unis sera mis en oeuvre depuis la BA 702 d’Avord. Les quatre AWACS français, qui entrent tous en service entre le 22 mai et le 20 novembre 1991, sont l’ossature de la PPS-A et de la conduite des opérations extérieures françaises. Cela a notamment été le cas lors de l’Opération Hamilton où l’AWACS fut un vecteur précieux grâce à sa capacité de détection totale dans un rayon de plusieurs centaines de kilomètres et participa ainsi à la coordination d’un dispositif complexe et inédit (voir page 28 pour en savoir plus sur l’Opération Hamilton)

Défilé terrestre

   

École de formation des sous-officiers de l'armée de l'Air

       

Située sur la BA 721 « Adjudant Pierre Gémot » de Rochefort, l’École de formation des sous-officiers de l’armée de l’air (EFSOAA) a pour mission la formation militaire de tous les sous-officiers de l’armée de l’Air et de l’Espace. Chaque année ce sont plus de 6 000 élèves et stagiaires qui bénéficient de la formation de l’EFSOAA, dans les domaines de la maintenance aéronautique et de l’appui à la manœuvre aérienne. Reconnue comme pôle d’excellence dans le domaine de la formation, elle est responsable du cursus de tous les sous-officiers de l’armée de l’Air et de l’Espace, ce qui représente près de 60% de l’effectif total.

Formations initiales, de perfectionnement ou spécialisées, l’EFSOAA intervient tout au long du parcours professionnel des sous-officiers. Sa polyvalence en termes d’enseignements lui permet de dispenser des formations dans plus de dix métiers à dominante technique.
Creuset d’innovation, l’EFSOAA développe sur place des outils pédagogiques sur-mesure : grâce à un campus numérique, chaque élève peut se connecter à distance et avoir accès aux différents contenus pour réviser et tester ses connaissances.

Cette plateforme effective depuis 2018 s’est révélée particulièrement efficace et utile dans le contexte de la crise de la Covid-19.

Au total ce sont 113 élèves de l’EFSOAA qui défilent cette année.

     

Actualités :

      

Le saviez-vous ?

Dans le cadre de la campagne nationale de vaccination, le troisième pôle militaire de vaccination (PMV) a ouvert ses portes à Mérignac le 29 avril 2021 avec pour objectif d’atteindre 1 000 doses administrées quotidiennement. Seize élèves de l’EFSOAA ont été mobilisés afin de réaliser des activités d’accueil pour les patients, de logistique et d’organisation administrative. L’engagement des élèves et la création de ce PMV sont représentatifs de l’effort collectif des Aviateurs dans le cadre de l’opération Résilience depuis le début de la pandémie, et du sens du service au profit de la protection des citoyens français qui les anime.

      

DP_14_Juillet_EFSOAAE (format pdf, 3.01 MB).

Base aérienne 118 de Mont-de-Marsan

       

La BA 118 « Colonel Rozanoff » est située à Mont-de-Marsan. Son activité débute en 1945 lorsque le Centre d’expertise aérienne militaire (CEAM) y est installé. Le 8 octobre 1964, elle fait entrer la France dans l’ère de la dissuasion nucléaire puisque la première alerte opérationnelle y est assurée grâce au Mirage IV.

La BA 118 contribue à l’ensemble des missions permanentes de l’armée de l’Air et de l’Espace, notamment :

  • la mission de protection de l’espace aérien national grâce à un centre de détection radar, des Rafale en alerte H24 et un escadron de défense sol-air équipé du système MAMBA ;
  • la mission de dissuasion, en accueillant certains moyens des FAS ;
  • la mission d’intervention immédiate, notamment grâce aux Rafale de la 30ème Escadre de chasse qui peuvent être engagés sans préavis pour réaliser des missions de reconnaissance, de supériorité aérienne ou d’attaque au sol à plusieurs milliers de kilomètres de la France.

Cette année défilent 73 Aviateurs de la BA 118. 

         

Actualités : 

     

Le saviez-vous ? 

Pour la première fois l’exercice « Atlantic Trident » s’est déroulé en France et en Europe du 17 au 28 mai 2021 sur la BA 118 de Mont-de-Marsan. Organisé conjointement par le Commandement des forces aériennes (CFA), l’United States Air Force, la Royal Air Force britannique et l’armée de l’Air et de l’Espace, les Aviateurs participant ont pu pendant deux semaines favoriser l’élaboration de procédures communes en cohérence avec la réalité d’un combat aérien. Haute intensité et interopérabilités étaient les mots d’ordre.

Cette préparation opérationnelle à haute valeur ajoutée permet de regrouper les forces alliées et les avions de combat de dernière génération puisqu’étaient présents des Lockhead Martin F-22 Raptor et F-35 A Lightning II américains, le F-35 Typhoon britannique et le Rafale de l’armée de l’Air et de l’Espace.
Ces trois armées de l’air font partie des seules nations à pouvoir mettre en œuvre, sans délai, une force aérienne conjointe.

Plus d'informations dans le dossier Atlantic Trident 21 en cliquant ici.

Escadron de défense sol-air 02.950 "Sancerre"

       

Cet escadron créé sur la BA 702 d’Avord le 12 septembre 1978 avait initialement comme patronyme l’Escadron de missiles sol- air 02.950. Il a ensuite été renommé Escadron de défense sol- air (EDSA) 02.950 « Sancerre » le 1er janvier 1987. Il reprend les traditions et l’insigne du « Diable rouge » de l’Escadron aérien 1/520. Depuis 1981, l’escadron est officiellement parrainé par la ville de Sancerre.

Les systèmes de défense sol-air Mamba et Crotale NG (nouvelle génération) concourent aux missions permanentes de protection assurées l’armée de l’Air et de l’Espace, tant sur le territoire national qu’en opérations extérieures. En dehors du territoire national, ils garantissent la protection directe des forces stationnées ou en mouvement pour laquelle l’EDSA d’Avord est référent. La lutte anti-drones aériens étant également une mission confiée aux EDSA, ils assurent la protection de plusieurs bases aériennes projetées.

Deux blocs défileront lors du 14 Juillet 2021. Mené par le véhicule du commandant d’unité et du porte-fanion des traditions de l’EDSA 02.950, le premier bloc représentera la section sol-air à courte portée avec deux unités d’acquisition et de tir (UAT) Crotale NG. Le second bloc quant à lui représentera la section sol-air de moyenne portée avec la formation suivante :

  • 1 chef de section SAMP MAMBA ;
  • 1 module d’engagement MAMBA ;
  • 1 module RADAR et interrogation IFF MAMBA ;
  • 4 modules de lancement terrestre MAMBA.

      

Actualités : 

Pompiers de l'Air

          

Le 30 juillet 1947, le ministère de l’air créait la spécialité « sécurité incendie ». Initialement en charge de la sécurité incendie des aéronefs et de leurs équipages, les pompiers de l’air n’ont cessé de développer des compétences et savoir-faire au fil des évolutions des aéronefs et des missions de l’armée de l’Air et de l’Espace. La brigade des pompiers de l’air (BPA) vient s’inscrire comme la 3ème brigade de pompiers militaires, après la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) et le Bataillon des marins-pompiers de Marseille (BMPM).

Si les pompiers de l’air détiennent des compétences communes avec les pompiers civils (secours à la personne, prévention incendie, lutte contre les feux de forêt), ils sont en mesure de mener d’autres interventions hautement spécialisées, jusqu’en première ligne sur les théâtres d’opérations. Les pompiers de l’air concourent à la mise en œuvre de la puissance aérienne. Protection incendie des aéronefs et des installations aéroportuaires, sécurité nucléaire ou protection nucléaire, radiologique, biologique et chimique (NRBC), sont autant de capacités indispensables à la tenue des contrats organiques et opérationnels de l’armée de l’Air et de l’Espace.

Les 20 escadrons que compte la BPA sont répartis à la fois en France et à l’étranger. À l’occasion du défilé du 14 Juillet 2021, plusieurs véhicules seront présentés :

  •  1 véhicule autorité accompagné de 2 véhicules de commandement ;
  • 2 véhicules d'intervention et d'incendie : 1 fourgon pompe tonne léger (FPTL) et 1 camion-citerne rural moyen (CCRM) ;
  • 1 véhicule intervention "Crash Fire and Rescue" ;
  • 2 véhicules NRBC des unités de décontamination et de commandement appelés "CERPE" et "NABOUCCO".

           

Actualités :

        

Le saviez-vous ? 

Les pompiers aéronautiques militaires portent régulièrement assistance à la population, notamment dans le cadre de l’opération Résilience. Ils jouent notamment un rôle prépondérant dans la désinfection des aéronefs. Plus récemment, ils ont été mobilisés à l’occasion de la campagne de vaccination contre la COVID-19. En effet depuis un décret du 16 avril 2021, les pompiers de l’air titulaires de la qualification premiers secours en équipe de niveau 2 et à jour dans leur formation continue sont autorisés à vacciner.

Skyros

        

Au début de l’année 2021, l’armée de l’Air et de l’Espace a conduit la mission Skyros, en déployant 4 Rafale, 2 A400M Atlas et un A330 Phénix en Eurasie. Il s’agissait d’une première commune pour les trois fleurons de l’armée de l’Air et de l’Espace. Un raid opérationnel ambitieux mené à bien dans ce contexte de lutte contre la COVID-19, et ce grâce au strict respect des mesures sanitaires. Avec 15 300 kilomètres parcourus, ce 150 Aviateurs appuyés par des spécialistes des directions et services de toute la métropole qui, durant 17 jours, sont allés à la rencontre des partenaires de la France, veillant chacun à la stabilité et à la sécurité dans leurs régions. Partis de Djibouti, ils ont successivement fait escale en Inde, aux Émirats Arabes Unis, en Égypte et en Grèce.

Montée en moins de 4 mois, la mission Skyros a su se projeter vite et loin et permet de démontrer les capacités de projection de l’armée de l’Air et de l’Espace tout en renforçant son interopérabilité avec les nations hôtes en menant des entraînements conjoints de haut niveau. L’objectif en 2023 : 20 Rafale, 10 A330 Phénix en 48h à 20 000 kilomètres. D’ores et déjà l’armée de l’Air et de l’Espace a pu démontrer une nouvelle fois sa capacité de projection lors de la mission Heifara durant laquelle trois Rafale se sont rendus en moins de 40 heures en Polynésie française.

Pour mettre à l’honneur cette mission, un officier chef de dispositif défile, accompagné d’un drapeau de la BA 942 « Capitaine Jean Robert » de Lyon et de sa garde armée. Il y a également des blocs de 12 officiers et 48 sous-officiers et militaires du rang et 3 fanions d’unité pour compléter la représentation de cette mission lors du 14 Juillet 2021.    

        

Actualités : 

Commandement de l'espace

     

Organisme à vocation interarmées relevant organiquement de l’armée de l’Air et de l’Espace, le Commandement de l’espace (CDE) créé en septembre 2019 se place au cœur de l’écosystème spatial français. Sur la base des compétences des différentes entités déjà existantes, le Centre militaire d’observation par satellites (CMOS) et le Centre opérationnel de surveillance militaire des objets spatiaux (COSMOS), et en s’appuyant sur l’expertise du Centre national des études spatiales (CNES), le CDE a pour objectif de mettre en œuvre la politique spatiale militaire et ce à travers trois grandes missions :

  • le renforcement des usages militaires actuels (observation, communications, recueil d’informations) ;
  • l’extension des capacités de connaissance de la situation spatiale ;
  • le développement d’une capacité d’action dans l’espace.

    

Lors du 14 Juillet 2021, 73 Aviateurs seront présents au défilé avec un porte-drapeau. De part et d’autre du dispositif on pourra ainsi retrouver les fanions des unités opérationnelles du CDE : celui du CMOS et celui du COSMOS.

       

Actualités :

     

Le saviez-vous ?

Le 28 janvier 2021, l’OTAN a retenu la proposition française d’accueillir à Toulouse un nouveau centre d’excellence exclusivement dédié à l’espace.
Situé en plein coeur du plus grand écosystème spatial d’Europe, ce centre d’excellence réalisera des travaux de doctrine, des formations, des exercices, des analyses et de la prospective de manière autonome, mais aussi avec le Commandement de l’espace puisqu’ils seront colocalisés.

Ce nouveau projet accueillera à partir de 2025 plus d’une quarantaine de spécialistes, à la fois Français et étrangers. Une initiative innovante qui s’inscrit pleinement dans la stratégie de l’OTAN, qui a déjà désigné une douzaine de centres d’excellence parmi ses pays membres, choisis pour leur expertise dans un domaine précis.

École de l'air

     

Créée en 1935, deux ans après l’armée de l’Air, l’École de l’air s’installe dans un premier temps au château de Versailles dans l’aile des petites écuries. Elle fait sienne la devise « Faire face » du capitaine Guynemer, pilote de chasse français tombé au combat en 1917. L’École de l’air rejoindra définitivement Salon-de-Provence en 1937.

Cette école forme tous les futurs officiers de l’armée de l’Air et de l’Espace dans les domaines stratégiques des drones, du cyber, de l’espace et des systèmes de commandement. Les futurs officiers reçoivent une formation de combattant et de chef militaire, une formation académique d’expert du milieu aéronautique et spatial, et une formation aéronautique avec la délivrance d’un premier brevet aéronautique de vol à voile.

L’école a pour vocation de s’adapter sans cesse aux évolutions de la société et de délivrer une formation en parfaite adéquation avec l’environnement dans lequel les officiers évolueront. Ainsi, l’École de l’air a la capacité de délivrer ses propres diplômes, dans des domaines très variés. Elle accroit également ses partenariats avec le monde universitaire, scientifique et militaire, à une échelle locale, nationale et internationale.

C’est également à l’École de l’air qu’est hébergé le Centre d’initiation et de formation des équipages drones qui œuvre notamment à la formation d’une partie des équipages Reaper et des télépilotes de drones légers.
L’École de l’air accorde aussi une attention particulière au savoir-être de ses futurs officiers. Plus que des connaissances, ce sont des valeurs éthiques et morales qui sont transmises, essentielles à la réussite de leur carrière, et ce à tous les niveaux de responsabilité. En ce sens, l’École de l’air abordent fièrement les valeurs de l’Escadrille Française de Chasse n°1 (EFC1), unité historique créée pendant la Seconde Guerre mondial ayant reçu le Croix de la Libération dès 1941 pour son engagement au service de la liberté, en particulier au siège de Tabrouk, dans la bataille de Crète, la campagne de Syrie et en Méditerranée.

Sous le commandement du Lieutenant-Colonel Sébastien Estève, Directeur général de la formation militaire à l’École de l’air, 135 élèves (dont 13 élèves étrangers) défileront lors de l’édition 2021 du 14 Juillet.

      

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Médias

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Source : Armée de l'Air et de l'Espace
Droits : Armée de l'Air et de l'Espace