Maître Vincent Capet

«Être électromécanicien d’aéronautique c’est être capable de s’occuper de tous les systèmes électromécaniques d’un aéronef (aussi bien un hélicoptère qu’un avion de chasse par exemple)» décrit le MT Capet. Sur hélicoptère, cela correspond au pilote automatique, à l’instrumentation de bord, à la génération électrique ou au système radio par exemple.

Après sept années sur avion, Vincent est passé sur hélicoptère et, depuis deux ans, sur Alouette III. Pour lui, la « cacahuète » comme il l’appelle est un bon hélicoptère, un des plus fiables. Durant la Mission Jeanne d’Arc, elle permet aux officiers-élèves de se familiariser avec les opérations des hélicoptères de l’aéronautique navale, qui font partie intégrante des opérations des bâtiments du groupe-école. «C’est ma première Mission Jeanne d’Arc» explique le MT Capet. Des opérations, il en a connu beaucoup : lors de son affectation à la 36F, il a embarqué sur le Cassard et le La Fayette pour des missions de lutte contre la piraterie, de SAR (search and rescue – secours en mer) ou encore de blanchiment de zone sur Panther, «Nous sommes une bonne équipe au sein du détachement» se réjouit-il. L’entente est en effet une chose primordiale quand on travaille près de quinze heures par jour ensemble, dans une équipe à dix personnes.