Exercice « Grand-Duc » 2019

Le renseignement, élément central dans la prise de décision du commandement, demande un savoir-faire et des moyens spécifiques. « Grand-Duc » 2019 permet aux spécialistes du renseignement de s’entraîner sur un scénario tactique proche des conditions actuelles en opérations. 11 unités de l’armée de Terre dont 7 du COMRENS avec le 2^e RH, le 28^e GG, le 44^e et 54^e RT, le 61^e RA, le centre du renseignement-Terre (CRT) et le centre interarmées des actions sur l’environnement (CIAE) étaient déployées pour l’exercice annuel, interarmes et interarmées du COMRENS. Elles étaient appuyées par le 3^e RHC, le 2^e RD, 28^e RT et le 132^e BCAT.

Une mobilisation des capacités de recherche

Pendant deux semaines, trois sous-groupements commandés par le 2^e régiment de hussards (2^e RH) ont mobilisés l’ensemble de leurs capacités de recherche : humaine et sans contact pour surveiller les objectifs ou les cibles ; électromagnétique pour détecter, intercepter et localiser les signaux ennemis ou encore la recherche par imagerie (SDTI, DRAC) en temps réel et différer afin d’acquérir des objectifs et évaluer les frappes. Un appui géographique du recueil topographique était nécessaire pour produire une cartographie spécifique.
Une équipe d’analystes du centre du renseignement Terre (CRT) était à la manœuvre pour exploiter l’ensemble des données récoltées. L’étude et l’analyse des renseignements sur la base d’images vidéo ou photos a permis l’intervention des soldats. Objectif commun : neutraliser l’ennemi.

« Grand-Duc » : un exercice de renseignement opérationnel

Sur le terrain, les soldats étaient confrontés à des évènements proches des conditions réelles : infiltration, exfiltration ou incident NRBC. Ce fut le cas pour un équipage du 2^e RH et de leur quad, exposés à un risque NRBC, mais vite en compte par les dragons du 2^e RD pour une décontamination.
Le scénario tactique impliquait également le 3^e régiment d’hélicoptères de combat (3^e RHC). Afin de recueillir des informations, les hussards du 2^e RH se sont infiltrés derrière les lignes ennemies à l’aide des Puma. Après une descente en rappel et progression vers l’objectif, le but de l’opération était de mener une reconnaissance et une surveillance d’une cible désignée. Suite au recueil et après exploitation des informations, les militaires se sont exfiltrés par aérocordage en grappe.
La combinaison et l’exploitation des capacités de renseignement (humaine, image, appuie électronique et géographie militaire) ont permis de réaliser cet exercice dans des conditions réelles afin de se préparer aux futures missions opérationnelles.