Le maintien en condition opérationnelle (MCO) est l’une des priorités de la ministre des Armées, Florence Parly, comme en témoignent ces trois annonces structurantes.
Améliorer la disponibilité des équipements et des matériels militaires, dans un contexte de multiplication et d’intensification des conflits : c’est la finalité du maintien en condition opérationnelle (MCO), et ce, dans tous les environnements : aéronautique, terrestre et naval.
Ces dernières années, la ministre des, Armées, Florence Parly, a lancé une réforme en profondeur du MCO, à la fois sur les méthodes de travail et l’organisation, afin d’en améliorer les performances.
Vous trouverez, ci-dessous, trois décisions qui contribueront à cette recherche de la performance.
La ministre des Armées a validé la stratégie contractuelle de la Direction de la maintenance aéronautique (DMAé) pour le soutien des Mirage 2000 de l’armée de l’Air et de l’Espace, lors d’un comité ministériel d’investissement.
Un nouveau marché de MCO des Mirage 2000, dénommé Balzac, a été notifié à la société Dassault aviation fin décembre 2021.
Ce marché responsabilise l’industriel sur l’intégralité du parc et des versions, en intégrant la rénovation à mi-vie, grâce à des engagements de performance de haut niveau. L’industriel assurera de manière adaptative et réactive la pérennité de cette flotte (entretien de l’outil industriel, veille des obsolescences) pendant quatorze ans, jusqu’à son retrait de service.
Le Mirage 2000 contribue aux missions suivantes :
La ministre fait de l’amélioration de la disponibilité des aéronefs une priorité de son action et cette validation s’inscrit directement dans le plan de transformation du MCO aéronautique mené par la DMAé.
Autre priorité de la ministre des Armées : l’amélioration de la disponibilité des systèmes composant le SCCOA. La nouvelle stratégie pour le MCO du SCCOA a été validée lors d’un comité ministériel d’investissement le 15 décembre 2021.
Cette décision s’inscrit directement dans le plan de transformation du MCO aéronautique mené par la DMAé.
Le méta-système SCCOA assure
Il est ainsi indispensable à la posture permanente de sécurité aérienne.
La nouvelle stratégie de soutien portée par la DMAé intègre la dynamique opérationnelle et la décline dans un contrat adaptatif. Le SCCOA bénéficiera ainsi de mises à niveaux et de l’arrivée de systèmes de nouvelle génération ; en parallèle des retraits de service des systèmes les plus anciens ou obsolètes.
Le maintien en condition opérationnel du SCCOA sera assuré sous la responsabilité de Thales sur une période de dix ans, incluant la mise en place de guichets logistiques industriels sur des sites étatiques. Il permet de donner à un acteur unique la capacité de focaliser et coordonner les efforts sur les actions génératrices de disponibilité tout en maîtrisant les coûts. Disposant d’une vue d’ensemble sur les différentes générations de matériel, le titulaire effectuera une veille proactive du traitement des obsolescences des matériels comme des logiciels.
Ce contrat permettra l’atteinte des objectifs de disponibilité et procurera des leviers d’accroissement de la performance des systèmes du SCCOA à différents niveaux de leur cycle de vie.
Par la mise en place de ce marché innovant, la DMAé propose aux unités des forces armées une solution simple, dynamique et évolutive.
Cette plateforme e-commerce dédiée permet aux forces d’acquérir facilement des drones de la gamme civile les plus récents et les plus performants du moment.
Le marché des drones, particulièrement porteur, se caractérise par son dynamisme en terme d’innovations technologiques. Si depuis 2020, les états-majors mettent en place des plans d’équipements pluriannuels destinés à couvrir les besoins capacitaires, certains besoins ne relèvent pas de ces plans.
Ce marché, attribué à la société Flying Eye, PME de 12 personnes, permet de couvrir de nouveaux besoins tels que :
Ce marché apporte énormément de souplesse quant aux modalités de commandes et quant à la mise à jour de la gamme permettant d’accéder aux produits les plus vendus dans le monde. Cette flexibilité permet de s’adapter à l’évolution du paysage industriel tout en faisant bénéficier les unités d’une grande autonomie dans le choix des modèles retenus.
Une première commande va permettre d’acquérir plus de 500 drones.
Sources : Ministère des Armées