Armée de Terre
À mi-parcours de l’exercice Warfighter, comme un arrêt sur image au cœur de la guerre en haute intensité, les participants font une “pause opérationnelle”. Une journée complète dans le tempo de l’exercice est ainsi dédiée à l’analyse à chaud des opérations, la Mid-term After Action Review (MAAR). Le but : identifier des ajustements pour être meilleurs collectivement.
Le MAAR est un processus d’exploitation à chaud dans le système d’évaluation des exercices américains. Ce retour d’expérience permet à mi-parcours de donner la parole aux joueurs et de réajuster certaines procédures. « Nous constatons déjà une très bonne interopérabilité interalliée. Ces premiers retours récompensent les mois d’efforts consentis », observe le Colonel Vidal, officier de marque de l’exercice.
« L’objectif général de Warfighter est atteint. Il s’agit de la compatibilité acquise dans tous les domaines, ce qui inclut la confiance mutuelle. Désormais nous devons tendre vers une adaptation collective indispensable pour valider l’intégration dans la deuxième partie de l’exercice », annonce le général de division Laurent Michon, commandant la 3e division engagée dans Warfighter.
Tous les objectifs interalliés sont ainsi déjà atteints voire dépassés. Les prochains jours de l’exercice vont permettre de consolider le niveau d’intégration et parfaire les processus internes : identifier les lignes de coordination, rééquilibrer les modèles de poste de commandement et perfectionner la tactique.
En fin d’exercice, la Final After Action Review va clore le retour d’expérience de Warfighter. Livré fin mai, ce dossier ira enrichir les réflexions de l’état-major de l’armée de Terre pour se recentrer sur la capacité de combat en haute intensité. « L’exercice Warfighter nous fait gagner 3 à 4 ans d’enseignement. Nous devons en tirer des expériences pour l’armée de Terre. La 3e division est chargée du montage et de la conduite mais la portée de cet exercice est majeure pour l’armée de Terre », assure le Colonel Vidal.
L'exercice Warfighter prépare l’état-major français à faire face aux enjeux de haute intensité. L’état-major de la 3e Division, sous les ordres d'un corps d'armée américain participe à un exercice de grande ampleur dans un environnement multinational. Environ 1 000 soldats de l'armée de Terre sont ainsi engagés sur cet exercice.
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