L’aérocombat testé au CENTAC

Dans le cadre du futur contrôle des commandants d’unité des régiments de la 4^e brigade d’aérocombat, le 3^e régiment d’hélicoptères de combat (3^e RHC), appuyé par les 1^er et 5^e régiment d’hélicoptères de combat (1^er et 5^e RHC), a participé à une rotation inédite au CENTAC.

Une première pour le CENTAC

Pour la première fois au CENTAC, un SGTIA à dominante aéromobile a constitué le troisième pion tactique de la rotation. A ses côtés, deux SGTIA à dominante infanterie. Pour le capitaine Nils, commandant d’escadrille au 3^e RHC : « C’est la première fois pour ma part au CENTAC que mon unité est aussi étroitement employée en interarmes avec du génie, de l’infanterie, de l’artillerie, une section d’appui à l’engagement et au déploiement (SAED), sur une durée aussi longue. C’est aussi la première fois que j’ai l’occasion de m’entraîner à ce type de procédures ». Au total, 6 Gazelle et 4 Puma ont participé à cette rotation expérimentale. Travailler ce mode d’action inédit est important car il permet ensuite de tirer des enseignements qui permettront de le pérenniser de l’ordre de 4 à 6 par an au profit des commandants d’unité de l’ALAT.

L’ALAT au cœur de la prépa ops

A travers cet exercice, l’objectif est bien de placer les commandants d’unité ALAT directement au cœur de la préparation opérationnelle des forces terrestres. « Dans cette rotation expérimentale, le commandant d’unité aérocombat s’accoutume au travail interarmes au sein d’un GTIA et sort ainsi de son rôle traditionnel d’appui aux SGTIA infanterie ou blindé » explique le chef de corps du CENTAC, le lieutenant-colonel Ordas.
Dans le même temps, cet exercice expérimental permet d’enrichir les connaissances dans le domaine de l’aérocombat des unités interarmes. Ainsi, lors de cette rotation, la 13^e DBLE a commandé deux SGTIA infanterie mais également le SGTIA aéromobile.